ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Plumee, désolée mais j'ai retiré ta photo et il va falloir que tu la remettes en la recadrant sans ton adresse.
Tu es très imprudente de la laisser traîner sur le net, ce n'est pas raisonnable http://i.les-forums.com/ic/ic45.gif

Si tu n'y arrives pas, je l'ai sauvegardée et je te la recadrerai mais je pense que tu peux le faire sans difficulté.

MARDE !

Je n'y avais pas pensé. Grand merci à toi Chichinette, tu as très bien fait. On laisse comme ça. Je passerai un message perso à Ege.

Bé ! Ça intéressait peut-être les z'autres http://i.les-forums.com/ic/ic28.gif

Je mets une capture de photo partielle

http://i.imgur.com/c0rKQOU.png

plumee,

je voulais simplement voir si qq'un connaissait les représentants des usagers et leur rôle qui est en train de se "démocratiser".
ça peut effectivement avoir des liens avec la fin de vie, mais le sujet est plus vaste, c'est une sorte de conciliateur avant la juridicisation d'un conflit entre un établissement et un usager (patient).
je l'ai mis dans ce sujet parce que c'est ce que j'ai trouvé de plus proche parmi les ceusses du site.

Je ne connais qu'une dame qui va bénévolement faire la "Dame rose", auprès des enfants à l'hôpital de Valence.
Je ne pense pas qu'elle soit responsable de l'association mais je peux m'informer, si ça entre dans la case.

Dame rose?

La nouvelle du jour m'a profondément touchée: Marie Humbert n'est plus.
Si vous ne saviez pas qui elle était, vous l'avez appris dans les médias.

C'est grâce à son acharnement à témoigner après la mort de son fils que les politiques ont enfin osé jeter un regard sur le sujet.
Un regard frileux.
Voici le témoignage d'une psychologue depuis 20ans en maison de soins palliatifs.
Bien que je sache ce qu'elle dit, il a attisé ma colère et mon écœurement sur la surdité de nos politiques à ce sujet.
J'ose espérer que notre jeune assemblée aura, elle, le courage de voter enfin la loi de liberté sur la fin de vie que nous, adhérents de l'ADMD,
nous attendons depuis si longtemps.

Si j'ai adhéré à l'ADMD, c'est avant tout en tant qu'être humain libre, en tant que citoyenne, mais aussi en tant que psychologue en cancérologie et soins palliatifs depuis 20 ans.

Je suis choquée de voir qu'en vingt ans, les mentalités n'ont pratiquement pas évolué alors qu'au quotidien, en accompagnant des personnes en fin de vie, leur demande est claire et explicite. Qu'il s'agisse de Pierre, de Sophie, de Nadia, Angie, Mathieu, Sonia, Natacha, Fred, Fahrid, Wilfried... ; tous ont exprimé avec moi, comme avec d'autres soignants, le nécessaire respect que nous devons avoir tous de la façon dont ils souhaitent être accompagnés ou pas dans leur fin de vie. Il n'y a ni obligation, ni généralités mais bien au contraire une écoute à avoir, au cas par cas, parce que chacun va avancer vers le bout de son chemin avec ses croyances, son histoire de vie, sa philosophie de la vie et donc de sa fin de vie.

En vingt ans, j'ai assisté impuissante à beaucoup trop de fins de vies dans des souffrances terrifiantes, des agonies sans nom, et vu des êtres suppliants que le médecin mette un terme à ce calvaire, cette torture physique et psychologique. De ma propre expérience de psychologue et malgré parfois mon insistance auprès de certaines équipes médicales pour entendre et accompagner ceux qui le souhaitaient afin de mettre un terme, à leur demande, à cette impossible fin, ils n'ont que trop rarement été entendus. Ils ont donc souffert jusqu'à leur dernier souffle, dans leur corps mais aussi parce que cette agonie faisait aussi vivre l'impossible à leurs proches, parfois des enfants encore jeunes, parfois adultes, mais avec ce désespoir de s'infliger et d'infliger aux autres ce bout du bout de la vie avec les pauses respiratoires, les sensations d'étouffement, les douleurs fulgurantes, l'amaigrissement si douloureux, la perte même de l'image d'eux-mêmes.

Certains, au contraire, voulaient combattre la maladie jusqu'au bout, grappiller ces instants de vie précieux, lutter même dans la douleur, espérer repousser l'échéance, et eux sont plus souvent entendus, encouragés, valorisés. Comme si vouloir mettre un terme à cette fin de vie d'atrocités était un abandon du combat, comme si, ceux qui osent demander que le calvaire s'arrête n'étaient pas assez courageux.

Qui sommes-nous pour les juger ? Qui, et de quel droit ?

