ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Quel que soit la personne, dès lors qu'elle présente une vision différente, c'est difficile d'échapper au broyage. Ce n'est pas du journalisme, bien évidemment !

Marc a écrit : ↑

14 janv. 2022, 15:42

Crise.
Ce mot n’a rien de sacré.
Il révèle une situation. Là, la crise définit ce que j'assemblerais autour de quelques mots : économico-politico-culturel. Celle dont tu parles ne naît pas de rien. Elle décrit un climat socio-culturel à partir d'une situation économique.
Je crois qu’il faut en faire le tour pour mieux la combattre mais on ne doit pas seulement se contenter de la qualifier comme tu l'énonces : Il y a beaucoup trop de violences fascistoïdes en France. Les violences contre les élus — pris comme individus— sont répugnantes
J'en fais le tour notamment à la lecture de cette presse qui la décrit. Et là, il faut prendre le temps de lire :
https://basta.media/spip.php?page=reche ... Ame-droite
https://www.anti-k.org/?s=violence+extr%C3%AAme-droite
https://linsoumission.fr/2021/10/22/car ... e-en-2021/
https://blogs.mediapart.fr/onextremedro ... eme-droite
Il faut relire Friedrich Engels le rôle de la violence dans l'histoire mais je n'ai pas retrouvé l'ouvrage...https://histoire-sociale.cnrs.fr/6054-2/

La violence en effet est une accoucheuse. Mais la violence par montés successives accouche du pire comme du meilleur.
ce qui crée chez les militants (de gauche) la responsabilité de soutenir la raison contre l’irrationnel,
et de ne pas laisser passer les dérapages vers le nauséabond.
Ce dernier a un bel avantage.

Glyphosate : « Tous les Français sont contaminés »
Source Reporterre https://reporterre.net/Glyphosate-Tous- ... contamines

Je pense que cela se passe de commentaires, si ce n'est que l'étude ne porte que sur le glyphosate, donc, nous pouvons légitimement nous interroger sur les autres pesticides que nous absorbons, des interactions qui provoquent des réactions en chaîne - le contact du glyphosate avec l'eau provoque une décomposition en sous-produits que l'on ne connaît pas parce qu'il n'y a pas d'études...commode, dit l'autruche...
Quelles sont les réactions provoquant des maladies et autres réactions sur le corps humain ?
Il faut interdire séance tenante tous ces produits !

À lire :

Le glyphosate est présent dans l’urine de 99,8 % des Français, révèle une récente étude. En particulier chez les consommateurs d’eau du robinet, d’eau de source et de jus de fruits.

Le glyphosate est présent dans l’urine de l’ensemble de la population française, montre une étude publiée le 12 janvier dans la revue Environmental Science and Pollution Research. Près de 7 000 Français ont participé à ces analyses d’urines entre 2018 et 2020. Les taux de glyphosate sont plus élevés chez les hommes, les enfants, les fumeurs et les agriculteurs, mais aussi durant le printemps et l’été. Daniel Grau est l’un des auteurs de l’étude. Statisticien, il coordonne le groupement scientifique de l’association Campagne Glyphosate qui a organisé les collectes d’urines.

Reporterre – Votre étude montre que 99,8 % des presque 7 000 Français qui se sont fait tester avaient du glyphosate dans leurs urines. Avec un taux moyen de 1,19 nanogramme par millilitre (ng/ml), soit douze fois la norme qui s’applique pour l’eau potable.

Daniel Grau — Tout à fait, l’ensemble des participants ont du glyphosate dans leurs urines. Lors des collectes, qui ont eu lieu dans 84 départements français, nous avons distribué des questionnaires aux participants concernant leur mode de vie. L’échantillon n’est pas représentatif ; par rapport à la population française, nous avons beaucoup de consommateurs de produits biologiques, peu de fumeurs, beaucoup de femmes, de retraités et d’agriculteurs. Malgré cela, ces personnes ont des taux élevés. Il est fort probable qu’un échantillon plus représentatif de la population renverrait un taux moyen plus élevé.

