Mon coup de gueule du moment

[Claude]

Tu as raison, MM, je te prie de m’excuser. aujourd’hui, je ne sais plus TB où j’habite.


Je n’ai pas envie de me lancer en ce moment
dans un débat sur la meilleure façon d’atteindre l’intérêt collectif.
J’ignore pas mal de choses comme la génèse de doctolib.

Pourquoi les services de l’État n’ont-ils pas réalisé cette application d’analyses de l’épidémie puis pour trouver des RV Covid (j’ai pas les noms en tête, désolé) qui ont rendu bcp de services qui ont été créées par une seule personne, un informaticien de 25 ans sur son temps de loisir ? Ce n…est pas une question de salaire !

[Marc]

La liberté c'est celle de ceux qui s'octroient des droits indus; c'est comme l'argent, c'est toujours chez les autres que l'on se sert.
Tu mélanges beaucoup de choses et au final on ne sait plus trop de quoi tu parles.

Échapper à la solidarité collective n'est pas nouveau, la bourgeoisie est fermée à tout ce qui n'est pas pour elle-même, bien qu'elle fasse des concessions uniquement dans le but de conserver son pouvoir. Au stade avancé où nous en sommes, c'est beaucoup plus visible par beaucoup de gens. Bien entendu il y aura toujours des miettes pour ceux qui se croient de leur bord, ils seront aussi lésés et finalement déclassés. Mieux, ils réagissent.

La FI participe à quel type de concert ? Ce sont des affirmations complètement gratuites dont tu es de plus en plus coutumier Claude.
Visiblement, tu n'as jamais écouté directement ou lu les propositions politiques et économiques faites par les différents acteurs de ce mouvement. Elles sont construites par des compétences de différentes origines et articulées pour être équilibrées financièrement, entre autre.
Chaque semaine, chaque jour ce programme se constitue et est proposé à tous. Il semble que cela n'a aucune importance pour toi. Tes références sont sans doutes ailleurs.

Je ne qualifie pas le programme de la FI comme étant le nec plus ultra, mais comme ce qu'il y a de plus réaliste dans la situation globale actuelle.

[Marc]

La marche du 12 juin devra faire des petits, nous sommes bien dans un processus de fascisation, ce n'est pas le moment de gloser sur les libertés, pas seulement.
article de Reporterre :
https://reporterre.net/Pour-les-capital ... uotidienne

[plumee]

J'en ai marre d'entendre dans les médias, depuis pas des années, avant chaque élection, qu'on attend une mauvaise fréquentation.
Même si la désaffection des élections et une réalité, seriner des jours avant que ce sera pire, ne peut qu'induire
dans les esprits déjà peu motivés que, du coup, c'est pas la peine de s'y coller.
Ça s'appelle pas de la contre pub, ça?
Ça me rendrait presque complotiste… :mrgreen:

[Marc]

Les médias principaux sont fidèles à eux-mêmes. ils suivent la même courbe de déliquescence que le pouvoir politique actuel.
Mais bon. Naturellement, il faut prendre de la hauteur pour se donner une chance de comprendre. Des chiffres, je n'en retiens qu'un seul pour le moment : 2/3 d’abstentionnistes ce n'est plus du hasard mais une prise de position politique. Ce n'est pas, à mon avis, un refus de vote, mais un refus de participer à ce qui ressemble plus à un ersatz de démocratie.
D'abord la préparation des élections sur le plan administratif*; la possibilité, malgré la pandémie, de faire campagne avec les moyens audiovisuels pour le faire, de sorte que les intentions des candidats soient affichées nettement.
Ni l'un ni l'autre n'ont été préparés, organisés ou si mal que dans bien des endroits les élections ont subi des anomalies diverses et variées, cela mériterait des annulations de vote dans bien des cas.
Il reste que, c'est mon avis, les représentations politiques, les programmes n'apparaissent pas clairement, ces derniers sont noyés dans une politique de plus en plus centralisée et maintenue par une seule personne, entourée des mêmes : l'Élysée. Le tout, coiffé par un système médiatique plus préoccupé de faire le buz et de l'audimat, pas de participer à un véritable processus d'information.
Quoi qu'il en soit, c'est la représentation politique qui est remise en cause, toutes tendances politiques confondues, qui s'inscrit dans un système qui ne représente plus grand chose. C'est à peine si on se sent concerné.
Revoir le tout sur le fond. Cela ne tient qu'à nous.

