Biodiversité

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Biodiversité

Message par Claire » 24 avr. 2015, 10:44

Ma voisine m'appelle hier :"Viens, viens voir ce que font les cantonniers". J'arrive voir la cata. Ces malotrus ont tondus les pourtours de la partie engazonnée derrière sa maison et ont laissé le milieu, pour "je ne sais pas quoi, paraît-il qu'ils font ça à Paris... ça ne ressemble à rien ! ". De plus, ils l'ont fait à deux endroits dans le village.

Et moi qui fait ça dans mon jardin, qui lui explique depuis des années que je le fais pour avoir un tas de bestioles. Que c'est pour ça que j'ai un max de coccinelles... Ça me désespère.

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Re: Biodiversité

Message par xyla56 » 24 avr. 2015, 12:33

c'est difficile de faire rentrer dans la tête des gens que les bébêtes de tout poils et ailes ont besoin des plantes pour vivre, se reproduire, manger, etc...Ils le comprennent, éventuellement, pour la nature en général mais pas pour des jardins qu'ils voudraient propres et rangés comme leur salon. Quelques générations, notamment de femmes, s'occupaient de leurs plate-bandes de fleurs comme de leurs armoires avec désherbage à la pince à épiler :mrgreen: . Elles tiraient beaucoup de fierté de leurs massifs impeccables. Difficile de tirer un trait sur ce comportement et cet idéal du jardin d’agrément. Même moi qui garde précieusement la moindre scabieuse qui s'aventure dans mes pivoines, je me surprends parfois à désherber tout ce qui dépasse, brin par brin juste pour que ça soit nickel (mais bon ça ne dure pas trop longtemps ;) )


Continues à expliquer à ta voisine, peut-être un jour.... :D

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Re: Biodiversité

Message par Claire » 24 avr. 2015, 12:45

Bof !
Le cantonnier, à qui la mairie a dû demander de faire ce genre de travail n'a pas compris lui même. La preuve : les cantonniers ne passent qu'une fois par an, au mieux, chez moi. Donc, j'enlève les herbes qui poussent dans les interstices du goudron mais je laisse les fleurs. C'était joli ces soucis, violettes, escholtzias qui fleurissaient le long de mon mur et bien, ce couillon me les a ratiboisés ! :evil:
Bête et discipliné, aucune réflexion. Voilà, habillé pour l'hiver prochain.

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Re: Biodiversité

Message par Mianne » 26 avr. 2015, 14:55


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Re: Biodiversité

Message par xyla56 » 26 avr. 2015, 15:14

j'ai expliqué à l'employé communal qui venait de désherber au pied du rosier devant ma maison qu'il ne fallait pas enlever les herbes, que je venais de faire un semis etc....et que je m'en chargeais: résultat il ne le fait plus mais pense quand même à mettre de l'eau quand il arrose les jardinières de la rue :D

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Re: Biodiversité

Message par Mianne » 26 avr. 2015, 15:41

Il est sympa :D Ici, c'est la campagne. Ils passent une fois ou deux par an avec leur engin qui fait un bruit infernal pour raser les bas-côtés. Les fossés ne sont pas souvent nettoyés et, de temps en temps, ils taillent les haies. Mais là, leur matériel fait souvent un massacre.

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Re: Biodiversité

Message par Claire » 28 avr. 2015, 20:23

Mais moi j'habite dans le village, on doit être un peu des pestiférés. Remarquez, je les avais un peu mal reçu quand ils passaient habillés en cosmonautes avec leur désherbant.

Bon maintenant c'est écolo, écolo, je ne vais pas râler en plus !

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Re: Biodiversité

Message par Volubilis » 11 févr. 2016, 23:47

Une bien bonne nouvelle : Barbara Pompili nommé secrétaire d'état à la biodiversité.
Me semble bien qu'il n'y avait pas de secrétariat à part entière pour la biodiversité, jusque là.
A suivre...

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 12 févr. 2016, 09:32

J'espère qu'elle trouvera une astuce pour imposer un dispositif sur lequel on ne puisse pas revenir !  Un truc apparemment anodin … qui induise un meilleur respect des arbres par exemple.

Du genre Fin de la destruction des arbres à l'emplacement des parkings avec grosse taxe pour les arbres abattus, et obligation de replanter ! Sinon gros coup de pompe dans leur porte-monnaie.

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 27 mars 2019, 15:19

Une étude de grande taille sur la biodiversité ça mérite l’attention. :P.
Merci Le Monde 260319.
Plus une forêt compte d’essences d’arbres, mieux elle résiste aux insectes ravageurs
Une vaste étude américaine montre que la menace des insectes et pathogènes invasifs dans les forêts diminue dès lors que plus de 35 essences différentes y poussent.

