La Poste

[Chichinette 11]

Vous en avez parlé il y a peu mais évidemment, je ne retrouve pas ou.
Il s'agissait de nos anciens facteurs, si utiles à la vie rurale.

Un article traite de ce sujet à Aubenas.

[xyla56]

plus grave que les boites aux lettres, c'est la disparition des bureaux de poste dans les villages.

Dans mon village, depuis cet été, il n'y a plus de bureau de poste, remplacé par un point poste tenu à l'épicerie; les clients de la banque postale ne peuvent plus retirer d'espèces et comme il n'y a pas de distributeur automatique, il faut faire au minimum 20 km aller-retour pour retirer des espèces.

[Marie_May]

Florentin, tout pareil.

Et celle d'Entraygues est ouverte uniquement le matin. Mais il y a une banque et un distributeur.

[Marc]

Chez moi, le bureau de poste a disparu il y a plusieurs années (6 ou 7) la mairie à repris le service postal dans les horaires du secrétariat par demi journées sauf fermeture mercredi et samedi, pas de banque postale, aucun retrait possible....les points de retraits sont à 13 km minimum.

Le but est simple sur les recommandations de l'UE : privatisation des services publics et donc si vous pouvez vous les payer...Tout y passe ou va y passer...la directive Bolkestein de 2006 avait été sortie par la porte et revenue par la fenêtre sous d'autres formes est à l’œuvre.

Les gouvernements successifs depuis cette période ont fait le choix dans ce sens, alors que les français sont toujours très attachés à la notion de services publics pour tous. ça va contre toute logique sauf que la logique financière...
Tout y passera : l'éducation nationale est dans le viseur, mais aussi les services de l'équipement, etc....

Que faire ?

[Chichinette 11]

Chez moi, le bureau de poste a disparu il y a plusieurs années (6 ou 7) la mairie à repris le service postal dans les horaires du secrétariat par demi journées sauf fermeture mercredi et samedi, pas de banque postale, aucun retrait possible....les points de retraits sont à 13 km minimum.

La mairie à repris le service postal dans les horaires du secrétariat par demies journées 2 par semaine, pas de banque postale, aucun retrait possible....les points de retraits sont à 15 km minimum.

Mais c'était déjà comme ça quand on est arrivés ici il y a 10 ans 1/2.

[Marc]

Et c'est pareil dans des milliers de villages et même de petites villes ou tous les centres de tri sont recentralisés...la disribution du courrier est faite à des horaires très variables....

[Marie_May]

Et s'il n'y avait que la Poste. Mais c'est pareil pour tous les services administratifs auxquels nous étions attachés. La sncf, les transports en commun en général notamment, qui ne vont pas en s'améliorant. Bientôt la sécu ? Privatiser tout ça à tour de bras, faire rentrer les sous dans des poches privées, c'est le but. Et tant pis pour nous, qui laissons faire. On a pourtant vu des exemples de ces développement en Grande Bretagne par exemple. Mais on suit, tête baissée. La société sera payante ou ne sera plus...!

[Marc]

La sécu est dans le viseur, la sncf c'est en route, edf, les impôts également, l'eau c'est presque fait, mais aussi les services d'entretiens comme les cantonniers....

Privatiser la société sous toute ses formes et payer pour avoir des services pour ceux qui peuvent et restera l'ombre de services publics qui fonctionneront très mal par manque de moyens. Ce qui rapporte du fric passe(ra) par des banques, des fonds de pensions, des assurances...

Privatiser sans le dire, tout doucement, hypocritement au nom de l'efficacité en mentant effrontément aux gens....ça marche pour certains, pas pour tous quand même !!! cette mécanique porte un nom Marie-May : le capitalisme financier dit "néolibéral"

Et pour mettre la pression pour empêcher de réagir, ils organisent le chômage structurel , le "volant" qui permet de faire marcher droit.....jusqu'à ce que la limite soit atteinte....Tout est prévu, les jeunes écolo, les gilets jaunes....etc.... en font l'expérience.

[Marc]

En ce moment la sécu est dans le viseur et pour comprendre même sommairement comment la démarche de privatisation s'organise par les pouvoirs qui gouvernent ou qui ont gouverné depuis des décennies. Alors que la preuve n'est plus à faire pour prouver son efficacité, les pouvoirs financiers ne désarment pas , très petit historique :

Les libéraux n’ont jamais accepté que la santé échappe au marché dès la mise en place des assurances sociales et plus particulièrement de la Sécurité sociale en France.