___________
* J'ajoute que dans mon bureau de vote, beaucoup courriers sur les élections ne sont pas arrivés dans les boites aux lettres, j'ai envoyé à la préfète d'Indre et Loire un rappel pour le lui signaler, la considérant comme responsable de la situation....Aurai-je une réponse ?

[Claude]

Marc dit des choses vraies.

On vit dans une curieuse démocratie et dans un pays compose de citoyens devenant de plus en plus droitiers.

Deux tiers d’abstentionnistes c’est en effet un véritable « fait » politique
mais le sens que tu lui donnes, Marc, est bien trop optimiste.

La forme prise par les diverses oppositions faite de postures diverses
ne relève pas le niveau de compréhension et donc l’éducation des électeurs.
Les électeurs doivent améliorer leur niveau de compétences.

[Claude]

Faut que je cherche à comprendre la raison du non désistement — à premiere vue etonnante—
de Felizia, arrivé en 3° position en paca.

[Claude]

Ma colère contre les émissions de France5 qui ne diffuse plus que des best of pendant les plus de DEUX MOIS de vacances estivales. Purée, ils pourraient s’organiser autrement !!!!

Ça merdoie.

[plumee]

A mon avis, la désaffection pour les élections, me semble liée au fait qu'on élise le président au
suffrage universel.
Les votes devraient partir de la base: le peuple élit les maires, qui élisent les députés, qui élisent le président.
Alors que là, tout marche au bla bla bla et à l'égo.
Sûrement pas l'idéal, mais, à mon avis, bien moins pire.

J'avais dû vous anecdoter la réflexion d'une amie de ma mère, lors de l'élection présidentielle Giscard/Chirac:
"Pas question de voter Chirac" avait-t-elle sorti.
Pourquoi?
"Parce qu'il a un bien trop grand nez". :mrgreen:

Tout était dit.

[Marc]

Non Claude, je ne suis pas optimiste.
L'offre politique dans ce dédale est rendue diffuse par un système médiatique qui n'est soucieux que de son image, les "journalistes" (faut-il utiliser ce qualificatif pour eux ?) sont devenus des stars et défendent leur bout de gras. Ils ont leurs préférences et flairent les bons mots, les bonnes affaires, préférant abêtir le débat politique et culturel plutôt que de le rendre intelligible et constructif (il y a toujours des exceptions n'est-ce pas, mais tant que cela restera des exceptions, ça les rassure)

J'ajoute à cela que le gouvernement et ses affidés avec la tête de file qu’est Macron contribuent à obscurcir le débat, font des choix politiques de classe sociale nantie avec quasiment tous les pouvoirs à leur disposition.

Et puis il faut bien le dire, dans cette salade informe, le débat politique à gauche est inaudible, noyé entre les compromissions et le manque de clarté dans de nombreux choix. Là je parle de tout le monde.

Quelle offre politique à gauche peut intéresser, voire séduire les Français, depuis une quarantaine d'années ?

Que d'espoirs déçus et dont les effets pervers sont assimilés à ceux de la droite qui, elle, défendra toujours ses intérêts propres (en toute logique d'ailleurs) Les Macron, Le Pen et Bertrand et autres surfent sur ce registre...

Alors on rentre chez soi en se disant qu'il n'y a rien à faire ? Ce sera pire et ça va devenir pire.

Je soutiens toujours LFI, même si j'ai de bonnes raisons de croire qu'il va falloir évoluer et clarifier les propositions économiques et les positions politiques ainsi que les alliances qui peuvent en découler. Dans l'instant je perçois bien que ça bouge à l'intérieur, mais...ça devra mûrir. Je n'en fais pas une question de personne, mais à mon sens il va falloir être plus clair et proposer des solutions plus radicales.
Je fais une pause....

[Marc]

Avec quelques différences je suis d'accord avec toi Plumee, mais au fait ne faudrait-il pas faire une nouvelle constitution ?

[Claude]

Je pourrais te dire Marc que les carnages du passe comme celui de la Semaine Sanglante de la Commune se reproduiront d’autant plus que, au fil des générations, l'expérience des anciens ne sert guère aux petits jeunes. Et que la production intellectuelle actuelle des formations politiques de gauche, qui pourraient assister ou armer les nombreux révoltés, leur éviter de repartir de zéro ne sont pas à la hauteur. Ces partis ne sont pas en mesure d'être des écoles pour ceux qui en auraient grandement besoin et qui se lèvent avec le seul secours de leur sentimentalité, de leurs émotions coléreuses alors qu’il faudrait être mieux équipé en matière de connaissances et de rationnalité. Donc ces révoltés vont à la bataille pour de nouveaux massacres.