Par Sylvie Burnouf Publié hier à 18h35, mis à jour hier à 18h35
Temps de Lecture 3 min

Comprendre comment réguler la prolifération des nuisibles est un enjeu de taille. La raison est simple : insectes et champignons invasifs « représentent incontestablement la plus grave menace qui soit pour les forêts indigènes partout dans le monde », comme le pointent les écologues américains Kevin Potter (université d’Etat de Caroline du Nord) et Qinfeng Guo (département de l’agriculture des Etats-Unis).

Les deux chercheurs sont coauteurs d’une étude d’une ampleur inédite parue lundi 25 mars dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), qui décortique la relation entre la biodiversité des arbres au sein des forêts et la présence de ravageurs exotiques. Menée à l’échelle du territoire des Etats-Unis (sauf l’Alaska et Hawaï, physiquement séparés des autres Etats) et sur plusieurs dizaines d’insectes et de pathogènes non indigènes, elle montre qu’espèce invasive ne signifie pas forcément fléau invincible : lorsque les forêts sont suffisamment riches en essences indigènes, elles sont en effet moins sujettes aux invasions de ravageurs.

Plus précisément, les chercheurs montrent la coexistence de phénomènes de facilitation et de dilution : lorsqu’une forêt comprend très peu d’essences, la diversité des nuisibles est facilitée par la présence d’essences supplémentaires, certaines étant la cible des parasites. Mais à partir de 35 essences différentes, plus une forêt est riche et plus la chance est grande de diluer le contingent d’arbres hôtes, ce qui complique l’installation des nuisibles.

D’autres scientifiques s’étaient déjà attelés au sujet, mais à plus petite échelle et sur un faible nombre de parasites. Ici, les chercheurs se sont appuyés sur la base de données « la plus complète au monde », salue Jérôme Chave, écologue au CNRS (laboratoire Evolution et diversité biologique de Toulouse), qui n’a pas participé à l’étude. Il s’agit du Forest Inventory and Analysis, tenu par le service des forêts du département américain de l’agriculture et qui recense les espèces d’arbres de 2 098 comtés, soit plus de 130 000 parcelles forestières.

Pertes d’arbres aux conséquences multiples

Ce type de suivi minutieux est crucial pour les Etats-Unis, qui sont sujets de longue date à des attaques de ravageurs. Au début du XXe siècle, des milliards de châtaigniers américains ont ainsi été détruits par un champignon provenant d’Asie, le chancre de l’écorce.

Plus récemment, certains insectes comme l’agrile du frêne ou le puceron lanigère de la pruche, également originaires d’Asie, ont causé des dégâts considérables dans les écosystèmes forestiers. La perte de ces arbres a des conséquences multiples. Dans le cas de la pruche, par exemple, qui est une espèce commune des cours d’eau, sa disparition a un impact majeur sur les habitats des poissons et des autres organismes qui dépendent de cet environnement, déplore Kevin Potter.

« Il faut absolument renforcer la capacité de résistance des écosystèmes forestiers », estime Hervé Jactel, directeur de recherche à l’INRA
La situation en Europe semble encore plus critique. Alors que les forêts américaines peuvent comporter jusqu’à 70 essences différentes, « il est rare d’avoir, en Europe, des forêts avec plus de 6 ou 7 espèces en mélange », souligne en effet Hervé Jactel, directeur de recherche à l’INRA et coordinateur d’un projet de recherche sur la résistance des forêts européennes aux invasions biologiques.

En outre, note-t-il, de nombreux genres de plantes et d’arbres sont communs à l’Europe et aux pays asiatiques, ce qui rend les forêts européennes encore plus vulnérables aux ravageurs exotiques provenant d’Asie, qui s’adaptent facilement. D’autant que l’accélération du trafic de marchandises lié à la politique de développement chinoise dite des « nouvelles routes de la soie » « augmente de façon considérable le risque d’introduction de nouvelles espèces », souligne le chercheur.

A cela s’ajoutent les effets du changement climatique : avec l’augmentation des températures en Europe, les espèces venant d’Asie subtropicale trouveront dans les contrées européennes des conditions favorables.

Dans ce contexte d’invasion biologique difficilement contrôlable, « il faut absolument renforcer la capacité de résistance des écosystèmes forestiers », estime Hervé Jactel. Selon lui, cela passe à la fois par la préservation de la biodiversité actuelle (en évitant de ne sélectionner que les arbres qui poussent vite, mais aussi les espèces d’accompagnement, qui offrent une résistance aux nuisibles), et par davantage de « multifonctionnalité » dans les nouvelles forêts de plantation, afin de passer du seul objectif de production à la mise en place de forêts à la fois productives et résistantes.