Si j'ai adhéré à l'ADMD c'est pour ce respect total de l'être humain, quel que soit son choix mais justement en respectant le fait qu'il puisse avoir le choix, un choix bien plus difficile que certains ne le pensent, bien plus courageux que certains prétendent mais peu importe, personne ne devrait avoir à se justifier de quitter la vie quand il juge le moment venu.

Valérie Sugg, humaine, citoyenne et psychologue en cancérologie et écrivain.


Là, j'ai comme un poids sur l'estomac.

www.admd.net

l'être humain est ainsi fait!

en règle générale, quand tout va bien, qu'on est attaché à la vie ou qu'on ait la trouille de passer à autre chose, on se dit que "chez ces gens là" qui veulent en finir, "ce n'est pas ainsi que les hommes meurent "et ça fout la pétoche de penser qu'on puisse s'en passer et trépasser!

ça fout autant la trouille que le comportement et les moeurs des étrangers, d'une autre couleur, qui causent pas pareil, qu'ont -ou n'ont pas- un autre dieu, jusqu'à ceux du village voisin.

et quand on a peur, on cogne, au physique ou au mental!au mieux on nie le pb!

va falloir encore enfoncer le clou, on n'est plus très loin, courage

Tout en trompétant LIBERTE EGALITE FRATERNITE. :mrgreen:

Comme aurait dit Zazie: "Mon cul, oui".

On devrait avoir le droit de court-circuiter la nature quand elle se traîne, qu'elle finasse,
qu'elle nous mène en bateau alors que le terme du voyage est connu.

Hugh !

Droit que s'octroyait la nature quand la médecine n'avait pas encore fait les "progrès" de maintenir en vie
des organismes épuisés.

Pfffttt ! La nature n'est pas et n'a pas toujours été douce pour le moribond. Ce n'est pas elle qui souffre mais le gras bataire amaigri !

Ce qui me surprend toujours : des personnes disent qu'elle veulent mourir quand elles sont malades et finalement, une part d'elles s'accrochent à la vie, on voit bien que le corps n'en peut plus mais ...
C'est tout à fait compréhensible d'en avoir marre ... et d'un autre côté de chercher à gagner du temps. L'être humain est très paradoxal et je suppose que lorsque l'heure arrive de partir ce n'est pas donné à tout le monde de s'en aller serein.

L'important c'est pas que celui qui s'accroche nous étonne, c'est que celui qui ne veut pas s'accrocher puisse se décrocher. On est bien d'accord ?
C'est comme pour l'avortement, personne n'est obligé de se faire avorter parce qu'une loi existe.

Salut à toustes....Bien d'accord, la loi garantit la liberté pour tous donc pour chacun. La fin de vie, nous ignorons comment sera la nôtre et comment nous réagirons au moment suprême, si toutefois nous avons la conscience active pour faire un choix. S'en remettre à quelqu'un d'autre est lourd et demande une confiance absolue. C'est aussi un choix.

A la réflexion le titre de cette rubrique, "loi sur la fin de vie", c'est quand même un peu bizarre, non?
comme si une loi réglait tout! ça se aurait quand même, on en fait tellement et pourtant ça le fait pas.
Il y a même tout un tas de corps de métiers qui vivent (=gagnent du pognon) en l’interprétant.
enfin, bon, moi je dis ça, mais.............

La seule loi qu'on aimerait sur le sujet concerne la liberté pour chacun de choisir le moment de partir, sans avoir à se faire violence ou demander à d'autres de le faire, ce qui peut les mener en tôle. Pour le reste, on s'en remet aux corps de métiers qui gèrent. Quant aux divers aléas de notre fin de vie individuelle, inch Allah..

Une loi ne règle rien d'autre que le droit de faire un choix. La fin de vie, l'avortement et bien d'autres domaines sont des choix individuels qui relèvent de nos convictions philosophiques. Une loi c'est la liberté collective qui permet la liberté individuelle.
Il se peut, tout dépend des circonstances, que nous demandions à un(e) autre de faire le pas SI on ne peut plus le faire soi-même, avec son accord évidemment. Une loi sur la fin de vie devrait permettre ce cas.
Exprimé ainsi, cela peut paraître "simple". Si jamais je suis en demeure de le faire...c'est moins simple.

Si jamais je suis en demeure de le faire...c'est moins simple.

Heu… je ne comprends pas.

Il veut dire qu'il n'est pas sûr d'être en demeure de le faire. Ce qui sera alors moins simple.

Merci Marie_ May....
CQFD ! la véritable confrontation c'est lorsque l'on a soi-même à prendre une telle décision.

La France, qui se croit le pays le plus avancé du monde, bloque encore une loi de liberté,
aveugle qu'elle est sur les grandes souffrances et les agonies difficiles,
sourde qu'elle est aux cris qui en montent et l'épreuve qu'elle impose à la famille.
Elle préfère "offrir" le droit à se taire, par une sédation profonde.

