ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Joliiiiiiiiiiiiiiiiiii

AHHHHHH ....merci Singette .J'imaginais déjà ta maison du midi mais c'est encore plus joli que dans mon imagination .Une maison comme je les aime et la glycine ....qu'en dire ? sinon soupirer d'envie :roll: .
Un plaisir que tu te sois décidée à ouvrir ton blog .Il me tarde que tu parles de ton jardin de montagne car je le connais et ta terre ressemble à la mienne .

La beauté de cette eau. Ça me fait repenser à cette calanque du Trayas (83) ……

Après deux jours de balades vers des sommets et des cols queyrassins, quelques courbatures plus tard, je continue vite à vous dire, car j'ai la mémoire courte, et je vais oublier … ma jungle !
Parce que cette année, faire le jardin dans le sud a été plus éprouvant que les autres années : d'abord on se serait crus sous les tropiques : humidité et chaleur conjuguées l'ont rendu tellement content, qu'on s'est fait très vite déborder !
On avait, comme tous les ans attendu les derniers assauts de mistral de printemps pour planter les tomates à mi-mai – les plants généreusement donnés par Lavande (qui fait de très beaux semis, très soignés … pas du tout comme moi !) .
On avait mis les piquets d'angle et celui du milieu, gros, solidement enfoncés à plus de 50 cm de profondeur, et ajouté les cannes intermédiaires. Au début, à côté des plants de tomates de 30 cm de haut, les piquets de… 3 m, c'est un peu curieux… sauf que maintenant, en septembre, il faut prendre une échelle ou un grand escabeau pour aller cueillir les tomates !!
Au début du jardin, les piquets étaient toujours trop courts, et pas assez costauds, le vent cassait tout – même en été, il souffle parfois à 100 km heure ! Maintenant on installe une solide défense dès le départ !

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En mai, on a ajouté assez vite 2 pieds d'aubergines, deux pieds de poivrons, un pied de courgettes, plants de persil et de basilic, 2 ou 3 choux, 2 céleris, et dans les deux carrés côté garage, 2 plants de courge butternut , 4 pommes de terre, et des semis de salade et de radis.
Dans ce jardin en rectangle, il y a aussi en bordure nord et sud des fraisiers (de Volubilis, de son ancien jardin de Luxey) très prolifiques – (cette année, on en a mangé sans arrêt entre avril et mai )– , des aromatiques ( menthe, sarriette (thym citronné qui résiste au vent salin), ciboulette, poireaux perpétuels) , des salades toute l'année : monz'homme sème et repique de la salade en permanence – c'est ce qu'il croit être autorisé à faire tout seul … !
(Il faut dire qu'il n'arrive pas à se souvenir des plantes et confond facilement – dit-il - tout ce qui pousse, sauf la salade !!
Comme ça, c'est moi qui désherbe, trie, décide ce qu'on garde, ce qu'on enlève !!
On a d'éternelles – sempiternelles devrais-je plutôt dire – discussions…. Ça occupe! Fin de la parenthèse)

Cette année, mai avait bien commencé, et nous sommes partis à l'aise début juin à la montagne, jardin rangé, pelouse tondue, fleurs et massifs en forme et en état …

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En juin, je ne sais pas si vous vous souvenez, tout le monde a poussé un ouf de contentement, les pluies de printemps s'éloignaient, enfin la chaleur !!! Oui, mais dans le sud sols gorgés d'eau + chaleur = tropiques !!!

Le retour début juillet fut dur : quand je dis "jungle", je suis presque en dessous de la réalité : d'abord, pour rentrer la voiture par notre portail, histoire de la vider – il a fallu aller chercher un sécateur : la glycine avait traversé le passage et partait chez la voisine !
La pelouse faisait 30 cm de haut, et le jardin n'était qu'un grand et gros tas vert !! Ca avait tellement poussé qu'on n'y reconnaissait rien! Le ricin, plus de 4 mètres ….
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Quant aux fleurs … il n'y avait presque plus d'espace pour passer !!
Les courges du carré étaient dans la pelouse, et en y regardant bien, il y avait aussi des courges venant du carré central … où je n'en avais pas mis !!

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J'ai mis deux jours à comprendre ce qui s'était passé : en fait la chaleur a provoqué une sortie incroyable de graines : pépins de courges, graines de tomates dans le compost épandu au printemps s'en sont donné à cœur joie !
D'ordinaire ne ressortent que les tomates cerise – j'en ai dans mes potées, et je les donne aux copains qui n'ont pas besoin d'en acheter ! Cette année : deux pieds de Cœur de bœuf, deux pieds de Monfavet, des cerises cocktail jaune, des prunes noires … Bref je n'ai laissé des "daveni" que un pied de chaque pour que les poivrons et autres aubergines puissent avoir de l'air – du coup je me suis retrouvée avec 17 pieds de tomates au lieu des 10 ou 12 habituels !! Les choux, cèleri, salades étaient enfouis, sous une montagne de végétation presque impénétrable !!