Sylvie Burnouf

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Re: Biodiversité

Message par plumee » 28 mars 2019, 07:51

J'ai observé ça, pour les insectes ravageurs, dans mes coins de potagers très fouillis-fouillas et c'est normal.
Comme ils se repèrent à la couleur et à l'odeur, si tu leur en mélanges de toutes sortes, tu ne leur facilites pas la tâche
et ils préfèrent aller se restaurer plus loin, là où c'est abondant et facile, en monoculture.

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Re: Biodiversité

Message par plumee » 09 mai 2019, 07:55

En matière d'avis sur l'environnement et la disparition des oiseaux, voilà ce qu'en disait Michel Simon, en…
1965.
Ça laisse rêveur, non?


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Re: Biodiversité

Message par PatriciAndree » 09 mai 2019, 08:19

Surprenant en effet d'entendre ce discours en 65. Par contre, je réalise que je suis incapable de citer un seul film de Michel Simon.

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 09 mai 2019, 14:02

La filmographie de M. Simon est longue.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Michel_Simon

Le commentaire qu’il fait de la raréfaction des oìseaux et ses causes est saisissant de lucidité.

Drôle de drame.

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 09 mai 2019, 14:09

La filmographie de M. Simon est longue.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Michel_Simon

Le commentaire qu’il fait de la raréfaction des oìseaux et ses causes est saisissant de lucidité. Quand il parle des oiseaux qu’il trouve morts cela me rappelle les confidences de Marc.


Je me souviens d’un duo avec Louis Jouvet dans Drôle de drame autour d’un canard aux oranges. ;)
.

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 09 mai 2019, 14:16

Et des vidéos :
.
https://www.google.fr/search?q=michel+s ... ent=safari



Pour en revenir à l'étude qui est l’objet de l’article, cela me parle. On y voit un autre exemple des désavantages des monoculture, de l’absence de diversité des cultures agricoles.
Mais le nombre de TRENTE-CINQ espèces différentes —pour dérouter les prédateurs— me paraît bien difficile à atteindre ! : :oops:

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 09 mai 2019, 14:27

Peu de risque chimique chez nous. Dans le coin où j’habite, c’est du résidentiel et l’habitat est très éclaté, dispersé, à cause
d’un relief escarpé. Dans cet environnement de pins et de garrigues il n’y a pas d'activité agricole ;) on ne court que le risque des voisins ayant peut-être des bidons à tête de mort :twisted: dans leur pharmacopée. :?: Va savoir.

Ici j’entends pas mal de chants d’oiseaux le soir ou le matin et cela se répand dans le vallon touffu mais je ne suis pas connaisseur. Je ne reconnais à coup sûr que les merles noirs qui font du rase-mottes. Le faisan relâché par des ćhasseurs qui atterrit chez nous et vient glousser. Ma voiture dérange les moineaux qui aiment les graines volantes du charme houblon qui tapissent l’allée. Autour des boules de graines, cet hiver je n’ai pas vu de mésange charbonnière. J’espere seulement que ces boules étaient de mauvaise qualité.

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Re: Biodiversité

Message par Marie_May » 09 mai 2019, 23:45

Ah Michel Simon... L'Atalante, quand il était jeune - Jean de la Lune (je chante faux, mais j'entends juste...), Boudu sauvé des eaux (le grandiose clochard). Tu ne l'as pas vu dans Le vieil homme et l'enfant Patricia ? un film de Claude Berri sur son enfance de petit juif pendant la guerre, où il est placé à la campagne chez un couple de braves gens ?

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Re: Biodiversité

Message par PatriciAndree » 10 mai 2019, 08:15

Non, pas vu. Je n'ai jamais été très cinéphile et aujourd'hui, comme j'entends de plus en plus mal, encore moins.

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Re: Biodiversité

Message par plumee » 13 mai 2019, 07:59

En matière d'oiseaux, ici, je n'entends plus guère que quelques merles… :x
Pourquoi eux? m' ai-je dit.
Peut-être parce qu'ils sont omnivores…mangeant aussi des vers de terre
des fruits, des graines, des détritus…
Plumix a vu une fois UN geai…et moi un couple de circaètes.
Il y a deux jours, j'ai cru entendre un loriot, mais les concerts de début et fin de jour, c'est fini. :shock: :shock: :shock:

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 08 juin 2019, 05:00

Merci à Libé.
TERRE D’ACTIONS

Semer des fleurs pour repeupler les jardins
Par Aude Massiot — 7 juin 2019

Alors que papillons, abeilles et autres vers de terre souffrent durement de l'usage des pesticides, il existe un moyen simple de redonner vie aux champs et jardins : mettre la main à la terre.