Nos résultats confirment ce que d’autres publications scientifiques avaient déjà souligné : des taux de glyphosate plus élevés chez les hommes et les moins de 15 ans. Sans surprise, les taux sont plus élevés chez les agriculteurs et notamment chez les viticulteurs, car ces professions travaillent avec cet herbicide. Mais aussi chez les fumeurs, car le glyphosate est utilisé comme dessicant en prérécolte dans la culture du tabac pour l’assécher. À l’inverse, on observe des taux en baisse lorsque l’on mange essentiellement bio, à plus de 85 %.


Vous apportez également des éléments nouveaux, en particulier en ce qui concerne les saisons et l’eau du robinet.

Nous avons observé que les taux de glyphosate dans les urines sont plus élevés au printemps et en été : 1,4 ng/ml entre mai et septembre, contre 1,05 ng/ml entre octobre et avril. Ces résultats se vérifient sur l’ensemble des participants et sont confirmés par une série de 1 800 échantillons provenant de quelques départements où plusieurs prélèvements ont eu lieu à quatre périodes différentes de l’année. Ces résultats interrogent : les épandages sont-ils responsables de ces taux élevés ? Si oui, on peut se demander quel est l’apport de la contamination par voie aérienne qui toucherait les voies respiratoires. Ce sujet est un angle mort, car d’après la fiche toxicologique de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) de septembre 2019, l’absorption après exposition par inhalation n’a pas été déterminée. C’est une hypothèse qui mérite d’être approfondie.

En ce qui concerne l’eau, nous constatons des taux de contamination plus élevés chez les consommateurs d’eau du robinet et d’eau de source, et plus faibles chez les personnes consommant de l’eau filtrée. En revanche, aucun élément significatif n’est ressorti concernant l’eau en bouteille.


Le cas des jus de fruits vous a aussi interpellé.

Oui, on observe des taux plus élevés chez les consommateurs de jus de fruits, cela pose plusieurs hypothèses à creuser. Ces taux s’expliquent-ils par la consommation ou par le produit ? Les jus de fruits, en particulier les oranges, contiennent du glyphosate, et ce sont surtout les enfants qui en consomment. Quelle est la cause des taux élevés chez les consommateurs, le métabolisme de l’enfant ou le jus de fruits ?


Cette étude est le fruit d’une campagne de collecte qui s’est étalée de 2018 à 2020, suivie de deux ans de travail d’analyse des données. Les citoyens sont venus se faire tester et ont payé eux-mêmes leurs frais d’analyses. Peut-on parler de « science citoyenne » ?

C’est en effet une forme de science citoyenne ou participative, dans la mesure où des citoyens, amateurs ou non, contribuent au recueil de données pour permettre aux scientifiques d’avancer sur la connaissance d’un sujet. Dans le cas présent, c’est encore plus fort, puisque ce sont les citoyens qui financent la recherche des scientifiques. Cela peut pousser l’État à financer des travaux de recherche.

J’aimerais que d’autres scientifiques se saisissent de ce travail et entament leurs propres études. Nous avons présenté des résultats significatifs qui ouvrent de nouvelles hypothèses que ce soit sur l’épandage, l’eau du robinet, les habitudes alimentaires ou encore les jus de fruits. Aux professionnels de poursuivre ce travail.

Plutôt d ’accord avec ton introduction mais il y manque deux choses essentielles.

Moi qui suis contaminé comme tout le monde, je suis moins inquiet pour les effets sur ma santé. Car le sucre et la charcuterie me font bcp plus de mal me semble-t-il. Je m’inquiete plus pour nos petits-enfants.

Je suis moins inquiet pour le consommateur que pour les organismes vivants de la terre nourricière qui sont la condition essentielle de la santé des sols et donc de la fertilité naturelle.

