Renaissances des savoir-faire

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Renaissances des savoir-faire

Message par plumee » 16 févr. 2022, 18:40

J'ai bu du petit lait en voyant cette vidéo sur la renaissance de la filière textile lin en France.

https://www.france.tv/france-5/sur-le-f ... monde.html

Marc
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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 01 avr. 2022, 18:32

Vu cette vidéo et cela montre que nous pouvons faire beaucoup de choses, relancer une industrie morte et enterrée pour cause de délocalisation dans des pays dits "à bas coûts" au détriment de tous. C'est le propre du système capitaliste néolibéral de procéder de la sorte : chercher le moyen d'accroître les marges y compris les marges arrières pour augmenter les profits des actionnaires que sont les fonds de pensions, banques, etc...
J'ignore commet est financée cette remise en route, mais il faudrait pour conserver une indépendance d'activité échapper aux systèmes financiers qui, comme le loup au coin du bois, chercheront à faire un genre d'OPA....comme cela se fait aujourd'hui.
C'est de cette manière que de fermetures en délocalisations, nous devenons un pays qui se désindustrialise et l'objet de production devient un objet de profits qui ne rapporte plus rien aux salariés, et en général à tous, entreprises dont les sièges s'évadent pour échapper à la fiscalité qui représente les moyens de financer une localité, un département, un pays, y compris dans ses infrastructures...
L'exemple de cette entreprise est malheureusement une exception, un cas d'école. Cependant de réelles possibilités existent.
Il est temps pour chacun d'entre nous d'approcher une autre manière de vivre, de consommer d'utiliser, de respecter un environnement de plus en plus soumis à des rythmes insoutenables; ça, nous le savons, mais comment faire ?
De nombreuses expériences sont faites et des pratiques nouvelles (re)surgissent ça et là, innovant des systèmes de fabrication, de gestion qui ne demandent qu'à exister, être expérimentés.
Je viens de lire un retour d'expérience des FRALIB, qui propose une autre façon de fonctionner, de produire, de gérer et de commercialiser, je vous propose de lire sur Basta-mag une interview très intéressante montrant comment peut fonctionner une scoop avec ses hauts et ses bas, ses nouvelles expérimentations, les mutations à opérer pour répondre aux besoins, parfois des sacrifices importants que font les salariés "coopérateurs". Expérience riche de succès, ouvrant les portes à de nouveaux modes de gestion, de nouvelles responsabilisations individuelles et collectives.
Lisez :
« La coopérative, ça change tout ! » : Chez les Fralib, sept ans après la reprise de l’usine [/b]
https://basta.media/cooperative-Scop-Fr ... lternative
comment on passe de UNILVER à FRALIBERTHÉ....

Marie_May
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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marie_May » 02 avr. 2022, 09:36

Ah les coopératives.... ça chantait beaucoup sur cet air-là, quand j'étais jeune.
Pas dans mon secteur, cependant, je travaillais alors dans les journaux parisiens qui étaient dirigés par des hommes d'idées, à l'époque, et qui ont tous été absorbés par des grosses fortunes - et les syndicats ont perdu cette force légendaire qui permettaient aux salariés de la presse de travailler et de vivre bien.
Une grosse faillite.
Aujourd'hui, je regrette de ne faire que regarder se monter ce genre de petites entreprises au lieu de participer. Tout ce que je peux faire, c'est aider avec la cagnotte. De loin.

Marc
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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 02 avr. 2022, 10:24

La coopérative n'est pas sans poser de problèmes de tous ordres, surtout dans le système néolibéral qui, tant que cela ne le gêne pas, laisse faire. La responsabilisation des salariés devient un véritable apprentissage de la gestion d'une activité. Voir les reconversions qui s'opèrent chez des personnes qui ne se croyaient pas capables de prendre des responsabilités...
Il y a de bonnes expériences de petites communes où la gestion est très intéressante à tous points de vue...il faut que je recherche...

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marie_May » 02 avr. 2022, 10:27

Oui, donne-nous des exemples qui remontent le moral, Marc.

D'ailleurs, le succès ne se calcule pas seulement en réussites pérennes. Comme tu dis, le changement qui s'opère chez ceux qui s'y collent et prennent des responsabilités, ça compte en réussite, même quand l'expérience échoue.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 02 avr. 2022, 10:44

Je répète à 'l'envi ce qu'un des auteurs que je lis -Lucien Sève*, décédé du covid en 2020- disait à sa famille : Tout va très mal, soyez optimistes....