J'ai mis une bonne semaine pour faire le ménage : le compost (cube de 1 m3 en plastoc noir) n'a pas pu tout absorber, et on a emporté 3 grandes remorques de déchets verts bourrées à craquer : aussi bien les plants arrachés – qui mesuraient tous au moins déjà 1 m de haut, les courges coureuses, les ostéospermum et les mirabilis débordants, les pieds de sauge ananas et officinales qui faisaient plus d'un mètre cube chacun, la taille d'été de la glycine, des deux rosiers et du bougainvillée , des ipomées grimpées dans le mimosas ou dans les lauriers du voisin et qui commençaient à coloniser le jardin du milieu ….


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J'ai eu l'impression de ne pas y arriver, tant il y avait de végétaux….
Le résultat de tout ça c'est quand même une production un peu bizarre, car en juillet il a fait trop chaud, donc peu de pollinisation, beaucoup de fleurs mâles aux courges les fleurs d'aubergine et de tomates qui séchaient sur pied….
Malgré l'arrosage par aspersion à 2 heures du matin toutes les nuits et le paillis épais partout, ce temps peu adapté n'a pas été chouette jusqu'à fin août – nous sommes certes partis presque 3 semaines en deux mois, mais notre présence n'y aurait rien fait de plus ! Sauf peut-être de limiter les débordements de tomates et courges !

Et dans tout cet amoncellement, la production n'a pas du tout été à la hauteur ...
Entre juillet et août, production de tomates peu intéressante – juste toutes les cerises (jaunes, prunes noires (excellente) , quelques échantillons de chaque et presque plus abondante sur les pieds poussés tout seuls … Arrêt complet entre le 15 août et le 1er septembre … Je ne sais pas si les quelques vertes qui avaient semble-t-il recommencé, vont murir ou non !!
Deux grosses courgettes – à mi-août !
Mais des courges genre hybrides entre courges Longues de Nice vertes et Butternut – on n'a pas encore gouté, j'espère juste que ce sera mangeable autrement qu'en soupe !!

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La seule vraie récolte :
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Quelques patates, deux ou trois aubergines (l'an dernier presque 10 kgs!), deux poivrons, deux énormes "courges de Louis" – variété courge grimpante dite Sicilienne : le pied colonise le rosier arbuste et …le toit du garage !

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Les aromatiques se sont bien défendues couvertes qu'elles étaient par tout le reste …
Finalement cette jungle s'est autoprotégée de la chaleur , mais c'est franchement surprenant , et la cueillette s'avère … pour le moins compliquée !

Verveine :
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Poireau perpétuel :
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On est à la montagne, maintenant, on a de nouveau abandonné pour un certain temps ce jardin exubérant, un peu plus lisible ... espérons qu'il va se maintenir, sans de nouveau nous refaire le coup de juillet !!

C'est fou de voir à quel point la végétation des plantes est mal partagée. Ta surabondance de vert me fait rêver, elle me manque cruellement.

Je ne savais pas que le Ricin atteignait une telle hauteur, on dirait pratiquement un arbuste. Ne me dis pas qu'il est vivace ?

Je comprends ton désarroi, Chichinette, alors que tu n'es qu'à 200 km de moi à vol d'oiseau - en traversant la mer - et aussi dans une région du sud !!
Mais je te rassure : les copains que l'on a dans l'intérieur des terres - ne serait-ce qu'à quelques kilomètres - ont des problèmes d'aridité semblables aux tiens - Nous, c'est parce que nous sommes à 50 m à vol d'oiseau du bord de mer , et que le jardin est enserré entre d'autres jardins et/ou maison ... pour certaines choses , il nous faut bien réfléchir où on plante, car le soleil n'est pas forcément là à la bonne heure .... Les clôtures font de l'ombre, les arbres aussi, les maisons aussi - d'où ce vert, parce que finalement le jardin est ombragé ; le deuxième facteur est la rosée , très importante ... si monz'homme tond la pelouse un jour normal, avant midi, il fait des ... épinards !
Je suppose que tu n'as que très peu de rosée, sinon tu pourrais peut-être la récupérer ?

Le ricin - euh, c'est gélif quand même - l'hiver dernier , il n'a pas fait froid, donc celui-ci, qui était déjà grand l'an dernier (1,80 m) a bien continué à profiter de la chaleur et de l'humidité - mais c'est un arbuste creux, et au premier mistral un peu froid et violent , ça casse, et ça meurt ... On en garde rarement d'une année sur l'autre - celui-ci est exceptionnel !
Par contre , il en repousse tellement, qu'on n'a pas de mal à en avoir chaque année, presque où on veut !!
Sinon j'arrache à tour de bras !!

