ICI L'ON SÈME...... Prenons-en de la graine

Est-ce que vous rajouter vos pilosités, cheveux et poils de barbe, dans les composts ?

Ça se composte difficilement parce que ça forme des paquets et c'est imputrescible. Pour preuve, le nombre de corps enterrés depuis de longues années qui n'ont plus le moindre gramme de chair mais ont toujours des cheveux ou des poils de barbe sur le squelette. Éparpillés, à la longue ils finissent quand même par disparaître.

En revanche, ça peut servir dans un paillis.

Ils possèdent de nombreuses qualités. Par exemple, ils sont imputrescibles. Il est donc possible de les utiliser comme isolant thermique dans les murs des maisons. Sur la tête, ils empêchent d’ailleurs la chaleur de s’échapper par le haut du corps! Les cheveux font aussi de bons isolants phoniques. Il est aussi possible de les utiliser comme engrais (car ils contiennent de l’azote, un élément dont la terre se nourrit), de s’en servir pour renforcer certains matériaux (car ils sont très solides : un seul cheveu supporte un poids de 100 grammes)... »

Je reviens pour nuancer mon propos.
C'est moi qui coupe les cheveux de Chichinet qui sont très fins et peu fournis. Le résultat est un petit tas tout fin quand je les récupère. De même, lorsqu'il taille sa courte barbe, il n'y a pas beaucoup de matière dans le plateau où il met ce qu'il a retiré.
Ceux là, oui, je pourrais les éparpiller sur le compost parce qu'ils ne font pas de paquets agglomérés.

Ma réponse d'hier était égoïste. Pas en ce moment mais j'ai presque toujours eu les cheveux longs que je tressais en natte ou que j'attachais en chignon. Par crises, il m'arrivait d'en couper de bonnes longueurs et là, c'était mieux en paillis parce que j'ai de gros cheveux épais et la longueur aurait formé des touffes indestructibles pendant des années.

Je les mets au compost, nous sommes quatre à bénéficier des services d'une coiffeuse à domicile et je ne constate pas de difficulté lors du compostage. Nous avons tous les cheveux fins (enfin mon mari pour ce qu'il en reste...)

J’ai versé de la corne broyée au fond des trous de qq végétaux.
C’est un produit présenté comme engrais à diffusion lente.

;)
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Si je lis bien, ce que tu cites n'est pas incompatible avec les propos de Chichi. On peut diffuser la kératine des plumes, cornes ongles becs et cheveux, sans pour autant se désagréger.

J'ai mis une fois de la laine dans un compost au sol, au jardin ; ça prend son temps, mais ça se décompose. Et comme il s'agissait d'une bonne couche ça a protégé le compost contre trop d'évaporation cet été-là.

J’ai tendance à négliger les composteurs et à pratiquer le compostage à plat, en andain, pouvoir déplacer et surtout aérer plus facilement en remuant à la fourche.

Il restait un fond de compost mon amour (( erreur de mon correcteur orthographique dont j’ignorais les soucis amoureux ! Enfin j’ai découvert l’initiative du téléphone en relisant 1 heure plus tard. )) bon, je reprends il s’agissait d’un compost noir assez mûr auquel j’avais ajouté quatre gros sacs de broyât bien frais.
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Avant le travail à la fourche :
. Et après :
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Autocritique.
Finalement j’abandonne l’idée du composteur-piscine. Je préfère travailler plus facilement la masse de broyats à la fourche. Et en arrosant un peu au fur et à mesure de l?évolution du nouvel andain.

Seule contrainte : faut disposer d’ au moins deux mètres carrés à plat ce qui permet de reconstruire régulièrement un andain juste à coté du précédent (que l’on déconstruit en reconstituant le nouvel andain). J’espère être assez clair.

:?:

Voilà j’ai avoué.

