Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'ai prêté à …??? ce livre que j'aime beaucoup:
https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/B ... et-maurice
Pour une fois, je ne l'avais pas inscrit sur mon carnet "Livres prêtés"que j'ai mis en route, après en avoir eu ras le bol de ne pas voir revenir
ni le livre, ni le nom de la personne à qui j'en ai prêté un. Je me dis que, bon, si celui-ci circule c'est bien, mais pour moi, qui souvent aime relire les livres bien aimés,
ça me contrarie.
Par exemple, celui-ci, je suis presque sûre que je sais à quelle copine je l'ai passé. Mais entre ma mémoire et la sienne…hein?
Si ça se trouve, elle ne l'a pas lu et comme elle a déménagé après, ben… elle sait plus! :mrgreen:
Quant à celui-ci que je vois trouver facilement en occasion sur internet, ça m'agace profondément de le voir à tous les prix + le port.
Je vais regarder à la ressourcerie ou au Secours Populaire, des fois que…
Tout en me disant que, franchement, quelle importance? Je peux vivre sans, non?
Quoique je suis quelqu'un pour qui c'est important de faire connaître et de partager.
Par exemple, j'ai prêté en Ardèche, plusieurs livres, dont celui de Jean Pain, sur le compost de broussailles mais celui-ci, j'aimerais bien
le récupérer car c'est l'original et il été très important dans ma vie de jardinière qu'il a complètement changée.
Je vois qu'il n'existe plus qu'en numérique. 😢
https://www.jean-pain.com/mjp.php
https://www.chasse-aux-livres.fr/prix/B ... et-maurice
Pour une fois, je ne l'avais pas inscrit sur mon carnet "Livres prêtés"que j'ai mis en route, après en avoir eu ras le bol de ne pas voir revenir
ni le livre, ni le nom de la personne à qui j'en ai prêté un. Je me dis que, bon, si celui-ci circule c'est bien, mais pour moi, qui souvent aime relire les livres bien aimés,
ça me contrarie.
Par exemple, celui-ci, je suis presque sûre que je sais à quelle copine je l'ai passé. Mais entre ma mémoire et la sienne…hein?
Si ça se trouve, elle ne l'a pas lu et comme elle a déménagé après, ben… elle sait plus! :mrgreen:
Quant à celui-ci que je vois trouver facilement en occasion sur internet, ça m'agace profondément de le voir à tous les prix + le port.
Je vais regarder à la ressourcerie ou au Secours Populaire, des fois que…
Tout en me disant que, franchement, quelle importance? Je peux vivre sans, non?
Quoique je suis quelqu'un pour qui c'est important de faire connaître et de partager.
Par exemple, j'ai prêté en Ardèche, plusieurs livres, dont celui de Jean Pain, sur le compost de broussailles mais celui-ci, j'aimerais bien
le récupérer car c'est l'original et il été très important dans ma vie de jardinière qu'il a complètement changée.
Je vois qu'il n'existe plus qu'en numérique. 😢
https://www.jean-pain.com/mjp.php
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Après de rudes expériences, je suis devenu très méfiant et je ne prête plus "mes" livres, sauf à 1 ou 2 personnes qui sont respectueuses du geste de "prêter".....Donc je conserve jalousement tous mes bouquins, certains achetés à des bouquinistes sur les quais de Seine à Paris il y a....soixante-cinq ans !!! J'avais prêté à mon maître d'apprentissage un recueil du "Petit Journal" datant de 1898, relatant en terme peu élogieux de l'Affaire Zola...il me l'a rendu mais ...à regret !!! Par contre d'autres ouvrages de l'Iliade et l'Odyssée, une vieille édition (début du XXe siècle) confiés à des amis de longue date ont disparu....les livres et les amis....Alors, rage rentrée je me suis fâché : je sais où sont les "amis" et les livres ... quels livres ?
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J’ai été tenté de lire Houris de Kamel Daoud mais son style ne me convient pas et j’ai renoncé au bout d’environ 20 pages. En plus, en vieillissant, je vois que je perds en capacité de lecture…
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
plume, m'étonnerait que tu trouves un truc sur colette au secours pop ou à la ressourcerie du coin!!
j'ai l'habitude de rendre les livres parce que si on ne me rend pas les miens, ça "joue avec mes nerf" et ça y faut pas comme disait mon pote béranger!
toi qui aimes les liens longs, tu vas être servie!:
https://duckduckgo.com/?q=b%C3%A9ranger ... 0NZonUb05Y
en tous les cas, des tiens j'en ai qu'un et je le garde, allumée!
bises
j'ai l'habitude de rendre les livres parce que si on ne me rend pas les miens, ça "joue avec mes nerf" et ça y faut pas comme disait mon pote béranger!
toi qui aimes les liens longs, tu vas être servie!:
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en tous les cas, des tiens j'en ai qu'un et je le garde, allumée!
bises
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Homme de peu de foi. Ce n'est pas parce que la boîte s'appelle Secours Populaire qu'on n'y trouve pas toutes sortes de choses,Plume, m'étonnerait que tu trouves un truc sur colette au secours pop ou à la ressourcerie du coin!!
même celles qui relèveraient d'un Secours Culturel. :lol:
Tu peux même y trouver des pépites que tu trouverais aussi chez un antiquaire.