Et pire, si le vieux monde venait à craquer et à ne plus se défendre, le pouvoir finirait par être «confisqué» par une bureaucratie et par de nouveaux Staline ou autres dictateurs. La bureaucratie est incontournable par la simple règle de la division du travail qui est une base de nos sociétés. Sans division du travail, nous serions encore des sociétés pré-historiques.

Tu me vois comme un défaitiste, Marc, je le sais. Mais je suis persuadé que de nouvelles révoltes auront lieu. De nouveaux prolétaires se facheront. C’est logique. La structure même des sociétés capitalistes qui assurent certains progrès produçtifs mais le font de façon inégalitaire, rend les révoltes inévitables. La lutte de classes est un fait. La subversion réussie, comme le Paradis, n’est qu’une hypothèse religieuse.

[Marc]

Donc rendre les possibles visibles, audibles.

Notre histoire est une école. C'est vrai que les leçons ne sont pas faites pour être recopiées, mais pour servir de base d'action et de réflexion. Pas toujours dans le bon sens.
Comme disait Jaurès, la grande Révolution a rendu les Français rois dans la cité et les a laissés serfs dans l'entreprise, ça n'a jamais été aussi vrai. Je pense que c'est par là qu'il faudra porter des réponses.
Nous avions commencé à les trouver ces réponses, ce qui avait été mis en œuvre est sabordé patiemment depuis plus d'un demi-siècle.

C'est le paradoxe de l'histoire en France (et ailleurs aussi), les motifs d’insatisfactions s'accumulent et nous ne voyons pas arriver les contre-réformes nous asséner des coups. Et pourtant elles sont là, concrètes, palpables, chaque loi, décret, projet nous touche et nous voyons l'édifice se déconstruire.
Et puis des élections arrivent, les Français ne jouent pas le jeu, ils ne participent pas ou plus à ce jeu de la démocratie frelatée.

C'est ça la lutte de classe. Les tentatives de révoltes n'ayant pas abouti (elles ne le pouvaient pas), les leçons ne sont pas encore tirées. Ronds-points, manifs, occupations, grève...la bourgeoisie fait de la résistance, elle lance les forces de "l'ordre" pour nous remettre dans le sillon....
Même, les élections ne jouent plus ou de moins en moins leur rôle catalyseur, "canaliseur". Cela se faisait encore, on tente encore d'y croire. Je me pose la question.

Créer un rapport de forces, lui donner l'élan nécessaire par le moyen qui surgira au détour d'un événement en apparence anodin. C'est plus qu'un projet, le temps mûrit pour les lilas refleurissent.

En tout cas, la leçon première de ces élections est celle-là : nous ne jouons plus à y croire.
Je refais une pause

[Claude]

En vitesse,
suivant une séquence de France Info, j’apprends le désistement de Felizia
(regionale paca), l’écolo EELV chef de file d’une gauche unie.
La logique du Front Républicain contre les petits-fils de Pétain.


Et en Ile-de-France, la liste d’union des gauches de l’écolo J. Bayou. Avec la perspective de battre LR. Bien.

[Claude]

Marc. Les GJ que tu mets de + en + hauts sur un piedestal ne le meritaient pas. Ils ont fait reculer les consciences, et dans le meme elan nihiliste, ils ont empêché la seule taxe ecologique du gouvernement.

Le nihilisme politique, on a vu cela dans la Russie tsariste,c’est contre-0Productif.

La volonté d'agglomération de révoltes variées et localisées ne vaut rien, pas plus que d’additionner des torchons, des serviettes et des mouchoirs. Et ces derners c’est ce qui ya de mieux pour pleurer.

Voir l’abstention sous un angle positif pourquoi pas ? Mais tu vas trop loin. Ou plutot si, tu te trompes l’abstention signe le triomphe de l’individualisme. Le jemenfoutisme triomphant. On ne construit pas une maison avec des macons pechant a la ligne. Il vaut mieux ne rien faire que de faire une revolution avec des gens qui nient la necessite de se former, d’acquerir des competences"

Beaucoup de ces gens qui se vivent comme « révoltés » (cf un Lalanne, plus une foule de gens que je peux croiser mais que tu ne connais pas )
me font penser aux aristocrates de l’Ancien Régime
qui se pensaient omniscient parce qu’ils étaient bien nés ! Et qu’ils n’avaient pas besoin d’étudier. L'étude n’était bonne que pour les gens de basse extraction.

