Je ne savais quel titre mettre, il peut être modifié à la demande.
Claude a écrit : ↑23 sept. 2022, 23:09J’étais devant mon poste quand S. Rousseau a levé son lièvre en rendant publiques des confidences faites par la compagne de Bayou. Quels moyens avait-elle de savoir que les dires de cette dame étaient sincères et fiables ? Et que penser de ces « violences morales » dont Bayou aurait été l’auteur ?
Que je sache, c’est la violence physique qui est le problème légal. Les « violences morales » si elles ont existé ne sont pas un délit.
L’organisation politique de S. Rousseau avait créé une cellule pour enquêter sur les signalements concernant leurs militants. Il me semble que S.R. a court-circuité les activités de cette cellule. Cette militante ne me semble vraiment pas responsable.
:o
Souvent dans les conflits de couple, apparaissent des violences morales, des doubles contraintes. La langue de l’un ou de l’une —indifféremment— peut faire beaucoup de mal à l’autre. C’est triste. Mais nous ne sommes pas, là, sur le terrain du délit.
Claude a écrit : ↑24 sept. 2022, 00:09Le cas Quatennens, selon ce que j’ai entendu dire, illustre à mon avis la différence entre une violence systémique (conjointe/conjoint battu fréquemment) et un événement répréhensible survenu une seule fois et sans lendemain. Dans ce dernier cas, la personne qui a commis une violence est outrée par son geste et ne recommence plus. Elle se méfie d’elle-même et de ses impulsions. Je crois que Camus disait qu’un homme (ou une femme) était « quelqu’un qui s’empêche ».
L’opinion pourrait donc tenir compte de cette nuance. Je suppose que les magistrats la font … mais pas de nombreux acteurs de la scène publique. C’est là où l’on peut penser que l’ardeur passée des insoumis et des écolos, dans leur combat féministe, leur a tendu un piège. Il leur devient difficile de parler de nuance après avoir mené des campagnes bien radicales. Cette ardeur est utile quand il s’agit de frapper les personnes qui battent la personne conjointe, et de faire baisser le nombre effarant de féminicides.
Quant aux violences verbales, une denrée pas très rare, parfois destructrices, elles resteront dans la sphère privėe. C’est-à-dire en dehors des foudres de la loi.
Marc a écrit : ↑24 sept. 2022, 16:44Pour moi, le cas des Quatennens soulève deux réflexions :
L'utilisation par des journalistes du fait en soi, dont ne sait pas trop comment celui-ci a glissé sous la plume dudit journaliste palmé, vu qu'en principe une "main-courante" reste sous le sceau du secret... j'exclus la naïveté du journaliste et de ceux qui ont laissé fuiter l'info, la démarche est donc purement politique et bien sûr, comme d'habitude, les autres plumistes ont emboîté le pas sans vérifier quoi que ce soit ! dès l'instant que l'on casse du sucre sur le dos... Information ? pour moi c'est un autre mot qu'il faut utiliser...
Deuxième réflexion : j'apprends que A. Quatennens file une gifle à sa compagne; là ça résonne dur et de se scandaliser, de toute façon, il y a de quoi. Mais c'est ici que ça me gêne beaucoup, je ne sais pas ce qui a pu motiver Adrien, ce qui a conduit l'un et l'autre à ce moment précis. Une gifle, j'imagine, est l'aboutissement d'un processus relationnel qui s'est visiblement détérioré, qui ne date pas d'aujourd'hui puisque selon les infos, c'était il y a un an.
Et c'est la-dessus que toutes les infos s'appuient. Tant qu'on n'en saura pas plus, on ne pourra pas juger correctement. Mais faut-il en savoir plus ? je n'en suis pas certain parce que là on entre dans le domaine de l'intimité, c'est par contre l'affaire de la justice, s'il y a lieu.
En outre, l'utilisation par le monde politique est discutable, ça pose en pleine lumière la relation entre couple et aussi entre hommes et femmes. En y adjoignant le cas de Julien Bayou, Sandrine Rousseau travaille pour sa cabane, du moins ses propos ambitieux le voilent à peine, il y a longtemps que j'avais repéré ses dispositions.
Autrement, ce n'est pas nouveau que la bourgeoisie utilise tout ce qu'elle peut pour garder son pouvoir....voir l'histoire de France !
Maintenant, le vrai problème, la relation homme/femme, père/fille, frère/sœur et plutôt la vie des couples et de leurs enfants. Femme battue, violée, homme violent, inceste....c'est beaucoup plus répandu qu'on ne l'imagine. Problème de société où le patriarcat dominant mène le bal, si j'ose dire.
