ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Pour les sols très appauvris pourquoi ne pas s’inspirer du ZAÏ, une pratique culturale de l'Afrique de l’Ouest ?
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https://www.google.fr/search?q=zaï&ie=U ... 8P4aKLNuYA

https://www.cariassociation.org/content ... AD_Zai.pdf

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Sans le savoir, je pratique cette technique depuis très longtemps -18 ans pour être précis- dans mes principales plantations et semis au potager mais également au verger pour les petits arbustes fruitiers.
Ainsi, pour les courges, courgettes, concombres, poivrons, aubergines... je fais des trous de 30/40 cm de profondeur sur un diamètre de 50 à 80 cm, au fond duquel je pose du compost, légèrement recouvert de terre et puis je sème sous cloche, je répartis la terre tout autour de l'excavation, n'ayant pas vraiment de pente. Je pratique aussi en ligne pour les semis en pleine terre, je fais un rayon de 15/20cm de profondeur sur 20 cm de large environ, je saupoudre du compost, du marc de café et je sème directement dessus puis tasse très fort, arrosage en pluie au départ pour "cimenter" le rayon. Tous mes semis en pleine terre sont faits de cette manière. Je viens de semer mes navets d'hiver de cette façon. D’ici 2 ou 3 jours je vais faire ainsi pour la mâche. capter l’eau d'arrosage ou de pluie c'est effectivement très efficace.

Il me semble que c’est une méthode économe sauf en main d’œuvre (moi qui ne supporte pas les chaleurs d’ici, j’ai du mal à imaginer les efforts d’un Africain devant travailler à la houe sous les températures très largement supérieures de la zone sahélienne).

Elle évite le « gaspillage » de compost et de « poudrette » (terme africain employé pour désigner un mélange d’épluchures et de fientes diverses) en les assignant à l’usage d’une plante plutôt qu’en les mélangeant uniformément au sol. Pas de dispersion des éléments nutritifs.

Elle vise une meilleure utilisation des eaux de ruissellement dans des pays qui connaissent la sécheresse. L’idée de constituer un petit barrage en croissant de lune disposé en tenant compte de la déclivité est notable. Et certains complètent le dispositif par des alignements de pierres « pour faire barrage ».

Elle tient compte de la présence et de l’utilité des termites (avec leurs galeries et leurs travaux sur les matières organiques) qui seraient si ma mémoire est bonne l’équivalent en zone tropicale de notre faune du sol.

Et C’est un peu comme si l’on cultivait en pot ! :lol:

à l'inverse, en fonction de la croissance des légumes, je creuse le rayon entre les rangs en buttant le rang de légume. Je pratique ainsi par exemple pour les poireaux, céleri-rave, entre autre. L'arrosage vient plus directement sur les racines et le buttage protège la plante. Pour le poireau spécifiquement, je plante au fond d'un rayon bien arrosé sans reboucher le trou du plantoir, le premier arrosage se charge de le faire.
C'est un travail de préparation au départ, mais l'économie d'efforts vient ensuite.