Ton reportage laisse songeur ...j'ai des amis qui habitent dans ton secteur dont le jardin s'apparente plus à celui de chichinette .Tu es vraiment dans un micro climat étonnant .Quand je pense que dans les Alpes nous ne savons pas ce qu'est la rosée :o
Mes tomates ont l'air d'apprécier de vivre chez toi car les miennes issues pourtant des mêmes plants , n'ont pas du tout la même tête :lol: Je vois que tu as une bonne production de "marizol gold cherry" cette petite tomate jaune , très douce .Elle est aussi très généreuse ici .
Mr L. est moins fatigué et espere avec moi , que nous puissions fixer une date pour que vous puissiez venir nous voir .Je t'ai préparé les plants de groseillers pour volubilis .J'ai Un casseiller mal placé au milieu des coretes du japon , le veux tu ? ou volubilis ?

Oui, oui, Lavande, trop contente que M. L aille mieux !
Je t'appelle dès demain, dès qu'on a un peu nos plannings (je t'expliquerai ...) !

La rosée, eh! oui, ici , il n'y a pas non plus, dans la montagne .. d'où la sécheresse de cette année !

Ton récit et tes photos laissent pantois ... ( De mi-juin à fin juillet, j'arrosais matin et soir, pour retrouver les plantes la tête en bas 10 heures plus tard...!)
L'asperseur fonctionne combien de temps chaque nuit ? Je demande, car ton zome pourrait peut-être réduire un peu le temps, que l'arrosage soit moins long, donc moins d'eau ? Car avec une pareille sècheresse, avoir une telle jungle, c'est p't'et ben que c'est trop arrosé ?

20 minutes, à 2h du matin .... en juin , mais pas en juillet, puisqu'on était là ! J'ai arrosé au pied , la plupart du temps ...
Le problème, c'est que si on met plus court et qu'il y a du mistral derrière, tout sèche instantanément !!
On a a tout essayé, et quand on part, la seule solution, c'est 20 minutes ... qui ne met que 2 cm dans le pluviomètre !!

En juin cette année, ça a quand même été spécial ! On a eu une conjonction du plusieurs facteurs, c'est la première année que c'est à ce point ; mon explication à moi vaut ce qu'elle vaut , mais rien n'avait poussé AVANT : pluie, froid, mistral ,soleil brutal ... Je pense qu'en juin , tout a explosé d'un coup !
Les tomates ont mis 3 semaines pour grandir de 5 cm en mai avant qu'on parte , d'où cet effet très bizarre ...

Tu n'as pas montré tes cannes (ortho ? ) et ta collection de pots sur la terrasse avec les succulentes, et tes citrons. Et je voudrais voir comme il faut tes carrés, de près.

Ce soir, mais faut que je recherche les photos de l'an dernier , j'en ai fait peu ou pas cette année !

Il me semble que les cannes, tu dois les voir sur une des photos que j'ai mises ; mais elles sont "petites", cette année, car on avait fait intégralement ratiboiser ** le cannier au début mai , et "descendu " le socle d'au moins 40 cm ... J'avais d'ailleurs peur qu'elles ne repoussent pas, malgré les assurances de notre copain élagueur... En fait elles sont reparties en juillet et maintenant elles sont déjà à 3 m !!
** C'était nécessaire, car les cannes étaient beaucoup trop serrées et trop hautes (plus 6 m de haut ) , faisaient beaucoup de bruit avec le vent et gênaient vraiment les voisins, en plus on n'arrivait plus à en prélever de grosses - qui nous servent à tout !! Les cannes de Provence, il parait que même arrachées au bulldozer, elles repartent, le moindre petit bout reprend !! Moi , je les aime bien, car l'extrémité est tellement souple, que ça nous permet de "voir" quand le vent se lève, c'est le tout premier végétal qui bouge !!

Volub', je te remets "la' photo où on aperçoit dans le coin en haut à gauche, derrière l'échelle la repousse des cannes de cette année :

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Jolie, la photo des volubilis dans le laurier...

Quand j'ai lu que tu avais débarrassé trois remorques de verdure, j'ai pensé immédiatement à Chichi... la vie est mal foutue, tout de même!

Désolée, frangine, mais je n'ai pas retrouvé de photo des cannes grandes !!! Je n'ai jamais du les photographier ... faut dire que c'est aussi le coin "bazar" du jardin , où il y'a les sacs de fumier en attente , les vieilles tuiles, les vieux vélos, les pots de fleurs vides, etc... !!!!