Je suis très en colère et j'ai honte de nos politiques qui font les paons, sans entendre la réalité du problème.
Pour l'écrasante majorité d'entre eux, ils ignorent ce que demande exactement l'ADMD,
et défendent en fait leur opinion personnelle (c'est leur droit).
Très mauvais démocrates, alors que, je le dis et le répète, par sondages, 89 ou 90%% des gens souhaitent pouvoir en profiter
dès lors que la maladie leur impose des soins désormais inopérants et des souffrances intolérables.



Aujourd'hui ou demain, paraît le livre du Dr Yves de Locht, médecin belge de 72 ans qui pratique l'euthanasie et notamment pour des Français.
Son interview:

https://www.lexpress.fr/actualite/socie ... 34475.html



Et le message que je viens de recevoir, issu de Bernard Senet, médecin à Avignon.

YVES DE LOCHT, UN MÉDECIN BELGE TRÈS ENGAGÉ DANS LA FIN DE VIE NOUS LIVRE SES SOUVENIRS ET SES PENSÉES DANS "DOCTEUR, RENDEZ-MOI MA LIBERTÉ », UN LIVRE QUI PARAÎTRA LE 13 SEPTEMBRE AUX ÉDITIONS MICHEL LAFON.
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Chapeau pour Yves de Locht !
Notre première rencontre date de 2005 à Toulon. Assis sur une tribune derrière la même table, tout aurait pu nous séparer ; médecin des villes, à Bruxelles et médecin des champs, en Provence, Yves avait commencé à accompagner activement des patients dans la mort depuis la loi Belge de 2002 et je témoignais le faire illégalement depuis longtemps. Yves nous a raconté ses premiers accompagnements avec l'humilité et l'humanité qui le caractérise, il n'a pas changé depuis et accepte toujours d'aider. Chaque fois, c'est à la fois un enrichissement moral car ceux qui décident de partir montrent leur courage et leur capacité de faire accepter leur geste à ceux qui les aiment, c'est aussi une souffrance pour celui qui pratique ce « dernier soin ».
Yves de Locht n'est pas le seul médecin à pratiquer de interruptions volontaires de la vie, il est un de ceux qui en témoignent le mieux, au plus proche des patients, avec respect et attention, sans compassion mielleuse. Si la France se dotait d'une loi nous autorisant à répondre à cette dernière demande, nous aurions certainement la surprise de voir que de tels soignants existent aussi chez nous. Le Dr Yves de Locht, légaliste et humain, restera un exemple.
Bernard Senet
Bernard Senet est médecin généraliste près d'Avignon. Il se bat depuis de très nombreuses années pour que soit votée une loi qui autorise l'aide active à mourir.
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Un court extrait du livre à paraître :
" Il faut l'accepter : il n'est pas toujours possible de guérir. Chacun des patients que j'ai aidé à mourir a forgé ma conviction : au-delà d'un certain seuil, la souffrance ne doit pas se prolonger. Le "dernier soin", comme j'aime l'appeler, fait partie de ceux que le médecin doit dispenser à celui qui le réclame. Ce n'est pas la vie que j'abrège, c'est l'agonie. "
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Yves de Locht sera interviewé à la radio et à la télé dès le mardi 11 septembre et ses interviews seront aussi publiées dans la presse écrite.
Voici les émissions où il sera reçu cette semaine, à l’occasion de la parution de son livre.
11 septembre :
RTL : Marc-Olivier Fogiel . Émission "On refait le monde" 18 H - 20 H
France info : Interview en direct de 19h10 à 19h19
12 Septembre :
Le Parisien : article de Marc Payet dans le journal
France 5 : Émission "Le magazine de la santé" de 13H35 à 14H35
RMC INFO :. Émission "M comme Maïtena" Maïtena Biraben de 14 H à 16 H
12 Septembre ou 13 Septembre :
L’OBS : Parution d’une interview sur leur site ou dans le journal
14 septembre :
RMC INFO : (radio) + RMC STORY : (télévision) Émission « Le grand oral des grandes gueules »
Plateau en direct de 11h à 11h35.
15 septembre :
France 5 : Émission "C à vous" à 17 H
Ne ratez pas l’occasion d’écouter ce que cet homme a voulu partager avec nous.

Le collège décision du CHOIX

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Des nouvelles du comité d'éthique.
Ethique, mon cul.
Excusez la grossièreté qui m'échappe parfois, dans la colère, la rage, l'impuissance, le sentiment d'injustice…


viewtopic.php?f=2&t=1358&p=90058#p90058

sais pas si c'est la bonne rubrique, mais il y a tout de suite l'installation de l'expo "fusillés pour l'exemple" et la présentation théâtralisée du livre "Principes élémentaires de propagande de guerre" de Anne Morelli, prof à l'univ libre de bruxelles, et ou s'il vous plait? au temple local