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J'ai toujours utilisé du fumier. Chez nous, ce n'est pas du fumier de cheval mais de vache. On peut aussi utiliser celui des volailles ou des pigeons qui donne un engrais très riche.
Les conseils de Gamm*vert sont sans doute judicieux mais on n'oublie pas de faire de la pub pour le fumier de cheval sec en poudre - après avoir bien effrayé les lecteurs qui du coup auront plutôt envie d'aller l'acheter en sac tout prêt. Faut dire que le fumier est assez lourd à travailler. Surtout frais.
Le fumier frais de cheval est chaud, celui des autres bêtes est plus froid. On se sert du premier pour faire des couches chaudes avec un couvercle de verre. Mais on peut aussi s'en servir à l'automne ou au printemps un peu avant de planter ou de semer. Ça ne brûle pas davantage que n'importe quel engrais, il faut toujours se servir des engrais avec un peu de délicatesse.
Celui de vache, les jardiniers de mon coin l'utilisent directement, juste sorti de l'étable, et le mettent directement dans les sillons. Le premier "rigou" est fait un peu profond, on y met du fumier, on recouvre juste un peu avec la terre du second rigou et on sème là dessus. Pour les pommes de terre, on fait les sillons un peu plus profonds que pour les grains de haricots, de pois - quand aux graines de salades, on les recouvre juste un peu.
Normalement, le temps que les graines germent et poussent, le fumier est suffisamment composté. Ce n'est pas le fait qu'il y ait de la paille qui fait que ça peut nuire, c'est le fait que le fumier un peu trop frais soit en contact avec les racines, surtout celui de cheval ou de pigeon.