Retrouvez tous les samedis dans la chronique «Terre d’actions» des conseils ou initiatives pratiques et écolos en France et dans le monde.


A l’heure des pique-niques dans le parc du coin ou dans son jardin, les bourdonnements autrefois si énervants semblent soudain manquer. Où sont passés les insectes ?

Fin 2017, une étude menée sur vingt-sept ans en Allemagne, a dénombré la perte de 75% des petites bêtes volantes dans le pays – et cela seulement dans les zones naturelles protégées. La situation ne semble pas être moins dramatique en France. Pourtant, il existe un moyen simple de remédier à cet appauvrissement de la biodiversité : planter des fleurs.

«La disparition des espèces ordinaires de fleurs liée à l’artificialisation des paysages provoque de longues périodes de disette pour les pollinisateurs, explique l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) sur son site internet. Pour assurer leur protection et leur survie, il faut donc préserver la diversité des sources de pollen en recourant à des jachères florales en zones de grande culture, sur les bordures des routes, dans les jardins des particuliers…»

À LIRE AUSSI :
Comment jardiner quand on n’a pas de jardin


Environ 225 000 espèces de plantes à fleurs sont pollinisées par 200 000 espèces d’animaux, avant tout des insectes, comme les abeilles, les guêpes et les papillons, et même en milieu tropical, des oiseaux et des chauves-souris.

«Hôtels à insectes»

C’est un cercle vertueux comme la nature aime les concevoir. La pollinisation par les insectes est indispensable à la fécondation d’une majorité d’espèces de plantes à fleurs que l’on cultive pour leurs graines (colza, tournesol, sarrasin), leurs fruits (pomme, poire, kiwi, melon), leur racine ou leur bulbe (carotte, radis, oignon), leur feuillage (chou, salade).

Fenouil, lavande, marjolaine, reine-des-prés, thym, coriandre, sauge et coquelicot sont à favoriser, selon la revue Rustica. Les insectes préfèrent les plantes aux corolles simples, aromatiques et aux couleurs vives. Ils apprécient aussi les jardins aux espaces touffus, avec des branchages ou des troncs coupés pour se constituer des abris.

Mieux encore, il est possible de construire des «hôtels à insectes» (voir la vidéo ci-dessous), des sortes de petites maisons en bambou, écorces et briques, remplis de paille, qui permettront aux larves de se développer tranquillement avant de devenir adultes. A placer proche d’un massif de fleurs et face au soleil.



Des collectivités comme la ville de Saintes, en Charente-Maritime, encouragent aussi les habitants à pratiquer une «tonte différenciée», soit ne pas couper autour des arbres pour maintenir quelques plantes intéressantes pour les insectes, ou encore la tonte tardive.

Pour cultiver ce processus en perdition, l’Observatoire français d’apidologie, en partenariat avec Val’hor, l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage, lance du 14 au 23 juin la campagne «Des fleurs pour les abeilles». A cette occasion, des magasins partenaires vendront des semences appréciées des butineurs



Marc
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Re: Biodiversité

Message par Marc » 08 juin 2019, 11:11

Chaque année, je sème mon surplus de graines de fleurs et condiments dans mon environnement. Je vois chaque année des plantes qui lèvent et fructifient. Cette année, il y a énormément de coquelicots. Je vais récolter un maximum de graines pour les diffuser sur d'autres terrains, friches, bernes, lisières. Idem avec la phacélie, gesses, panais, campanules diverses et salsifis...

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Re: Biodiversité

Message par Claude » 08 juin 2019, 12:55

Itou. ;)

Et parfois qq bombinettes de graines fourrées :P des boulettes d’argile bien détrempée :mrgreen: mixée avec du terreau ou de la bonne terre.
Au petit bonheur la chance. Et hop !
Sur des talus la plupart du temps. Ou des jardinières inconnues mais sinistrées. Ou des friches (et là il y a le choix),

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Re: Biodiversité

Message par Marc » 08 juin 2019, 16:27

Il y a quelques jours, en marchant sur le côté de la route près de ma maison, je sentais...la coriandre !

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Re: Biodiversité

Message par Marie_May » 08 juin 2019, 16:28

Elle se sème partout cette année.

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