Au fait, tu tailles à combien d'yeux ?
N'ai-je donc point raconté ici quelque part, mon aventure vignesque? Ça m'étonne grave!
Bon… si oui, je recommence car trop préoccupée et occupée par le débarrassage de ma maison pour rechercher.
Donc, il y a quelques années, je trouvais que mes vignes avaient mauvaise mine.
"Meunon! Meunon!" disait Plumix, qui n'y connaissait rien, n'était pas vraiment jardinier et préférait ne pas être obligé de voir les problèmes. :lol:
Renseignements pris auprès de l'association 'Fruits oubliés", dans les Cévennes,
https://fruitsoublies.org/
Oui, ce type de vigne (hybride américaine) ne supporte pas d'être contrainte dans son extraordinaire vitalité à grimper (et donc à faire des pergolas, surtout l'Isabelle à la peau dure, qui n'attire pas les insectes piqueurs et, si elle est contente, te fait des feuilles grandes comme celles de nénuphar.
Zut! J'egguezagère.
Si on le fait, on les affaiblit. J'ai vite compris et donc, j'ai repris en main la taille, tout en l'enseignant à ma fille.
Je taille donc ces vignes à 3 yeux (sans compter le tout premier bourgeon sur la charpentière, en général plutôt rikiki. Je l'enlève).
J'ai eu des plants classiques: chasselas et muscat de Hambourg qui ne se sont pas acclimatés…
ou que j'ai laissés crever ??? :lol:
Je suppose que le chasselas, chez lui dans le Sud Ouest, et ce muscat en Hollande, n'ont pas aimé notre Ardèche si sèche.
Je taille donc à 3 yeux: Isabelle, Noa, dattier de St-Vallier, Baco…
Concord, qui couvrait ma pergola, est morte de désespoir asséchant. Mister internet m'a dit que c'était quasiment la seule vigne,
pourtant raisin framboise comme Isabelle la costaude, à ne supporter ni la sécheresse, ni la canicule.
Je ne retrouve pas le lien qui dit ça.
De toutes façons, elle est bien moins intéressante qu'Isabelle au niveau du goût. Sa qualité: très précoce (fin août)
contre Isabelle tardive (fin octobre, voire en novembre, ce qui est une très grande qualité, tout comme le dattier de St-Vallier).
Elle n'a pas résisté au changement climatique et donc, couic.