Dans ma vie de gamin, dans la famille, curieusement j'ai toujours perçu les femmes comme très dominantes et les hommes plutôt passifs, ce qui m'a rendu très méfiant dans la relation de couple...à juste titre puisque ma vie de couple, elle a dérapé....depuis je préfère de loin ma vie avec ma copine, chacun chez soi, l'un n’empiète pas sur l'autre et c'est très bien ainsi.
le sujet n'est pas épuisé, là c'est un préambule !!!
Claude a écrit : ↑24 sept. 2022, 17:44La demande de prudence à se jeter sur les premières infos négatives (voire à prendre parti et réagir),
comme la méfiance par rapport à des infos partielles ou des infos partiales,
et la demande de circonspection que tu appelles dans le cas Quatennens sont justifiées
mais elles soulignent que d’autres politiciens « mis en cause »
n’ont pas bénéficié d’une telle prudence de la part de certains secteurs de la Nupes.
Le choix d’ une tactique d’opposition guérilla des débats adopté par LFI joue contre elle. Cette tactique politique vous dessert en ce moment, et Mélenchon y apéro des plumes. La brutalisation de la vie politique aura d’autres effets regrettables sur la démocratie comme l’arrivée au pouvoir des héritiers masqués de Vichy ET de l’OAS.
Claude a écrit : ↑26 sept. 2022, 00:50
J’entendais Aphatie dans l’émission C politique, France 5, de la soirée affirmer que la gifle était forcément un signe de domination masculine voulant dire « Tais-toi ! ». Je n’ai pas apprécié son assurance. Il oubliait certes les gifles (plus rares) des femmes.
Mais quand la gifle est un accident, quand elle ne se reproduit pas, quand elle ne fait pas parti d’un système, elle est répréhensible mais elle n’est pas a priori une violence d’essence masculine. Il faut voir au cas par cas.
Face à Aphatie qui poussait Quatennens à la démission de son poste de député, il y avait une avocate qui le contredisait et qui l’appelait à la nuance, en rappelant qu’un pilier de la justice, c’est l’échelle des peines.
Un argument a fait mouche (pour moi) : Quand un violeur est puni d’un certain nombre d’années de prison, il accomplit sa peine, puis il sort et se réinsère, … alors qu’une gifle, dans le contexte actuel, pourrait valoir à Quatennens une sorte d’exil à vie.
Un autre argument est que tous les partis, organisations et entreprises cherchent à faire bloc, à se protéger. Les exemples abondent. Que penser de l’énorme personnel muet et aveugle de TF1 qui gravitait autour de PPDA qui apparaît aujourd’hui comme un serial prédateur de femmes selon le livre présenté par son autrice ?
Marc a écrit : ↑26 sept. 2022, 09:32On est bien obligé de faire référence aux Quatennens puisque tout est parti de ça.
en aparté, je trouve que l'attitude des journalistes qui interrogent se comportent comme la mouche du coche, ils n'ont de cesse d'utiliser les événements QUE pour mettre en difficulté des personnes comme entre autre Bompard, Corbières et transformer le problème Quatennens en problème Mélenchon (voir l'émission Quelle époque), c'est bien une opération politique contre la lfi...Ce n'est pas nouveau, qu'on soit d'accord ou non avec lfi c'est d'abord un problème de journalistes. Et c'est pas fini, parce que meubler l'actualité de cette façon, même si c'est devenu récurrent, c'est bien pour faire oublier le projet de démolition de notre système social. LA marche du 16 octobre va devenir une lutte contre la vie chère et pour la retraite à 60 ans....bon, voilà.
Maintenant, pas trop de temps pour perler de la violence dans la vie et pourtant c'est un sujet qui a une sacré importance dans la vie de chacun, et dans la mienne aussi...
j'y reviendrai plus amplement, je suis d'accord avec ce que dit Marie-May et sa proposition m'intéresse...
Claude a écrit : ↑26 sept. 2022, 11:21
Marc a tort de de croire que « tout ça » c’est pour nuire à LFI. Ce n’est pas parce que certains acteurs médiatiques sont ravis de développer ou broder sur ce sujet que ce soit la raison de la présence du dit sujet dans l’actualité. Marc oublie que beaucoup d’ « affaires » de violence sexiste ont été portés et maintenus à la Une des médias ces dernières années. Et que ces affaires n’impliquait pas seulement des gens de « gauche ». Loin de là. Les noms de PPDA, d’ Abad, etc …… sont restés longtemps à la Une.
Défendre Quatennens ou Bayou et hier, Hulot, en décrivant un vaste complot ça ne le fait pas. MeToo est passé par là et c’est bien.
L’on peut s’étonner qu’une main courante soit rendue publique (quoique ce n’est pas le contenu mais seulement l’existence de cette main courante qui a été connue, aussitôt validée par Quatennens dont il ne faut pas souligner le courage mais bien plutôt l’honnêteté, qualité probablement rare). Mais c’est devenu une habitude que la violation des secrets des procédures de toutes sortes. ;)