Paillage du sol
Posté : 01 oct. 2016, 10:06
Le paillage consiste à couvrir son sol autour de plantes avec des matériaux d'origine végétale ou minérale. On peut utiliser toutes sortes de matériaux gratuits; ou trouver en magasin des conditionnements divers, des granulés, des matériaux volcaniques, de l'argile en bille, du brf… bref…
C'est une pratique qui a de nombreux avantages. D'abord, le paillage
- évite l'évaporation pendant les chaleurs estivales, ce qui réduit l'arrosage;
- évite l'érosion du sol et sa dégradation, la fuite d'humus, par exemple;
- permet au jardinier de moins piétiner son sol;
- apporte de l'humus en se décomposant, améliore sa composition chimique et son aspect physique et permet la vie du sol qui devient alors fertile et vivant;
- remplace le buttage (pour les pommes de terre, notamment);
- protège en hiver les racines des plantes frileuses;
- ralentit aussi fortement la pousse des herbes gênantes - sans l'arrêter complètement, notamment en ce qui concerne le liseron et le chiendent.
Le paillage a aussi quelques inconvénients qu'il vaut mieux connaître à l'avance.
- en avril, il faudra écarter le paillis s'il ne s'est pas décomposé entièrement, de manière à laisser le sol se réchauffer;
- en cas d'été pluvieux, il faut être attentif à l'excès d'humidité;
- au pied des arbres, il faut éviter que les rongeurs s'installent, qui pourraient dégrader les racines et l'écorce;
- il faut écarter le paillis pour semer;
- les semis naturels sont moins généreux;
- il faut surveiller les baveux…
En choisissant son paillage avec soin, on peut réguler les apports nutritifs et rééquilibrer son sol. Par exemple dans un sol fertile ou contenant trop de nitrates, la simple paille agricole qui est sèche au départ et plutôt pauvre en éléments nutritifs, sera la bienvenue.
Les matériaux
La paille de céréales est riche en potassium et la plus facile à utiliser. On le place autour des plantes, sur les sentiers, autour des arbres, en couche de 10 centimètres au moins. Certains paillent beaucoup plus généreusement en couche très épaisse, dans laquelle ils plantent sans semer.
C'est un bon matériau pour butter les pommes de terre et aussi pour protéger les plantes fruits (melon, courgette, fraise) de la terre et des rongeurs.
La paille prend environ 4 mois pour se décomposer, ce qui demande pas mal d'azote.
Le foin est moins pratique, étant donné la quantité de graines d'herbe qu'il contient. De plus, c'est une matière moins sèche que la paille et qui risque de fermenter.
La fougère, riche en potasse est à recommander quand on peut en trouver à proximité. On peut la broyer pour former des couches plus épaisses car elle doit être renouvelée plus souvent. Elles se décomposent rapidement ce qui est bon pour le sol mais demande plus de surveillance que la paille. Elle a un pouvoir répulsif pour les piérides en général.
Les feuilles mortes peuvent être utilisées partout, il est plus commode de passer la tondeuse sur les feuilles avant de les ramasser. Elles sont faciles à employer en paillage mais on peut aussi en faire un bon terreau de feuille riche et fertilisant. On les entasse dans un espace resserré et on laisse l'hiver faire son œuvre. On peut aussi en bourrer des sacs plastiques dans lesquels on perce des trous pour laisser passer l'eau de pluie. Attention à mélanger les feuilles et ne pas mettre uniquement des feuilles de chêne par exemple, en raison du tanin qu'elles contiennent.
Les algues rincées de leur sel peuvent faire un bon paillage, surtout les plus minces, les rouges, les vertes. On les installe en hiver pour être mélangées au sol au moment du grelinage. Elles libèrent leurs éléments nutritifs - potasse - qui seront super pour les légumes racines. Les plus grosses iront toutefois au compost.
Les tailles de gazon doivent impérativement être séchées avant l'emploi, pour éviter l'échauffement. C'est un paillis très riche en azote qu'il faut employer avec discernement, notamment autour des jeunes plantations qu'on risque de brûler. Evidemment, comme le foin, il faut éviter d'utiliser le gazon qui contient des graines d'herbe.
les aiguilles de pin sont utiles pour pailler les fraises; mais il faut savoir qu'elles acidifient le sol.
Le brf est un sujet en soi. L'action du broyat simplement étalé est enrichissante et protectrice. Il se décompose plus ou moins vite selon la taille des copeaux, le type de bois utilisé et l'épaisseur du paillis. C'est un excellent matériau mais qui demande évidemment de pouvoir disposer des branches raméales et d'avoir un bon broyeur. On trouve du broyat en déchèterie, mais il s'agit trop souvent de copeaux sans grand intérêt et plutôt cher. (L'utilisation de broyat en paillage amène souvent des champignons. Pas forcément comestibles, malheureusement…)
On peut aussi pailler avec du fumier bien pailleux; mais comme les feuilles mortes, il est plus recommandé de composter le fumier.
Enfin, le commerce regorge de produits divers et variés : paillettes de lin, cosses de cacao et de sarrasin, pouzzolane, écorces de pin (ces dernières sont à utiliser avec précaution, elles sont acides et on les emploie plutôt au jardin d'agrément sur les plantes de terre de bruyère comme les azalées, les rhodos et les hortensias). Ces produits sont coûteux mais commodes pour les petits jardins de ville.
On peut parfaitement mélanger les différentes sortes de paillage, le résultat n'en sera que plus équilibré.