A la Ressourcerie on trouve de tout car elle est nourrie de toutes sortes d'apports de toutes les classes sociales.
Peut-être que ça dépend aussi des Ressourceries, selon les régions…?
Un copine à qui je parlais avec enthousiasme de Colette qu'elle ne connaissait pas, est repartie avec trois livres d'elle.
Il y a même tellement de choses déposées que l'autre samedi, jour de braderie (ils reçoivent des tonnes de choses) on te filait à l'entrée un sac poubelle de 50l
que tu pouvais gonfler de textiles et à la sortie, sans que le contenu soit examiné, ça te coûtait 5 euros.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Je viens de retrouver un livre d'Albert Camus que j'aime beaucoup: "Le premier homme", dont les pages du manuscrit ont été retrouvés
éparpillées dans le pré où Albert Camus a trouvé la mort, dans un accident de voiture, à pas cinquante ans.
Sa femme et sa fille en font fait le livre qui signe l'histoire d'origine de son auteur en Algérie.
Il se termine par une lettre d'Albert Camus à son instituteur, qu'il a lue à l'académie, lorsqu'il a reçu le prix Nobel de littérature.
Lettre émouvante dont il a reçu une réponse commençant par "Mon cher petit…".
Lettre qu'Albert Camus envoya à son instituteur- 19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout
mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité.
Mais quand j'en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue
au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé.
Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été,
et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours
vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse de toutes mes forces.
Albert Camus
NB: Albert Camus a été la révélation de mes 18ans. A l'époque, j'ai alors beaucoup lu de lui, dont ses Carnets, mais particulièrement apprécié ses essais,
comme "L'été à Tipasa" ou "Noces", qui sont des hymnes à la nature de son Algérie natale à qui il portait un attachement viscéral.
éparpillées dans le pré où Albert Camus a trouvé la mort, dans un accident de voiture, à pas cinquante ans.
Sa femme et sa fille en font fait le livre qui signe l'histoire d'origine de son auteur en Algérie.
Il se termine par une lettre d'Albert Camus à son instituteur, qu'il a lue à l'académie, lorsqu'il a reçu le prix Nobel de littérature.
Lettre émouvante dont il a reçu une réponse commençant par "Mon cher petit…".
Lettre qu'Albert Camus envoya à son instituteur- 19 novembre 1957
Cher Monsieur Germain,
J'ai laissé s'éteindre un peu le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout
mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité.
Mais quand j'en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue
au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé.
Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été,
et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours
vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève.
Je vous embrasse de toutes mes forces.
Albert Camus
NB: Albert Camus a été la révélation de mes 18ans. A l'époque, j'ai alors beaucoup lu de lui, dont ses Carnets, mais particulièrement apprécié ses essais,
comme "L'été à Tipasa" ou "Noces", qui sont des hymnes à la nature de son Algérie natale à qui il portait un attachement viscéral.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
C'est bouleversant.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Eh oui Patricia et, si longtemps après, ça m'émeut encore.C'est bouleversant.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Hélas, je n’ai rien lu de Camus. Mais il y a une citation de lui que j’aime beaucoup et que j’ai déjà dû vous servir ici â Ici l’on Sème.
Il s’agit de la définition très courte qu’il donne de l’être humain :
« Un homme, ça s’empêche. »
Il s’agit de la définition très courte qu’il donne de l’être humain :
« Un homme, ça s’empêche. »
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Tu en as bien entendu parler durant tes études quand même… non?Hélas, je n’ai rien lu de Camus
Tu me diras que moi, je n'ai rien lu de Sartre, ou alors j'ai oublié! Bien trop intello pour moi.
Alors que Camus, même si j'ai jadis lu de lui des choses philosophiques comme "le mythe de Sisyphe' dont j'ai surtout retenu le titre ( :lol: ),
je le connais particulièrement dans le livre que j'ai cité ("Le premier homme") et ses essais concernant son attachement à la terre algérienne de son enfance,
la nature, la mer.
J'en apprécie particulièrement la langue de l'écrivain que je trouve magnifique.
Les polémiques à son sujet sur le sujet (car ça a fait un sacré foin à l'époque), comme toute polémique, me heurtent et ne m'intéressent pas.
Un petit extrait
Je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps
sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer.Car il y a seulement de la malchance à n’être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer.
Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines décharnent le cœur lui-même ; la longue revendication de la justice épuise l’amour qui pourtant lui a donné naissance. Dans la clameur où nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice à elle-même. Mais pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je redécouvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
C'est réparable, on trouve facilement ses livres.
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
Commence par la peste et tout de suite derrière l'étranger....
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'avais beaucoup aimé "La peste"… dont je n'ai aucun souvenir… :roll:
Ma prof de français de l'époque avait trouvé quelque peu inquiétant (ou interrogeant? Ou suspect?) que j'aime ce livre!
Ma prof de français de l'époque avait trouvé quelque peu inquiétant (ou interrogeant? Ou suspect?) que j'aime ce livre!
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Re: Je bouquine, tu bouquines, nous bouquinons
J'ai pris ces deux ouvrages parce qu'ils sont très différents l'un de l'autre. La peste reste assez classique en rapport de l'étranger, qui sort des canaux habituels.....