_________
* Philosophe marxiste, qui a quitté le pc en 2010 (heureusement), auteur de nombreux ouvrages sur Marx, notamment

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Chichinette 11 » 02 avr. 2022, 19:29

Et ça La belle Aude, ce serait un bon exemple ?

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 02 avr. 2022, 21:57

OUI ! voilà une autre expérience positive intéressante. Il faudrait faire un pemier inventaire de ces expériences. En tout cas, cela démontre que contrairement aux idées reçues, les salariés sont capables de reprendre une entreprise et de la faire fonctionner. Ce qui change c'est le but affiché : donner du travail et satisfaire les besoins. On peut aller très loin comme ça.
C'est nouveau comme comportement, les gens sont tellement dans ce genre de demande : faire un travail motivant et enrichissant, grâce à la polyvalence possible...Il suffit de s'en donner les moyens
à suivre....je continue de rechercher d'autres entreprises et aussi communes qui avec les habitants prennent leurs affaires en main.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marie_May » 03 avr. 2022, 09:51

Quelle belle aventure, Chichi. Voilà qui redresse le dos et laisse voir au-delà de la grisaille ambiante.
Et Super! il y en a au superTruc d'Espalion. M'en vais goûter ça.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par PatriciAndree » 03 avr. 2022, 14:11

Je trouve ça génial.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Chichinette 11 » 03 avr. 2022, 18:41

Leurs glaces sont vraiment excellentes mais plus chères que les si répandues "karte d'or".

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par plumee » 04 avr. 2022, 08:50

industrie morte et enterrée pour cause de délocalisation
Ça me fait penser à l'info donnée par Plumix ce matin, me demandez pas de définir le lien:

"L'Ukraine produisait 1 million de poulets par… semaine".

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 04 avr. 2022, 09:16

La délocalisation n'a pas pour objet de donner du boulot ailleurs mais pour diminuer les coûts de fabrication...on le sait. L'argument est de prétendre que c'est pour vendre moins cher....ben voyons !!! J’espère que vous ne le croyez pas ! Plumix : d'où tiens-tu l'info ? peux-tu citer ta source ?
Avec les fermes-usines, ou les volailles sont "élevées" entassées et n'ont pour surface de vie qu'un format A4....je me demande comment ça se passe en Ukraine..... Comme ailleurs, les salariés sont payés "une poignée de plumes" ?

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Plumix » 04 avr. 2022, 09:55

Des pénuries en France ? "Il y a un vrai risque pour les poulets et les œufs", prévient le patron de Lidl©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Orange avec Media Services, publié le dimanche 03 avril 2022 à 16h12

"La hausse des prix en France sera vraisemblablement aux alentours de 5 à 8 %", a estimé le directeur exécutif achats et marketing de Lidl France, Michel Biéro, dans les colonnes du Parisien samedi 2 avril.

Les géants de l'agroalimentaires mettent tour à tour en garde contre l'augmentation des prix. Cette fois-ci, c'est le patron France de Lidl, Michel Biéro, qui a prévenu dans les colonnes du Parisien samedi 2 avril : "Certaines augmentations de tarifs semblent inéluctables…"
"En janvier, j’avais estimé que l’inflation serait de 3 à 3,5 % au premier semestre 2022 dans l’alimentaire.

Je pense désormais que la hausse des prix en France sera vraisemblablement deux fois plus forte, aux alentours de 5 à 8 %", s'est-il inquiété. Concernant les pénuries, "Il y a un vrai risque pour les poulets et les œufs. Dans ces deux cas, 80 % du prix de production est lié à l’alimentation de l’animal, des graines."

La guerre en Ukraine aura évidemment un impact dans nos rayons. "Le plus gros producteur de poulets au monde est ukrainien. Il sortait 1,5 million de bêtes par semaine. L’ensemble du marché européen se tend, et cherche d’autres sources d’approvisionnement", a rapporté Michel Biéro. Outre le conflit, la grippe aviaire "décime 5 à 10 élevages par jour en France ", a-t-il ajouté. "La situation est tendue. L’enjeu, dans les semaines et mois qui viennent, pourrait être de trouver des produits disponibles. Et puis, aurons-nous suffisamment de canards à Noël 2022 ? La question est posée", s'est interrogé le patron de Lidl.

Michel Biéro a demandé à ce qu'il soit recommandé dans ses magasins, par voie d'affichettes, de limiter l'achat d'huile de tournesol. "De ci, de là, chez tel ou tel distributeur, on commence à voir des rayons d’huile de tournesol avec quelques ruptures", s'est-il justifié. "Nous avons une couverture sur l’huile de tournesol jusqu’à fin avril, qui correspond aux quantités commandées sur un an entre avril 2021 et avril 2022. Ce volume-là s’épuise un peu plus vite que prévu, car certains consommateurs font des stocks", a ajouté le patron de Lidl.