:mrgreen:

Je ne déconseille pas les petits broyeurs bas de gamme si des couteaux supplémentaires sont disponibles. Mais ils sont moins costauds et durables et présentent des points faibles que je commence à bien connaître sur le modèle de 2400W de Oogar.den (supprimer le point). Pour produire du broyât de compost, je déconseille les diamètres de branche trop gros et … donc de se fier aux diamètres de branches du constructeur.

Le bouton RESET de mon dernier exemplaire avait disparu. Camelote ! Donc panne.

Livraison lundi d’un nouvel exemplaire.
Avant la mise en service voici deux précautions que j’ai employées.

1) J’ai déposé des points de colle à PVC pour empêcher l’éjection du bouton RESET. Il ne se fera pas la malle. Voir photo 1. .
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2) J’ai vérifié que l’on pouvait dévisser les 2 grosses vis qui maintiennent les 2 lames sur le disque rotatif et pour prévenir, j’ai déposé une goutte d’huile avant de revisser. Bien m’en a pris.
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Photo 2 : le dévissage. .
En effet, au sortir du carton, une vis paraissait non dévissable. Elle était déjà trop serrée. Or il faut pouvoir les remplacer et pouvoir les inverser… Il existe cependant un truc appris de Manu, mon mécano. Il faut engager le tournevis dans la cavité de la vis puis appliquer un bon coup de marteau sur la tête du tournevis. La vibration permet de libérer la vis !

Une fois la goutte d’huile enduisant le filetage, la vis ne se bloque plus. Enfin il ne sert à rien de serrer les vis comme un fou.

le mien est de "moyenne gamme" je l'ai depuis 16 ans et il tourne encore, pas plus tard que ce matin, à l'époque, j'avais tout de suite commandé un jeu de lame supplémentaire ce qui me permet de prendre du temps pour un affûtage fin...le jeu de lames supplémentaire est entreposé dans un bain d'huile....

Bain d’huile ? Merci.

oui, dans une boite remplie d'huile...anti-rouille garanti...

je sens qu'on va pouvoir réactiver ce topique, avec la soit disante "obligation" de recycler les déchets compostables, on va bien rigoler (jaune)

déjà, ils n'arrêtent pas de montrer des "recycleurs' à qui on a fourni un bac (en plastique), qui y mettent leur déchet jugé adéquat (faudrait voir) mais pas comme ça, en vrac, non dans un sac en plastique (et parfois même, ça doit être plus chic, dans le sac en plastique, il y a un sac en papier, au cas ou ça cocoterait je pense), puis ils amènent leur "don gratuit" dans un nième conteneur en plastique.

De plus le caractère obligatoire est relatif....
beaucoup de communes rurales n'ont même pas ce matériel....

De plus le caractère obligatoire est relatif....
beaucoup de communes rurales n'ont même pas ce matériel....

Quelle organisation !!!

Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à une information entendue à la radio.
Tout près de chez moi, dans la Drôme, un couple de Belges, en France depuis presque trente ans, ont demandé leur naturalisation française.
On leur a répondu, entre autres, qu'il leur fallait parler … français parfaitement. Alors que c'est leur langue natale!
La dame a même enseigné "notre" langue une vingtaine d'années, écrit un livre etc…
Impression bizarre que tout se déglingue. Je dois fantasmer…

J’ai entamé sans envisagé au départ que c’en était un, un sondage local pour apprécier les réactions des voisins à la nouvelle incitation à composter.

Mon action s’est déroulé au niveau des installations métropolitaines de « tri sélectif ».

J’interpellais la personne qui aléatoirement se trouvait dans la même chose que moi, en train de vider son carton dans les espaces prévus â g ce et effet.

Je lui demandai comment elle allait faire pour composter comme c’est désormais préconisé depuis le 1er janvier.

Trois personnes interpellées par moi et trois réponses identiques : « Mais je composte déjà depuis des années. »

Trois réponses cela ne fait pas un vrai sondage mais cela m’a fait plaisir d’entendre ce que j’ai entendu !

plumee a écrit : ↑

04 janv. 2024, 22:44

De plus le caractère obligatoire est relatif....
beaucoup de communes rurales n'ont même pas ce matériel....