Et deuxièmement (mais il faudra que je lise attentivement le long texte —je fais une courte pause— que tu as mis en copier coller) la dénonciation pure et simple est insuffisante en 2022. Il faut ajouter des éléments pour comprendre pourquoi le changement de paradigme est si difficile. On ne peut plus se contenter de désigner le lobbyisme des industries qui fournissent et celui de la FNSEA. Mais le texte mis en citation échappe peut-être à ma critique qui est mienne depuis que des analyses, des pétitions font l?impasse sur ces réalités : la fertilité des sols, leur épuisement et donc l’avenir alimentaire des générations à venir d’une part ; et la nature des obstacles au verdissement.

Il s'agit d'une enquête portant sur un échantillon de Français, non représentatif, rien de plus. L'intérêt de cet article porte surtout sur l'étude de l'impact direct que provoque le glyphosate sur les gens. Il y a bien sûr bien d'autres études déclarant cet herbicide comme "probablement cancérigène" (!), etc.

Ce que tu soulignes à juste titre a déjà fait l'objet de nombreuses études. Il serait nécessaire de regrouper tout ceci en une étude globale des effets des produits chimiques -et pas seulement en agriculture- et des interactions sur la vie, y compris la nôtre...
Mais ce n'est pas fait autrement que par des réseaux associatifs de scientifiques de toutes obédiences résistant un tout un processus économique et politique, de façon incomplète par manque de moyens et surtout de volonté politique là où il serait nécessaire d'organiser et de financer ces études....en y adjoignant les solutions bien entendu !!!

Pour compléter la réponse que je viens de poster....voir comment les politiques ne vont pas du tout dans le bon sens :
https://action.pollinis.org/sign/demant ... 4%2ESpa8m8

Tu dis que les autres effets sont bien publiés. Ça dépend des médias que tu fréquentes car les moyens d.info dominants (je précise : dominant dans le secteur alternatif de gauche) mettent en avant la santé des humains consommateurs et ou agriculteurs.
La santé des sols qui eux sont confrontés à des produits non « dilués » est soit ignorée soit reléguée. Ce n’est pas vendeur.

Il y a une paresse globale qui concerne autant des médias dominants de l’ordre établi que des médias alternatifs. Par exemple, quand on réduit les dégâts des pesticides en ne parlant que du glypho.

Claude a écrit : ↑

18 janv. 2022, 12:35

Tu dis que les autres effets sont bien publiés. Ça dépend des médias que tu fréquentes car les moyens d.info dominants (je précise : dominant dans le secteur alternatif de gauche) mettent en avant la santé des humains consommateurs et ou agriculteurs.
La santé des sols qui eux sont confrontés à des produits non « dilués » est soit ignorée soit reléguée. Ce n’est pas vendeur.

Il y a une paresse globale qui concerne autant des médias dominants de l’ordre établi que des médias alternatifs. Par exemple, quand on réduit les dégâts des pesticides en ne parlant que du glypho.

Est-ce seulement de la paresse concernant les médias dominants ???

Pour les médias alternatifs -pas tous- c'est davantage les moyens d'investigation -je veux dire scientifiques- qui sont limités (https://www.generations-futures.fr/publ ... que/sante/). Ainsi pour Générations Futures, la sommes de rapports publiés est impressionnante et accablante.
Les interactions entre les produits sont multiples, dans l'agriculture comme ailleurs, nos modes de vie sont imprégnés de chaque molécule et la somme en fait sûrement un cocktail dangereux, mortel sur des périodes difficiles à déterminer, de quelques jours à plusieurs générations.....
Il faut s'infuser la vingtaine de rapports publiés par GFet puis on en reparle ?
Donc "ingérer" les études sur le glyphosate va occuper nos esprits Claude, il faut en passer par ça. C'est comme le reste !!!

le dépouillement risque d'être long!

L’électricité nucléaire fait un retour en force et odeur de sainteté en ce moment. On en entend dire du bien. Parmi les arguments qui surgissent on note l’opposition entre les énergies durables mais intermittentes comme le solaire et l’éolien qui ont le défaut de ne pas être opérationnel quand le vent cesse et le soleil se voile … et les énergies non intermittentes (charbon, gaz et nucléaire).