Ceci est un premier jet. On est prié de ne pas se gêner pour ajouter ce qu'on veut. j'ajoute les apports en rouge à mesure qu'ils arrivent.
C'est une pratique qui a de nombreux avantages. D'abord, le paillage
- évite l'évaporation pendant les chaleurs estivales, ce qui réduit l'arrosage;
- évite l'érosion du sol et sa dégradation, la fuite d'humus, par exemple;
- permet au jardinier de moins piétiner son sol;
- apporte de l'humus en se décomposant, améliore sa composition chimique et son aspect physique et permet la vie du sol qui devient alors fertile et vivant;
- remplace le buttage (pour les pommes de terre, notamment);
- protège en hiver les racines des plantes frileuses;
- ralentit aussi fortement la pousse des herbes gênantes - sans l'arrêter complètement, notamment en ce qui concerne le liseron et le chiendent.
Le paillage a aussi quelques inconvénients qu'il vaut mieux connaître à l'avance.
- en avril, il faudra écarter le paillis s'il ne s'est pas décomposé entièrement, de manière à laisser le sol se réchauffer;
- en cas d'été pluvieux, il faut être attentif à l'excès d'humidité;
- au pied des arbres, il faut éviter que les rongeurs s'installent, qui pourraient dégrader les racines et l'écorce;
- il faut écarter le paillis pour semer;
- les semis naturels sont moins généreux;
- il faut surveiller les baveux…
En choisissant son paillage avec soin, on peut réguler les apports nutritifs et rééquilibrer son sol. Par exemple dans un sol fertile ou contenant trop de nitrates, la simple paille agricole qui est sèche au départ et plutôt pauvre en éléments nutritifs, sera la bienvenue.
Les matériaux
La paille de céréales est riche en potassium et la plus facile à utiliser. On le place autour des plantes, sur les sentiers, autour des arbres, en couche de 10 centimètres au moins. Certains paillent beaucoup plus généreusement en couche très épaisse, dans laquelle ils plantent sans semer.
C'est un bon matériau pour butter les pommes de terre et aussi pour protéger les plantes fruits (melon, courgette, fraise) de la terre et des rongeurs.
La paille prend environ 4 mois pour se décomposer, ce qui demande pas mal d'azote.
Le foin est moins pratique, étant donné la quantité de graines d'herbe qu'il contient. De plus, c'est une matière moins sèche que la paille et qui risque de fermenter.
La fougère, riche en potasse est à recommander quand on peut en trouver à proximité. On peut la broyer pour former des couches plus épaisses car elle doit être renouvelée plus souvent. Elles se décomposent rapidement ce qui est bon pour le sol mais demande plus de surveillance que la paille. Elle a un pouvoir répulsif pour les piérides en général.
Les feuilles mortes peuvent être utilisées partout, il est plus commode de passer la tondeuse sur les feuilles avant de les ramasser. Elles sont faciles à employer en paillage mais on peut aussi en faire un bon terreau de feuille riche et fertilisant. On les entasse dans un espace resserré et on laisse l'hiver faire son œuvre. On peut aussi en bourrer des sacs plastiques dans lesquels on perce des trous pour laisser passer l'eau de pluie. Attention à mélanger les feuilles et ne pas mettre uniquement des feuilles de chêne par exemple, en raison du tanin qu'elles contiennent.
Les algues rincées de leur sel peuvent faire un bon paillage, surtout les plus minces, les rouges, les vertes. On les installe en hiver pour être mélangées au sol au moment du grelinage. Elles libèrent leurs éléments nutritifs - potasse - qui seront super pour les légumes racines. Les plus grosses iront toutefois au compost.
Les tailles de gazon doivent impérativement être séchées avant l'emploi, pour éviter l'échauffement. C'est un paillis très riche en azote qu'il faut employer avec discernement, notamment autour des jeunes plantations qu'on risque de brûler. Evidemment, comme le foin, il faut éviter d'utiliser le gazon qui contient des graines d'herbe.
les aiguilles de pin sont utiles pour pailler les fraises; mais il faut savoir qu'elles acidifient le sol.
Le brf est un sujet en soi. L'action du broyat simplement étalé est enrichissante et protectrice. Il se décompose plus ou moins vite selon la taille des copeaux, le type de bois utilisé et l'épaisseur du paillis. C'est un excellent matériau mais qui demande évidemment de pouvoir disposer des branches raméales et d'avoir un bon broyeur. On trouve du broyat en déchèterie, mais il s'agit trop souvent de copeaux sans grand intérêt et plutôt cher. (L'utilisation de broyat en paillage amène souvent des champignons. Pas forcément comestibles, malheureusement…)
On peut aussi pailler avec du fumier bien pailleux; mais comme les feuilles mortes, il est plus recommandé de composter le fumier.
Enfin, le commerce regorge de produits divers et variés : paillettes de lin, cosses de cacao et de sarrasin, pouzzolane, écorces de pin (ces dernières sont à utiliser avec précaution, elles sont acides et on les emploie plutôt au jardin d'agrément sur les plantes de terre de bruyère comme les azalées, les rhodos et les hortensias). Ces produits sont coûteux mais commodes pour les petits jardins de ville.
On peut parfaitement mélanger les différentes sortes de paillage, le résultat n'en sera que plus équilibré.
Ceci est un premier jet. On est prié de ne pas se gêner pour ajouter ce qu'on veut. j'ajoute les apports en rouge à mesure qu'ils arrivent.