Pour le reste , je mettrai des photos au fur et à mesure ... Depuis deux ans, travaux obligent, j'ai peu de photos du jardin -
(Je ne vous ai pas redis que en 2013 et 2014, on a passé deux ans à refaire intégralement la maison du Brusc, qui a cent ans, et qui tombait un peu en ruine ... Ca nous a beaucoup occupé en plus de nos activités habituelles, jardins, petits enfants, enfants, voyages , parents, etc.. etc...
Du coup les photos , j'ai toujours fait très vite, et pas dans un but précis , donc, c'est difficile de faire du reportage organisé !! )

Là il faut que je vous fasse un rapide topo sur ma merveille de montagne !

Au Brusc... ? c'est pas à Six-Fours que tu as ton petit chez-toi?

Si, si, Marie-May, mais Le Brusc est un hameau de la commune de Six Fours ... rattaché après guerre, c'est resté malgré un petit village en soi - ce qui n'est pas désagréable - il y'a encore quelques petits pêcheurs professionnels, et peu d'attraits pour les touristes ! En tout cas moins que Sanary, qui a 5 km essaie de devenir le St Tropez local ... Au Brusc , il n'y a qu'un hôtel, quelques chambres d'hotes, surtout des locations dans des villas, pas de ciné, pas de boites de nuit, deux trois bars .. Mais même l'hiver ce n'est pas trop vide, car c'est un village dortoir de Toulon (15 km) et beaucoup de gens qui y travaillent habitent là -
La maison de monz'homme est celle de sa famille maternelle , et date de 1900 !

ok. Quand j'étais petite, j'avais vécu quelque temps avec mon papa dans un autre Brusc un peu plus haut, dans le Var, je crois. Ça grimpait sec. Et on y récoltait de la lavande.

Je connais un couple d'anciens potes à Six-Fours, mais ça ne doit pas être des voisins à toi, ils habitent assez près de la plage pour y aller à pied.

Et puis tu sais, il y a ... 6000 habitants en temps normal, 20000 l'été !!
D'ailleurs l'été je ne sors de mon jardin que si j'y suis impérativement obligée !!
La plage, jamais, sauf en cas de petits enfants ..

Je me souviens y avoir été en visite avec les miens quand ils étaient petits, on s'était baigné sur une plage naturiste. Et c'était rigolo, parce qu'il y avait un vendeur ambulant qui passait d'une plage à l'autre et qui enlevait juste son short et son slip en venant chez les naturistes... il devait penser que ça faisait vendre! Il était assez marrant avec son t-shirt, son chapeau et les fesses à l'air... :lol:

Ben , plage naturiste, il n'y a plus du tout , depuis les années 90 dit monz'homme !

Et les marchands de glace, je ne crois pas qu'il y en ait : sur la toute petite minuscule plage du Brusc, ils ne pourraient pas circuler - les serviettes de plage sont à 5 cm les unes des autres ... même que les enfants râlent, car ils n'ont même pas la place de faire un château de sable !
Et l'an dernier, mon fils, à la plage avec ma petite fille 4 ans, s'est fait réprimander par le maitre nageur de surveillance parce que ma petite puce n'avait pas de maillot de bain , à 9 h du matin !! C'est malin, parce que cette année, du coup , elle voulait un maillot "entier" , comme mamie !! Débile, l'époque, je vous dis ....

Oui, c'était il y a vingt ans au moins (plutôt trente d'ailleurs... je le vois, mais je ne sens pas mes enfants vieillir). Ce maître nageur, j'espère que tu l'as renvoyé à ses chères études...? Je sais bien que les seins nus sont passés de mode, mais que les bambins ne puissent plus se baigner tout nus sans subir de réflexions stupides, ça me révolte, tout simplement. Il ne faudrait pas trop subir sans réagir.

Je découvre seulement ton reportage photo sur ta jungle. C'est bôôô!
Si! Si!
Même si ça peut compliquer l'existence, j'aime bien quand le jardin prend ses aises. :D
Hors chiendent. :mrgreen:


Et puis…petit vague à l'âme en lisant le mot "frangine".
J"aurais tant aimé avoir une sœur avec qui partager l'amour du jardinage.
J'ai failli, mais elle est morte quand j'avais trois ans, à 4 mois et demi.
C'est aussi la raison pour laquelle le décès de Floradiane m'avait tant touchée,
alors que nous ne nous connaissions que par la Gazette interposée.
Si ça se trouve, ma sœur aurait préféré voyager ou vivre en appart en ville!

Profitez donc bien, les frangines jardinières et tous ceux qui ont la chance de faire de même.

Ah... une sœur, qui viendrait m'aider à ramasser mes haricots verts...!

J'en avais une. Mais d'abord elle était bien plus âgée que moi et me traitait plutôt en mère qu'en sœur.
Et puis elle avait trouvé moyen d'aller vivre aux USA.
Alors, pour les haricots, c'était pas commode!