Or si l’on y regarde de plus près, le nucléaire vu comme énergie permanente ne l’est pas complètement. Et il a lui aussi ses intermittences, ses absences bien à lui. Je trouve étonnant que des leaders anti-nucléaires ne soulignent pas ou pas assez les intermittences des réacteurs nucléaires. Cet oubli m’effare. Tout comme ils ne critiquent la notion d’independancecenergetique vu que l’uranium est importé.

:?:

Le billet de JL Porquet dans le Canard paru aujourd’hui alimente le dossier des ……… intermittences du nucléaire.

Se rappeler qu'actuellement, en plein hiver, 10 réacteurs sont à l’arrêt. Parmi eux les 4 plus gros. Sans parler de Flamanville.
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Pour pouvoir lire, cliquer sur ma photo.
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Dans le même numéro, encore de « bonnes » nouvelles pour le nucléaire. L’ EPR Wencore dans le collimateur …
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mais puisqu'on te dit que c'est vert et durable! de lapin!

Les "leaders" anti-nucléaire !!! :geek: :ugeek:
Il faut savoir de qui tu parles Claude ! des partis politiques ? des syndicats ? des réseaux associatifs ? de la presse ?
C'est certain qu'il faut bien faire un inventaire mais alors là puisque tu en parles, c'est à toi de "faire".
Ça rejoint nos échanges sur la presse. Quel rôle joue t-elle dans l'information ? et quelle part (et laquelle !) chacun des protagonistes prend-il dans les explications, vulgarisations qui permette de comprendre, donc de mesurer l'importance du sujet et puis pour terminer la place que chacun d'entre nous prend dans ce processus et pour finir, l'efficacité ?
Décliner cette part, ce rôle est nécessaire puisque selon toi ce n'est pas suffisant, ce que je conçois bien.
Découvrant ces réseaux et associations, presse spécialisée, j'estime que la "matière" est amplement développée dans de multiples réseaux -et puisque nous parlons du nucléaire, des assos comme "Négawatt", "Sortir du nucléaire", "CRIIRAD"- qui fournissent des explications étayées, lesquelles sont relayées dans une presse indépendante comme Le Monde Diplomatique, Reporterre, Bastamag, je limite les citations mais il y en a bien d'autres.
Leur rayonnement est par nature limité pour des raisons simples, comme leur moyens sont souvent très réduits : il faut les chercher pour les trouver et donc...
C'est là qu'une presse généraliste (idem pour la radio et télé)...nettement moins indépendante....ne joue pas ou plus son rôle, celui de relais et puis d'incitations à savoir, comprendre par des articles d'investigations, même a minima....mais le nucléaire -comme bien d'autres sujets- c'est tabou !!!
D'où, peut-être, ton insatisfaction...

Même pas désolée de sortir de votre sujet, les copinous.

Pour signaler le cas d'une nana que connaît Mijo qui a trouvé nécessaire de…
couper les ongles de sa (ses? poule (s) parce qu'elle le(s) trouvait trop long(s).
Résultat: saignement et infection.
:roll:
Non, non, n'insistez pas, je ne ferai pas un commentaire qui rime avec infection. :mrgreen:

Plume.
Kelhorreure ! C’ était une poule d’ intérieur (oui, oui, ça existe, ça vit en appartement ? )
Ou d’ extérieur (normale, quoi ! ) ?

Marc a écrit : ↑

20 janv. 2022, 17:27

Les "leaders" anti-nucléaire !!! :geek: :ugeek:
………

:?:


Marc, j’avais écrit «  DES leaders « 
… et j’écrivais tout en pensant à une déclaration récente de mon candidat préféré
qui oubliait de signaler la quasi-intermittence des réacteurs nucléaires.
Ben oui, moi je critique mon candidat. :lol: :lol: :lol:

Quant à Negawatt, je le subventionne.