Au fil du temps, par petites touches, ils ont repris la main. Que ce soit au niveau des organes de gestion en instaurant le paritarisme alors qu’au départ les représentants des salariés avaient 75 % des sièges dans les conseils d’administration, puis en instaurant le ticket modérateur soi-disant pour responsabiliser les assurés sociaux mais en fait pour diminuer la place de la Sécurité sociale au profit des assurances maladies complémentaires.

Puis à la fin du 20e siècle, l’État s’est accaparé le contrôle du système en instaurant le mécanisme des lois de financement de la Sécurité sociale et en supprimant toutes les prérogatives des conseils perdant leur qualification d’administration et confinés au vote de simples avis non contraignants.

Les dernières mesures prises ont transférés de très nombreuses prises en charge vers les complémentaires, y compris de manière perverse comme pour le fameux « 100 % » pour le dentaire, l’ophtalmologie et les prothèses auditives d’E. Macron.

Si cela a permis un accès à certains soins pour les plus défavorisés, ce dernier reste limité et surtout la prise en charge financière est assurée par les complémentaires, ce qui a entraîné une hausse de leurs coûts. Cette année une nouvelle couche a été ajoutée avec la diminution à 50, voire 40 % les remboursements de l’assurance maladie pour les transports sanitaires et les soins dentaires. Il était même prévu pour 2024 d’augmenter les franchises sur les médicaments notamment, mesure qui pour l’instant a été repoussée mais qui reviendra sûrement par la petite porte courant 2024.

Malgré les dénégations du gouvernement, la conséquence inéluctable de ces déremboursements par la Sécu est une augmentation des primes des complémentaires bien au-delà de l’inflation alors que cette dernière est déjà conséquente. Il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un processus continu mené par tous les gouvernements depuis plus de 40 ans quelle que soit leur couleur politique.

Pour exemple, nous pouvons citer la fameuse « mutuelle pour tous » de Hollande ou encore la prise en charge d’une partie du coût des complémentaires en cours de mise en œuvre pour les fonctionnaires de Macron. Il faut que les assurés sociaux se rendent compte qu’au-delà de ce qui peut apparaître comme une avancée de premier abord, ces mesures visent en fait à la mise en place d’un système d’assurance santé inégalitaire et non solidaire. En effet, les assurances complémentaires proposent des montants de prime liés au niveau des prestations, à l’inverse de la Sécurité sociale où les cotisations sont proportionnelles aux revenus et les prestations déterminées selon les besoins.

Alors, il faut dire stop et se battre pour une réelle Sécu intégrale, collecteur unique de cotisations et payeur unique des prestations.

[Marc]

La privatisation c'est un objectif financier : ce que ça rapporte à des fonds de pension, des banques, des assurances qui "investissent". Rien à voir avec l'éducation nationale qui devient de plus en plus pauvre. Une enquête de Basta :

« Le privé, c’est un séparatisme qui creuse les inégalités »

Pour Emma, comme pour d’autres, l’offre scolaire en France devrait être exclusivement publique. La réalité est tout autre : malgré une baisse démographique, donc des effectifs, le privé, lui, ne désemplit pas. Dans certaines académies, comme à Paris, ces effectifs sont même en hausse. La mixité sociale, elle, décroît. « Le privé sous contrat accueille deux fois plus d’élèves socialement très favorisés que les établissements publics et deux fois moins d’élèves défavorisés. (…) Le privé concentre les familles très favorisées », observe Djéhanne Gani, professeure d’allemand et rédactrice en chef du Café pédagogique, à partir des données publiées par le ministère de l’Éducation nationale.
..........

Éducation holiste ou individualiste ?

Derrière la palanquée d’arguments maintes fois entendue, ce qui, au fond, va différencier les parents pro-public des autres est la conception même de l’école. « Pour la FCPE, l’école publique est un projet de société », résume ainsi Grégoire Ensel, président national de la FCPE. Camille Roelens, philosophe de l’éducation à l’université Lyon 1, constate que la volonté de défense des services publics est quelque chose de très présent en France, bien plus que dans les autres démocraties. Et rappelle que l’école, aussi loin qu’à l’époque antique, a toujours eu « une fonction collective ».

« La question est : qu’est-ce qui fait que mon enfant n’est pas seulement mon enfant, mais l’enfant d’une société, d’un monde, d’une planète ? Le parcours scolaire de mon enfant va-t-il servir le service public ? Ce schéma holiste – où l’intérêt du groupe prévaut sur celui de l’individu – se retrouve jusqu’à une période récente. » Force est de constater que, ultralibéralisme et individualisme obligent, nous n’en sommes plus là.

Si vous voulez prendre le temps de lire même en plusieurs fois pour se faire une idée :


https://basta.media/parents-ecole-publi ... -nationale

[Chichinette 11]

Pour revenir au sujet d'origine, ce matin on a pu constater que le désert est grand.
3 courriers déposés à des dates différentes n'étant jamais arrivés à leurs destinataires, j'ai décidé de ne plus déposer d'enveloppes dans la boîte du village, à côté de la salle polyvalente mais de les mettre dans des villages voisins sur notre trajet vers Narbonne.

Déjà, pour savoir où est "notre" boîte aux lettres, il faut être du village parce qu'elle n'est pas visible des rues qui le traversent.
Village suivant (bien plus grand que le nôtre), nous avons cherché la Poste, pas trouvé. Boîte aux lettres "de rue", pas vue.
Village suivant, encore plus grand, même constat.
Village suivant de taille comparable, même chose.

Bref, ça s'est terminé qu'on a fait un grand détour sur le parking de Carrouf pour mettre notre courrier à côté d'une des 2 portes d'entrée qui, évidemment n'est pas celle par où on rentre dans la galerie habituellement.

[Marc]

Il faut savoir que le facteur n'est plus assermenté. Cela peut paraître désuet à notre époque, pas pour moi, je crois que quelque part un engagement de cette nature est un acte individuel important vis-à-vis de la personne qui reçoit ce courrier. Posons nous la question en notre for intérieur.

Ce qui prime -c'est valable pour beaucoup de choses- c'est la quantité de travail fourni et de sa rentabilité. Bref, on en revient au même raisonnement, le fric guide la société qu'on nous propose, je dirais plutôt qu'on nous impose...

Idem avec edf, gaz mais aussi à l'éducation nationale ou les enseignants seront rémunérés en fonction de leurs résultats et "on" a commencé par donner la responsabilité de gestion au directeur de l'établissement, régionaliser pour mieux mettre en concurrence entre les uns et les autres....C'est le chemin de la privatisation emprunté par les gouvernements successifs (c'est le cas aux USA).

Tout ceci pour dire que la distribution et la réception du courrier est gérée pour sa rentabilité. Je pense même qu'un jour "on" va nous pondre un règlement pour imposer un lieu de réception de courrier, le facteur n'ira plus chez vous....

Il ne suffit pas de dresser un inventaire. La question est de savoir ce qu'on veut et comment. C'est ça qui est important. La situation sera renversée lorsque nous aurons décidé de faire autrement.

[Chichinette 11]

Il ne suffit pas de dresser un inventaire. La question est de savoir ce qu'on veut et comment. C'est ça qui est important. La situation sera renversée lorsque nous aurons décidé de faire autrement.

Depuis le temps que tu nous sors ce genre de phrase dans beaucoup de sujets, tu ne dis jamais ce que tu fais, toi qui dis aux autres d'agir ?

Oui, je suis de mauvais poil, sorry, mais ça ne change rien à ma question.

[Marc]

Il ne suffit pas de dresser un inventaire. La question est de savoir ce qu'on veut et comment. C'est ça qui est important. La situation sera renversée lorsque nous aurons décidé de faire autrement.

Depuis le temps que tu nous sors ce genre de phrase dans beaucoup de sujets, tu ne dis jamais ce que tu fais, toi qui dis aux autres d'agir ?

Oui, je suis de mauvais poil, sorry, mais ça ne change rien à ma question.

eh bien... comme je suis de mauvais poil aussi, je réponds que je sais n'est pas ce qu'il faut dire. La bonne réponse est : nous aurons décidé de faire autrement. Et pour ça il faut comprendre ce qu'il se passe.

Le simple constat de la détérioration des services publics fait émerger des réponses pour chacun d'entre nous. Savoir si ce sont les bonnes n'est pas en mon pouvoir, même si j'ai quelques idées sur le sujet. Donc, si ce qui arrive nous touche individuellement, cela nous touche collectivement et par conséquent nous devons savoir que c'est collectivement que la solution arrivera. Raisonnement qui peut paraître alambiqué mais au fond très simple !!!

Donc, je sais n'est pas la bonne réponse mais fait partie de la réponse, il est nécessaire que chacun donne la sienne ! On rassemble le tout et on vote....compliqué ? pas du tout ! utopiste ? non parce que ces principes ont déjà été mis en place et continuent d'exister même en lambeaux !

Chichinette, c'est sympa de me lire mais, ce n'est pas moi qui qui peut modifier les choses, tu dois aussi donner ton avis, tes réponses sont sûrement différentes des miennes et ça c'est très bien. Parce que les solutions sont là. Si j'ai des idées sur ce qu'il faudrait faire, je n'ai pas forcément raison. Alors ? discuter ensemble c'est ça pratiquer la démocratie.
Lorsque chacun aura la même démarche, les fonds de pension, banques et assurances pourront se faire du mouron.

Donc réformer les services publics ne suffisant pas, il faut leur donner un statut qui leur permette de continuer d'exister malgré la valse des gouvernements et des politiques depuis des décennies, une règle je ne sais pas comment la nommer qui puisse être transformable que par les usagers lorsque c'est nécessaire.

Tu comprends pourquoi je suis de mauvais poil ?

[Marc]

Chichinette :
La sécu est le principe de base qui organise, finance l'essentiel de notre système social et de santé en général, systèmes hospitalier, retraites et aussi chômage. Tout ceci ne fonctionne que par nos cotisations, c'est une part de nos salaires, revenus.

Normalement, l'État (gouvernement) n'a rien à voir dans ce système et ne devrait pas intervenir d'une quelconque manière. Elus par les usagers, les gestionnaires de ce système n'ont de comptes à rendre qu'a eux.

Le rôle des pouvoirs publics ? contrôle global par les élus de la nation, savoir si tout fonctionne selon les règles établies, pas de modifier le système sauf si les usagers en font la démarche.
Je n'invente rien, ce système existait déjà à l'origine.

Il faudra néanmoins regrouper tous les systèmes de retraites en une seule caisse, de la même manière pour ce qui concerne la santé (la caisse maladie et les mutuelles), les soins (incluant les cliniques), incluant la fabrication et distribution des médicaments.
Revenir à des centre de gestion par département, je pense même par cantons. Financement des centres de santé avec la sécu, avec des professions médicales salariées....

ça, c'est mon avis. Et ça se discute !!!

[Chichinette 11]

Je suis consciente du désastre mais quand je lis :

Il faudra néanmoins

Ma réaction est QUI ? Ni toi, ni moi c'est une évidence, voilà, c'est tout.

[Marie_May]

Je suppose que ce que Marc suggère c'est de bien choisir quand on vote.

Pour moi, je ne suis pas sûre du tout que ça suffise. Mais peut-être qu'on s'en rapprochera.

Mais comme disait la chanson :
C'était bien la peine, C'était bien la peine, C'était bien la peine, assurément,
C'était bien la peine, c'était bien la peine de changer de gouvernement (bis)

Et la chanson était ironique, évidemment.

[Chichinette 11]

e suppose que ce que Marc suggère c'est de bien choisir quand on vote.

Haaaa, ok, je n'avais pas capté ça. Ceci dit, c'est quand le prochain vote et pour quel type de poste (non, non, pas LA Poste, UN poste).

[Marc]

Ni toi, ni moi, mais nous tous, il ne faut pas s'enfermer là, on n’en sortira jamais ou alors il ne faut pas se plaindre ???

Oui, bien sûr....le vote peut commencer à changer le cours des choses....Je suis convaincu que cela ne suffira pas, c'est une évidence ! Alors quoi , la révolution ? ça aussi c'est un mot qui est bien galvaudé ! Je crains que ce ne soit plus compliqué que ça.

Construire un programme qui soit un changement fondamental ne sera valable que s'il y a une volonté consciente ET une adhésion massive. Il faudra du temps (combien ? j'ignore mais sûrement longtemps) pour aboutir à une orientation qui opérera des changements vrais. L'histoire est longue, cruelle, mais aussi formidable.

Alors oui je suis engagé, je porte des idées qui demandent le changement, mais seul ce sera toujours lettre morte....à plusieurs on peut entrevoir autrement. Donc contrairement à ce certains disent, la révolution n'est pas le grand soir, ça n'a jamais été cela ! Et je ne peux pas donner de délai !!! Par exemple 1789 se focalise sur le 14 juillet, mais en réalité le démarrage a demandé des années !

On ne sera jamais d'accord sur des idées, c'est logique, nous avons notre vision personnelle et il n'est pas question d'y renoncer. Par contre on peut se mettre d'accord sur un programme qui se donne vraiment les moyens d'opérer des changements fondamentaux et s'y tenir, le temps nous donnera les réponses.

Je crois qu'en ce moment il y a du changement dans l'air, mais....je ne lis pas dans le marc de café !!!

[Chichinette 11]

Alors oui je suis engagé, je porte des idées

Concrètement, tu vas à des réunions, tu vas voir ton maire, tu en parles à ta famille, à tes voisins, ... ?

Ici on est isolés, on ne voit personne, jamais ou si rarement que je ne saurais à qui transmettre des idées parce que pour ce qui est d'aller aux manifs et toutes ces sortes de choses, c'est niet. Dieu sait que j'en ai fait des manifs, même une fois arrivée dans l'Aude mais maintenant j'ai déjà du mal à aller faire les courses sans me tenir au chariot, alors je suis infoutue d'aller où que ce soit pour gueuler un grand coup.

[Marc]

Alors oui je suis engagé, je porte des idées

Concrètement, tu vas à des réunions, tu vas voir ton maire, tu en parles à ta famille, à tes voisins, ... ?

Ici on est isolés, on ne voit personne, jamais ou si rarement que je ne saurais à qui transmettre des idées parce que pour ce qui est d'aller aux manifs et toutes ces sortes de choses, c'est niet. Dieu sait que j'en ai fait des manifs, même une fois arrivée dans l'Aude mais maintenant j'ai déjà du mal à aller faire les courses sans me tenir au chariot, alors je suis infoutue d'aller où que ce soit pour gueuler un grand coup.

Il y a de multiples manières de s'engager. À mon âge, c'est plus difficile et je ne milite plus, comme j'ai pu le faire. J'ai pendant de nombreuses années fait du syndicalisme, c'est à cette occasion que je me suis rendu compte que ce n'était pas suffisant. J'ai milité dans des cercles de discussions au sein d'organismes culturels. Pas d'engagement politique précis au sein d'un parti, parce que je ne m'y suis jamais reconnu. Mais engagement politique (philosophique) quand même très orienté à gauche, une compréhension du monde sur le matérialisme historique -Marx- m'a permis d'avancer sur des bases de réflexion et d'imaginer à ma façon le monde d'après...

Mais aujourd'hui, isolé comme toi dans ma campagne, un hameau de quatre feux, hormis les discussions avec mes voisins, ma famille et des amis, je reste sur ma façon d'agir, mais excluant les actions comme les manifs, gueulant quand il faut pour des raisons ponctuelles, concrètes, je vois, rarement, le maire de mon village, je suis en désaccord assez marqué sur sa façon de faire et d'être, restant en bonnes relations -intelligentes- quand même ! Et puis les réseaux internet comme le "radeau" !

L'avenir appartient à la jeunesse, mes projets sont plutôt de court terme !!! mais tant que je suis en vie, il faut quand même construire l'avenir ! et là...c'est l'éternité !!!

C'est pour ça que j'observe les Insoumis avec intérêt parce que -à mon avis- c'est un mouvement n'obéissant pas à une doctrine philosophique, qui n'est pas un parti, vu qu'il est composé de courants idéologiques -à gauche- divers et variés, souvent même contradictoires. ils ont construit sur cette base un programme socio-économique qui tient la route et qui ennuie beaucoup les sphères financières et même la "vieille" gauche....

Voilà, je suis tout nu !!!!

[plumee]

Voilà, je suis tout nu !!!!

Ben… je vois rien… :evil:

[Marie_May]

Moi non plus ....

[Marc]

Non mais des fois !!! à vous de faire !!!!