Quelle organisation !!!

Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à une information entendue à la radio.
Tout près de chez moi, dans la Drôme, un couple de Belges, en France depuis presque trente ans, ont demandé leur naturalisation française.
On leur a répondu, entre autres, qu'il leur fallait parler … français parfaitement. Alors que c'est leur langue natale!
La dame a même enseigné "notre" langue une vingtaine d'années, écrit un livre etc…
Impression bizarre que tout se déglingue. Je dois fantasmer…

C’est normal que dans le cadre d’une démarche administrative, leur soient précisées les conditions d’obtention.

Je ne comprends pas si au nom de cette condition, on leur a fait des misères …

C’est normal que dans le cadre d’une démarche administrative, leur soient précisées les conditions d’obtention.

Je ne comprends pas si au nom de cette condition, on leur a fait des misères …

Peut-être qu'en effet, ces gens n'ont reçu qu'une réponse administrative standard, sans courrier personnel?
Ce serait curieux, quand même, non?
Je n'en sais sais rien: l'information est d'hier et le poste n'en disait pas plus.
C'était sur France Inter. Sans doute que France Bleue en disait plus mais je ne l'écoute qu'épisodiquement
et hier, je n'y ai pas pensé.
Bref, une information qui serait tronquée? Rhoooooo… comment tesse possible?

Trois personnes interpellées par moi et trois réponses identiques : « Mais je composte déjà depuis des années. »

Normal si tu poses la question dans ton secteur où je le suppose chaque maison a son lopin de terre.
Le compostage communal se fait dans les portions de villages (villes) où il n'y a pas de terrain accolé, là où les maisons se touchent. Le reste de la population n'est pas concerné et d'ailleurs, on ne leur remet pas le matériel nécessaire (petit seau, etc ...).

d'où la question, comment peut-on composter lorsqu'on demeure dans un immeuble, dans une cité, sans terrain ? c'est la majorité des personnes, je pense. L'intérêt du compostage est l'intérêt qu'il y a à le faire....avoir un jardin, ici où là, avoir la possibilité de se procurer des légumes frais dans un lieu où la participation des uns et des autres est perçue comme une condition....On ne peut pas régler ces questions là si on ne regarde pas nos modes de vie...et ça va loin !

Hum ! Dans mon petit coin du Sud Est, cette réponse n’est pas aussi évidente que vous le pensez. Une partie du voisinage est constiutuée d’anciens « Urbains » qui retournent souvent travailler en zone urbaine. Leur culture campagnarde et environnementale est comment dire … fraîche. Le gazon est un horizon ordinaire. Bon, j’elucubre.

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Quant aux communes, comme l’entend Marc, certaines vont devoir se mettre au parfum.

bof tu sais Claude, avons-nous évolué aussi vite que ça ? pas certain, on a dû apprendre, par curiosité plus que par nécessité...alors que ces questions n'étaient pas à l'ordre du jour...
Aujourd'hui ça devient urgent et la nécessité va nous pousser derrière.... Les néo-ruraux devront apprendre et il faut les encourager.

Les ruraux, néo-ruraux les gens des villes, les gens des banlieues, ce sont des termes bien vagues. Je connais des ruraux qui jettent leur marc de café à la poubelle communale, d'autres foutent dans la nature les objets dont ils n'ont plus besoin (lit-cage, vieille cuisinière) au lieu des emporter à la déchèterie. Et des gens des banlieues (Les Lilas) qui font près d'un kilomètre avec leur petit seau pour atteindre le compost communal installé depuis déjà plusieurs années. Ça dépend pas seulement de leur zone d'habitation mais de leur bonne volonté (discipline) et de leur connaissances. C'est une banalité ce que je dis.

Exact. c'est une question culturelle, pour tout le monde.....Avec tous les dosages indispensables.....Il y a des gens sérieux et d'autres qui....