Claude a écrit : ↑

19 janv. 2022, 22:27

.......
Or si l’on y regarde de plus près, le nucléaire vu comme énergie permanente ne l’est pas complètement. Et il a lui aussi ses intermittences, ses absences bien à lui. Je trouve étonnant que des leaders anti-nucléaires ne soulignent pas ou pas assez les intermittences des réacteurs nucléaires. Cet oubli m’effare. Tout comme ils ne critiquent la notion d’independancecenergetique vu que l’uranium est importé.

Le billet de JL Porquet dans le Canard paru aujourd’hui alimente le dossier des ……… intermittences du nucléaire.

Se rappeler qu'actuellement, en plein hiver, 10 réacteurs sont à l’arrêt. Parmi eux les 4 plus gros. Sans parler de Flamanville.

Fissures sur des tuyauteries cruciales pour la sûreté : la liste des réacteurs nucléaires concernés s’allonge !
Communiqué du 14 janvier 2022

https://www.sortirdunucleaire.org/Fissu ... t=LI202201

Lorsque nous parlions de la presse dite indépendante, voilà du concret qui montre bien comment (et pourquoi) la presse et de nombreux moyens audio-visuels sont tombés dans l'escarcelle "bolloréenne" L'empire médiatique selon M. Bolloré devant la commission d'enquête du Sénat (source : L'insoumission https://linsoumission.fr/2022/01/21/zem ... t-bollore/)

Questions : Que peut faire, dire, penser un journaliste au sein d'une presse dont le propriétaire s'appelle M. Bolloré (ou autre) ?
Que faire devant l'appropriation d'une presse par des groupes financiers privés pour que celle-ci conserve un minimum d'indépendance financière et donc de pensée ?

"Quand on a recruté Zemmour, personne ne pensait qu’il allait être président " : le lapsus de Bolloré.
21 janvier 2022

Bolloré face aux sénateurs.
Mercredi dernier, Vincent Bolloré était interrogé par la Commission d’enquête du Sénat sur la concentration dans le monde des médias. Son audition était des plus attendues, tant son ombre y plane, et plus largement sur l’élection présidentielle. Visage de la terreur médiatique au service de l’extrême-droite, et à la tête d’un empire, le multimilliardaire tente d’imposer l’agenda médiatique de cette dernière dans la campagne présidentielle. Il a du s’expliquer sur sa responsabilité dans la zemmourisation médiatique, du pays et sur la relation douteuse qu’entretiennent concentration médiatique et pluralisme démocratique. Face à des sénateurs impuissants, il s’est présenté comme « tout petit » face aux autres empires médiatiques internationaux. Dès lors, il a pu justifier son rôle de défenseur de la culture française (conservatrice). Ce, en niant un quelconque rôle de relais de l’extrême-droite, sans aucune honte.

L’empire Bolloré : trop effrayant pour être vrai

Le groupe Bolloré est un mastodonte. Il n’y a pas d’autres mots qui nous viennent en tête lorsque que le rapporteur de la commission d’enquête, David Assouline (PS) s’efforce d’énumérer l’ensemble des possessions du groupe Bolloré (Vivendi), dans les domaines de l’édition, de la presse, de l’audiovisuel, des jeux vidéos et du spectacle vivant. Cette mainmise sur un tel nombre d’entités que nous côtoyons au quotidien est effrayante, mais elle est belle et bien sous nos yeux.

Sans être exhaustif, la liste a de quoi de nous faire tourner de l’oeil : Europe 1, C8, CSTAR, CNEWS, Studio Canal, My Canal, Canal + et ses variantes, Planète, Ciné +, Foot +, Planète, Comédie (audiovisuel) ; SeeTickets, Info Concerts, New Life, info.Concert, Vivendi sport (jeux vidéo et spectacle vivant) ; Hachette, Armand Colin, Fayard, Stock, Grasset, Jeunesse, Larousse, Marabout, Robert Lafont, 10/18, Pocket, La Découverte, Editions du Cherche-midi, XO Editions (édition) ; Paris Match, Capital, Femme actuelle, Gala, Géo, Harvard Business Review, Femme actuelle, National Geographic, Télé Loisirs, Voici, France catholique (presse). Et on n’en oublie…
Ces entités ont au moins toute un point commun : Bolloré les terrorise de par la mainmise qu’il a sur son empire, mainmise qu’il a tout fait pour minimiser face aux sénateurs.

