Bizarrement , mon père de 96 ans n'est pas du tout traumatisé par les décés de ses connaissances
Toute la différence avec ma tante qui est une spécialiste pour voir le côté sombre des choses, les mettre en lumière et bien touiller.
Pas comme les Japonais qui sont éduqués à ne pas "rajouter du malheur au malheur".
Sa tendance naturelle la pousse à l'apitoiement (par projection souvent) et à l'auto-apitoiement.
"J'ai pleuré! Mais j'ai pleuré!".
Et moi:
"A croire que ça te fait du bien".
Ceci dit, quand elle n'est pas là-dedans, elle peut être très intéressante et très drôle, si! si!
Sa sœur, ma mère était un prototype de l'opposé: surtout ne pas se laisser aller, surtout, ne rien montrer des difficultés, surtout ne pas étaler d'émotionnel, quitte à faire de la rétention. C'était pas vraiment mieux!
Du coup, en fin de vie, ma mère ne supportait plus sa sœur et ne voulait plus la voir: "Elle me fatigue, mais elle me fatigue!".
Et moi, bien sûr, entre les deux. Merci les nanas! :lol: