Dans les jardins des copains
Posté : 17 août 2014, 17:09
Jeudi dernier, Mijo nous a invités, Plumix, Modestine (+ Chéri et Indira Chien), Copinette, et moi, à visiter le jardin de Miline, sa coreligionnaire en matière d’atelier de vannerie, en compagnie de Pierrot, jardinier et vannier amateur lui aussi.
Le jardin est situé tout au bord du Rhône, à un vol d’oiseau de la petite ville voisine dont on aperçoit, au loin, le château et les péniches d’Américains en goguette.
La propriété est située « Chemin du Poisson frais » et ce n’est pas une blague.
En matière de poisson, Miline nous avoue qu’elle se baigne dans le Rhône (beurk…) mais faut pas craindre les silures (poissons chats) qui peuvent être énormes et tenter de happer les pieds mais ne sont pas dangereux, contrairement aux brochets qui eux, carnassiers, peuvent carrément mordre !
Il faut dire que Miline – sur la cinquantaine- a une énergie renversante. Rien ne semble devoir lui faire peur. Une vraie Plumee d’il y a vingt ans…
La petite propriété est là, posée au bord du chemin communal, sans clôture autre que quelques buissons et arbres. Une petite terrasse caffie de plantes de toutes sortes, en terre ou en potées, nous accueille, en attendant la propriétaire qui arrivera sous peu, à vélo depuis la ville, par la Viarhôna, voie de promenade qui longe tout le Rhône sur l’ancien chemin de halage.
Le petit jardin est un fouillis-fouillas majuscule, à côté duquel, les miens sont des prototypes d’organisation. Miline avoue qu’elle n’est pas intéressée par la production car elle n’aime guère cuisiner, ni manger compliqué. Elle a toujours trop de tout – dit-elle- , même en donnant à sa fille.
Ce qui l’intéresse, c’est de voir pousser, d’observer, d’expérimenter.
A elle, le non-travail du sol, laisser faire la nature, l’accompagner tout à fait éventuellement et supprimer des bricoles - avec grande difficulté et la mort dans d’âme. Résultat : son petit jardin est une jungle. La haie lui a déjà bouffé pas mal de mètres carrés.
Une organisation en ressort pourtant sous forme de parcelles rectangulaires ou carrées dédiées qui aux roses trémières, qui aux aromatiques, qui à la pépinière. Chaque parcelle est entourée de plessis faits avec les chutes de matériaux récupérés à l’atelier vannerie.
Entre eux, de la moquette, ainsi que le faisait le papa, pionnier des années 70, imprégné de Jean Pain (compost de broussailles) de permaculture et autre BRF.
A plusieurs endroits, dans les allées, de gros récipients servent à l’arrosage, après avoir été remplis par une pompe avec l’eau de la nappe phréatique. Ainsi, pas d’eau froide dans les plantations. Un bac abrite des nénuphars et des roseaux.
Derrière, une butte a été faite à partir du système d’épuration récent qui a été obligatoirement surélevé, à cause du fleuve. Le dispositif a été enterré avec… la terre du jardin. La bonne, celle de surface… Qu’il a donc fallu reconstituer et ça a bien pris trois années.
Miline, là, comme ailleurs, y a entassé ses « mauvaises » herbes, du compost, ainsi que la paille encaquée, sortie de son poulailler.
Des courges aventureuses sont sorties de ci, de là ? Qu’à cela ne tienne : « Je suis incapable de supprimer des plantes ». Résultat : les courges grimpent dans les plants de tomates et lycée de Versailles, et les framboisiers se couchent sur les plants de courge.
Les aubergines ? « J’en avais bien mis là…… ? – Miline fouille sous des courgharicots- Ah oui, les voilà ! Tiens ! Un fruit… ».
Ensuite, nous visitons le poulailler avec une tripotée de poules naines très rigolotes, un coq et donc des poussins. Vingt huit… Vraisemblablement, comme pour les plantes, Miline n’arrive pas à réguler sa volaille, tout intéressée par ce qui va bien en sortir comme spécimen. Pourtant, sous nos yeux, elle tente de virer une poule d’un nid en lui disant « Non, non, c’est interdit ». Elle espère trouver quelqu’un nanti d’un poulailler vide, pour lui élever ses poussins-coqs……L’espoir fait vivre…
Ensuite, nous faisons connaissance avec les outils chéris de Miline : notamment un croc à fumier et des outils anglais, de même nationalité que la maman de Miline. Outils costauds, à manches courts et dont elle nous vante la qualité et la fonctionnalité.