La France, "quasiment auto-suffisante"

De son côté, Michel-Edouard Leclerc, le président du comité stratégique E.Leclerc, a prévenu sur BFMTV ce dimanche qu'en France, "aujourd'hui, il n'y a pas de pénurie pour la consommation courante et il n'y en aura pas jusqu'à l'été. Des pâtes, il y en a. Pour l'huile de tournesol, nos stocks vont jusqu'à juin". "Des consommateurs commencent à surstocker, ce sont eux qui provoquent le non-réassortiment des rayons. La France est quasiment auto-suffisante, sauf pour l'alimentation animale", a-t-il ajouté.

"L'Ukraine produit beaucoup d'engrais, elle fournit 30 à 40% du marché européen de certains maïs. Ça, ça va manquer. L'alimentation pour le bétail va augmenter. Cela va induire un coût de production pour la viande. En plus, il y a l'épidémie de grippe aviaire. Des hausses vont s’additionner. L'alimentation va peser beaucoup sur l'inflation. Je pense qu'elle atteindra 6% à l'entrée de l'été", a-t-il dit.

"L'inflation que vont vivre les Français dans les deux mois qui viennent est la cause d'évènements passés. La crise ukrainienne ajoutera une couche cet été si elle perdure et si le blé n'a toujours pas été semé. Là, on aura une crise mondiale et surtout autour de la Méditerranée, au Maghreb et en Egypte", a redouté le patron des centres Leclerc. Il a également indiqué qu'il maintenait "jusqu'à juillet" le blocage du prix de la baguette à 0,29 euros. Cette proposition, vilipendée par les boulangers et meuniers et taxée de "démagogique", avait été annoncée début janvier dans un contexte d'inflation grandissante.

Le médiatique dirigeant a assuré que le coût de la matière première de la baguette de pain, dont le prix moyen flirte désormais avec l'euro, ne dépasse pas "17 centimes".

© Orange 2022

Infos Orange, ce matin sur portail Orange. Excusez la transcription maladroite, je n'ai pas l'habitude!...

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marie_May » 04 avr. 2022, 10:01

Le fait que la glace Belle Aude soit un peu plus chère n'a rien d'étonnant. Il faut qu'on s'habitue à payer le prix que valent les choses bien faites par des gens correctement payés, manger un peu moins et un peu mieux. (Je dis ça en sachant fort bien que parmi nous, il n'y a pas grand-monde pour manger du poulet de supermarché.)

Ainsi, je ne sais pas si vous connaissez cette entreprise qui vend du poisson au "casier", comme se réservent les "paniers" de légumes des maraîchers. Je ne mets pas son nom, pour éviter la pub, mais vous n'avez qu'à penser au mot poisson en argot et vous l'aurez.
On choisit son rythme - pour moi une fois par mois - pour recevoir un casier dans un point d'accueil de son choix (une boutique bio, en général) et pour 25 € on a un kilo de poisson ou de coquillages. On peut faire son choix l'avant veille du jour de livraison selon les arrivages (cette fois-ci, c'est ce soir de 19 h à 23 h. et on va chercher mercredi après-midi. On est quatre copines à se partager la corvée de course à Espalion.) Les pêcheurs sont tous des petits artisans qui pratiquent des pêches soutenables et humaines sur toutes les côtes de France. On obtient comme ça des poissons autrement frais que sur le marché d'Entraygues, et avec des assortiments beaucoup plus variés. J'ai mangé de la vieille et du mulet ces derniers temps, ainsi que des huitres et des coques. On peut aussi ajouter ce qu'on nous propose en plus (huitres, coquille St Jacques, fumaisons, petits pâtés faits artisanalement...) évidemment en payant le surplus. La douzaine d'huitres est à 10 €. C'est raisonnable.
Depuis que j'ai découvert ce système, nous nous régalons - je congèle pour les semaines suivantes. Et nous mangeons du poisson de mer une fois par semaine.
Je recommande chaudement.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marie_May » 04 avr. 2022, 10:17

Dans notre région, nous sommes assez gâtés, il y a toujours des fermières sur les marchés, ma voisine me fournit en œufs frais à 3€ la douzaine. Elle ne fait plus de volailles que pour elles, car elle a mon âge. Mais d'autres voisines en ont, ainsi que des oies ou des canards pour Noël. Et le reste du temps, j'achète au marché, aux petites marchandes productrices. Leurs poulets sont énormes et goûteux, je découpe et je mets au congélo. L'une d'elle a aussi des pigeons.
Il y a un moulin qui fait de la farine bio à Espeyrac, je fais mon pain comme toi, Plumix.
Pour la viande rouge, il y a l'Aubrac tout à côté. Les bouchers du coin y ont recours. Un éleveur vend son veau sur le marché, une autre au printemps, ses brebis et ses chevreaux (mmmmm.... les merguez de Nadine....!!!) en même que ses petits fromages.

