????? Mé ouque cé ?????? Oublié de faire envoyer?J'ai mis dans mon carnet de Jardingo, la suite de mes travaux d'automne: semis de moutarde et couverture.
Boooooooon, je recommence:
(suite de la préparation du potager « des poules »)
Je précise que malgré le nid d’amour que je prépare aux baveux en couvrant tout mon terrain pour l’hiver, je persiste. En effet, ces deux dernières années, ayant quelque peu tout laissé aller, les effets de la météo sur mon sol poreux ont été désastreux : grosses pluies d’automne + grand froid mais pas de neige, ont lessivé tout l’humus. Résultat : à ces endroits là, le sol s’est révélé appauvri grave et tout craquelé. Tout à refaire depuis zéro.
Donc, choix : humus ET limaces. ET campagnols, hélas…
Cette parcelle était occupée par plusieurs raies de haricots nains. J’ai arraché les plants, ratelé la paille qui couvrait le sol, avec mon amour de croc à fumier polyvalent.
Puis je me suis attaquée à la bordure de grosses mottasses d’herbe que j’ai décrochées…au croc. (voir compte-rendu plus haut, sur le côté du fond). Comme il y a un décroché avec le pré en pente, j’ai pensé bien faire en marquant la limite avec de vieilles tuiles mais finalement, ça ne me parle qu’à moitié. Quoique…pièges à limaces ?
Dans la série : on met d’un côté ce qu’on enlève d’un autre, j’ai couvert le premier plan enherbé grave, de cartons, puis de cette paille, puis carrément de galettes de paille mouillées par la pluie. Je verrai au printemps comment je traite cet endroit. Probablement en mars, découverture et semis de moutarde en attendant une culture de mai.
A droite, l’ilot de verdure est composé de physalis pruinosa aventuriers et de plants de vipérine, que j’adore et que je laisse volontairement pour ses beaux épis bleus l’an prochain et pour les abeilles. Les "trous" dans la moutarde: un espace campagnolisé et l'espace laissé par un plant de tomate aventurier: Coyote (eh oui, ça existe = minuscule tomate cerise jaune rigolote et goûteuse mais à cueillir, boudiou!).
Ensuite, j’ai grattouillé vaguement le sol… avec mon croc et ratelé. Puis semé de la moutarde que j’ai tassée. En me gardant bien de la recouvrir : erreur d’une année où elle n’était quasiment pas sortie. Arrosage conséquent et suivi,
pour ne pas reproduire l’erreur de jadis d’avoir cru que ça poussait tout seul. Résultat : stressée, la plante n’a qu’une idée en tête, se reproduire, donc elle se lignifie, pousse à peine et fleurit. Pour la masse végétale bien azotée, on repassera. Deux gros épisodes de pluie à une semaine d’intervalle m’ont bien soutenue.
Noter au fond l’étendage à chiendent.