Si la fusion prévue avec le groupe Lagardère se concrétisait, elle créerait une situation de concentration dans les médias et les industries culturelles inédite dans notre pays. Ce rassemblement de tant de canaux de création sous la coupe d’un seul homme serait mortifère à la fois pour la diversité et le foisonnement des histoires et des idées.

Les infractions au principe d’égalité (qui est avec d’autres valeurs un pilier de l’édifice démocratique)
sont ici criantes à un point paroxysmique. En plus, avec ce milliardaire-là, il s’agit d’une inégalité
qui nourrit un projet de droitisation de l’ensemble des médias et des opinions publiques.
L’influence d’un seul homme fortuné compromet un équilibre certes imparfait.

J'aimerais bien que les journalistes mentionnent plus souvent les frasques de Z
sous la formule « Zemmour—Bolloré « .

;)

Reste la question de l’économie. Un média a besoin de finances. Comment arbitrer économie et démocratie ?

Reste la question de l’économie. Un média a besoin de finances. Comment arbitrer économie et démocratie ?
C'est la question centrale.
Il existe des aides d'Etat qui bénéficie pour l'essentiel à un petit nombre de journaux, donc la peau de chagrin.
Sans avoir fouillé plus avant, on peut imaginer 1) que le propriétaire d'un organe de presse n'ait pas le droit de posséder plus d'un titre; 2) que le comité de rédaction conserve son indépendance éditoriale et soit éligible uniquement par ses salariés; 3) créer un fond de financement susceptible de permettre le fonctionnement d'un titre -dans le cadre du respect de la déontologie fixée entre autre à partir de la déclaration des droits humains*-.
L'ensemble fonctionnant indépendamment de l'Etat, de l'exécutif.
_____________
*Une réglementation contrôlée par le Parlement ou une commission le représentant sur le fonctionnement.
C'est une question à se poser, à réfléchir par ces temps électoraux ...

Claude a écrit : ↑

20 janv. 2022, 18:23

Plume.
Kelhorreure ! C’ était une poule d’ intérieur (oui, oui, ça existe, ça vit en appartement ? )
Ou d’ extérieur (normale, quoi ! ) ?

cet am en allant la Lavence, j'en ai vu deux de poules d'intérieur, elles rentrainent dans un salon de beauté spécialisé dans l'épilation!

:cry: Le moral qui prend l'eau
Les métabolites ? Encore un petit coup pour la route ???
Puisque nous sommes mouillés jusqu'au cou, voilà ce que vous trouvez dans l'eau de votre robinet et dans votre puits et dans les cours d'eau....
Mais qu'est-ce donc ?
"Ce sont des molécules issues des pesticides. Les eaux naturelles et les stations d’épuration en sont saturées. A tel point qu’on les retrouve abondamment dans l’eau potable. Enquête sur une pollution invisible."
Enquête de Bastamag
https://basta.media/metabolites-pestici ... -a-charbon

On ne change pas une équipe qui gagne !!!
Un bilan sur les pesticides, (entre autre) accablant et dont on n'a pas fini de comprendre, d'analyser avec toutes les conséquences sur la santé, sur la totalité de l'environnement
https://basta.media/pesticides-le-bilan ... ulture-bio

Et ça ne vaut pas les eaux minérales.....

Et après il y en a qui ont peur de se faire vacciner :lol: :lol: :lol:

Glou glou …… https://www.smiley-lol.com/smiley/mange ... ngeade.gif
.