En revanche pour le porc, j'ai bien peur que ça vienne de la ferme "modèle" aux 1500 cochons, qui fonctionne à l'ordinateur, sous Le Fel, celle contre laquelle nous avons tant lutté en vain.
Alors je n'en achète plus. Le voisin chasseur nous apporte du sanglier. Je n'aurais jamais cru étant jeune que j'accepterai de la viande de chasse, mais en vieillissant je vois bien que ceux-là ne tuent pas comme des dingues, ils n'abattent que ce qui cause des dégâts. Les sangliers sont un gros problème ces dernières années.

On nous donne aussi une épaule ou un cuissot de chevreuil, de temps à autre. Et pour les mêmes raisons, je me suis convaincue que c'était une chose raisonnable. Bref, avec le jardin, on ne mourra pas de faim, et tant pis pour les nouilles.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 07 avr. 2022, 18:51

La renaissance des savoir-faire est indispensable si nous voulons sortir de la crise majeure dans laquelle nous sommes engagés, je parle de la France mais aussi de la planète. Mais les expériences, aussi riches soient-elles, ont besoin de trouver une assise solide.
Comme il faut commencer par un état des lieux avant d'esquisser et de décider des solutions, je suggère d'écouter cet homme, Gaël Giraud https://fr.wikipedia.org/wiki/Ga%C3%ABl_Giraud

un entretien très captivant : https://gael-giraud.fr/gael-giraud-au-g ... ege-video/

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Plumix » 08 avr. 2022, 10:24

Désolé Marc, mais je suis vraiment trop fatigué en ce moment pour envisager de sauver la planète...Alors je passe mon tour🦀

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 08 avr. 2022, 11:12

Plumix, ne soit pas désolé, l'énergie que tu utilises est celle qui est nécessaire, on ne peut pas être partout en même temps...🌎

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par plumee » 08 avr. 2022, 11:39

La renaissance des savoir-faire est indispensable
Je suis dans ma maison en pleine campagne depuis 24 ans.
Dès le début, j'ai hébergé, fait travailler, Justine, amie de ma fille, devenue la mienne
et plus même: une petite sœur avec qui le bonheur de partager du travail et des connaissances était parfait.
Elle me parlait de sa grand-mère qui lui avait transmis plein de choses (jardinage, préparations…) mais dit que
sa maman avait perdu beaucoup de choses et n'était pas là-dedans.
Elle avait fait une école agricole (heu… horticole?) pendant deux ans dont les méthodes de culture ne lui convenaient pas.
Les pchoutt pchoutt, c'était pas pour elle. A 18 ans, elle savait ça.
Allez savoir pourquoi, à ce moment là je lui ai dit:
"Toi et ceux de ta génération, apprenez vite à vous débrouiller de manière autonome et à retrouver les savoir-faire
d'autrefois".
Bien que depuis toujours plutôt une personne rustique, je n'avais pas encore conscience de l'effondrement de notre système de vie.

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Re: Renaissances des savoir-faire

Message par Marc » 08 avr. 2022, 12:51

......Elle me parlait de sa grand-mère qui lui avait transmis plein de choses (jardinage, préparations…) mais dit que
sa maman avait perdu beaucoup de choses et n'était pas là-dedans.......


Exact. C'est typique d'une époque où, sous couvert de progrès et de modernité, nous avons fait le faux-pas qui nous a conduit où nous en sommes. Ce n'est pas par hasard. Rappelons-nous qu'au sortir de la guerre et de l'après-guerre, il y avait une population à nourrir, loger et nous manquions de bras et de gens éduqués pour avancer.
Est-ce vraiment un faux-pas ? Je pense plutôt que nous n'avons pas su bifurquer à temps, par méconnaissance d'une part de l'influence de nos activités sur le climat, de la mise en place de processus économiques dominants (capitalisme néolibéral) d'autre part.
C'est cette prise de conscience qui a émergé dans la génération d'après-trente-glorieuses, la jeune génération est porteuse des réponses, c'est elle qui va nous faire avancer.
Donc, les savoir-faire, tous, doivent émerger de nouveau, nantis des connaissances acquises depuis... et celles qui sont encore dans l'oeuf !

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