Fin des opérations chez Mijo et Mijonix pour un repas convivial partagé, avec promesse de revoyure, par exemple chez nous.
Le jardin est situé tout au bord du Rhône, à un vol d’oiseau de la petite ville voisine dont on aperçoit, au loin, le château et les péniches d’Américains en goguette.
La propriété est située « Chemin du Poisson frais » et ce n’est pas une blague.
En matière de poisson, Miline nous avoue qu’elle se baigne dans le Rhône (beurk…) mais faut pas craindre les silures (poissons chats) qui peuvent être énormes et tenter de happer les pieds mais ne sont pas dangereux, contrairement aux brochets qui eux, carnassiers, peuvent carrément mordre !
Il faut dire que Miline – sur la cinquantaine- a une énergie renversante. Rien ne semble devoir lui faire peur. Une vraie Plumee d’il y a vingt ans…
La petite propriété est là, posée au bord du chemin communal, sans clôture autre que quelques buissons et arbres. Une petite terrasse caffie de plantes de toutes sortes, en terre ou en potées, nous accueille, en attendant la propriétaire qui arrivera sous peu, à vélo depuis la ville, par la Viarhôna, voie de promenade qui longe tout le Rhône sur l’ancien chemin de halage.
Le petit jardin est un fouillis-fouillas majuscule, à côté duquel, les miens sont des prototypes d’organisation. Miline avoue qu’elle n’est pas intéressée par la production car elle n’aime guère cuisiner, ni manger compliqué. Elle a toujours trop de tout – dit-elle- , même en donnant à sa fille.
Ce qui l’intéresse, c’est de voir pousser, d’observer, d’expérimenter.
A elle, le non-travail du sol, laisser faire la nature, l’accompagner tout à fait éventuellement et supprimer des bricoles - avec grande difficulté et la mort dans d’âme. Résultat : son petit jardin est une jungle. La haie lui a déjà bouffé pas mal de mètres carrés.
Une organisation en ressort pourtant sous forme de parcelles rectangulaires ou carrées dédiées qui aux roses trémières, qui aux aromatiques, qui à la pépinière. Chaque parcelle est entourée de plessis faits avec les chutes de matériaux récupérés à l’atelier vannerie.
Entre eux, de la moquette, ainsi que le faisait le papa, pionnier des années 70, imprégné de Jean Pain (compost de broussailles) de permaculture et autre BRF.
A plusieurs endroits, dans les allées, de gros récipients servent à l’arrosage, après avoir été remplis par une pompe avec l’eau de la nappe phréatique. Ainsi, pas d’eau froide dans les plantations. Un bac abrite des nénuphars et des roseaux.
Derrière, une butte a été faite à partir du système d’épuration récent qui a été obligatoirement surélevé, à cause du fleuve. Le dispositif a été enterré avec… la terre du jardin. La bonne, celle de surface… Qu’il a donc fallu reconstituer et ça a bien pris trois années.
Miline, là, comme ailleurs, y a entassé ses « mauvaises » herbes, du compost, ainsi que la paille encaquée, sortie de son poulailler.
Des courges aventureuses sont sorties de ci, de là ? Qu’à cela ne tienne : « Je suis incapable de supprimer des plantes ». Résultat : les courges grimpent dans les plants de tomates et lycée de Versailles, et les framboisiers se couchent sur les plants de courge.
Les aubergines ? « J’en avais bien mis là…… ? – Miline fouille sous des courgharicots- Ah oui, les voilà ! Tiens ! Un fruit… ».
Ensuite, nous visitons le poulailler avec une tripotée de poules naines très rigolotes, un coq et donc des poussins. Vingt huit… Vraisemblablement, comme pour les plantes, Miline n’arrive pas à réguler sa volaille, tout intéressée par ce qui va bien en sortir comme spécimen. Pourtant, sous nos yeux, elle tente de virer une poule d’un nid en lui disant « Non, non, c’est interdit ». Elle espère trouver quelqu’un nanti d’un poulailler vide, pour lui élever ses poussins-coqs……L’espoir fait vivre…
Ensuite, nous faisons connaissance avec les outils chéris de Miline : notamment un croc à fumier et des outils anglais, de même nationalité que la maman de Miline. Outils costauds, à manches courts et dont elle nous vante la qualité et la fonctionnalité.
Fin des opérations chez Mijo et Mijonix pour un repas convivial partagé, avec promesse de revoyure, par exemple chez nous.