On n’a plus de vrais aristocrates mais leur mentalité perdure.

[Marc]

En vitesse aussi : je ne mets pas les gilets jaunes sur un piédestal, seulement dans un moment de l'histoire sociale, représentant un mode d'action en confrontation avec le pouvoir. Les luttes sociales, lorsqu'elles ont un caractère "spontané" sont toujours le symptôme de quelque chose à la marge, c'est-à-dire en dehors du caractère institutionnel que représentent les assos, syndicats, partis. Ceux-ci, institutionnalisés parce que vus souvent comme inactifs, sont assimilés (pas systématiquement) aux pouvoirs...l'apprentissage de la lutte, c'est toujours complexe.
je reviendrai la-dessus...

[Gus]

Jean Laurent Felizia signât quelques articles forts intéressants dans feu "la gazette des Jardins.
Je pense qu'il à tord de se retirer,
C'est laisser le champ libre, sans opposition de gauche et pendant toute une mandature, à la droite et à l’extrême droite qui seuls siégeront au conseil régional Paca.
C'est un déni de démocratie.

[Claude]

Sans parler de déni de démocratie je comprends ton point de vue Gus. Je reste hésitant.
Je n’aurais rien « conseillé » à celui qui devait décider de poursuivre ou non. Mais j’aurais volontiers aidé les militants :oops: à faire cette campagne qui n’aura donc pas lieu.

;)

Merci de nous apprendre que Felizia avait été si « proche » de la GdJ.

[ege]

viens de me rendre comte que les gijé, c'est pas pareil que jigé!

[Claude]

Très abscons !

[Chichinette 11]

Ben non, suffit de réfléchir.

[Claude]

Il ne me reste plus beaucoup de jus pour alimenter de vieux neurones. Tu verras fillette qd t’auras mon âge, tu seras plus tolérante envers les résidus comme moi et moins encline à se moquer d’œuf.

;)

Si tu t’imagines ………
(Dame Greco)

[Marc]

viens de me rendre comte que les gijé, c'est pas pareil que jigé!

n'en fait pas une jaunisse quand même !
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et pourtant là il y aurait de quoi...
de Basta mag https://www.bastamag.net/anti-terrorism ... plications

Nouvelle loi renseignement : le gouvernement place la population sous surveillance algorithmique

Conservation généralisée des données de connexion, surveillance de masse… Adopté par les députés, avant le Sénat fin juin, le projet de loi renseignement passe en procédure accélérée. Mais son contenu inquiétant mériterait un débat public d’ampleur.

Passer des textes de loi en procédure accélérée devient une habitude. L’actuel projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement ne déroge pas à la règle. Adopté le 2 juin par l’Assemblée nationale en seulement deux jours, il ne lui manque plus que le vote du Sénat, à l’issue d’un examen prévu les 29 et 30 juin. Dans un contexte d’inflation législative et politique sur la surveillance et le renseignement, « le but est d’empêcher tout débat public » fustige Pierre*, membre du Centre d’études sur la citoyenneté, l’informatisation et les libertés (CECIL). Cette organisation fait partie de l’Observatoire des libertés et du numérique, un groupement d’associations et de syndicats qui vient de publier un communiqué alertant sur cette « nouvelle étape dangereuse dans les atteintes régulières et toujours plus importantes portées par ce gouvernement à nos libertés ».. Lire la suite sur l'article, après quoi si ce genre de loi liberticide passe complètement, va falloir communiquer entre nous par tam tam

[ege]

merci xi jing macron

[Marc]

Vraiment, j'hésite à passer cette info, mais sachant d'où ça vient, il le faut quand même.

Dans ce document, les experts du climat de l’ONU constatent que les impacts du dérèglement climatique vont s’accélérer, et devenir palpables bien avant 2050

https://www.anti-k.org/2021/06/23/dereg ... du-giec-2/

Avant 2050....Nous avons une génération pour tenter de limiter la casse, sachant qu'il y en aura. De plus, changer nos modes de vie, il va falloir avoir du courage et bien des remises en cause.....