En ce qui me concerne, c'est le fait qu'Il ait écrit, professé qu'un certain type d'agriculture était à la fois propre et rentable
- c'est le genre de chose qui nous rassemble, n'est-ce pas - sans y arriver avant une quinzaine d'année et maintenant,
sans même être agriculteur
Il n'a jamais été agriculteur, sinon ouvrier agricole à son arrivée en Ardèche, il a juste cultivé pour sa famille.
Qu'il ait mis du temps pour arriver à mettre au point quelque chose me semble tout-à-fait normal.
surtout sur cette terre ardéchoise abandonnée des plus ingrates et qui avait fait fuir les jeunes, parce qu'ils ne pouvaient plus y vivre.
En matière de terre, on sait bien que rien ne va vite.
Je l'ai entendu affirmer qu'on pouvait vivre sur ce genre de terre, à condition d'avoir au moins un hectare de terrain,
qu'un des deux du couple fasse un mi-temps à l'extérieur et que la famille vive simplement.
Eux sont restés plus de dix années sans eau ni électricité!
Ils ont quand même pu élever cinq enfants dont je crois me souvenir qu'ils ont tous fait de la musique
(c'est génétique). Et certains des études, enfin, au moins sa fille Sophie, à qui on reproche aussi son école Montessori.
J'ai regardé une grande partie de la vidéo Mallet.
La réflexion est à entendre mais j'ai pensé à plusieurs reprises: pinaillage, intellectualisation…
et excusez-moi l'expression- "enculage de mouche".
Je ne parle là que des propos concernant le reproche sur la dénomination d'expert agricole.
Mallet reprochant le manque de critères scientifiques.
Mon grand-père était un expert de la culture des orangers( puisque chef de culture en Espagne)
et en jardinage potager. Un expert en matière de santé et de soins, puisque les gens du village venaient le consulter
quand ils n'avaient pas de sous (il refusait) ou que le médecin avait échoué.
Et pourtant il était analphabète.
Bref, il y a expert et expert.
Ce qui compte n'est-il pas le résultat concret?