Sur le terrain de Claude, jardiniais et casaniais.

[plumee]

Achat de petits plants tout faits tout mignons pour 20 € de choux, de blettes à couper et de salades.

20 euros! Mazette! C'est pas donné… Tu en as acheté combien? Quoique à 1euro pièce…

[ege]

ah, tu sais, un chou, c'est un chou comme on dit ici.

suis passé hier à jardin'envie, 18 plants de salades pour ce printemps = 12,60 €
ça a l'air de bien marcher, mais toujours de nouvelles têtes, je ne dais pas quelle gestion du pesconnel ils ont, j'espçère que ce ne sont pas que des stagiaires de tout poil qu'on use puis qu'on jette, comme des klinekses!

[Claude]

Problème. En godet, les choux étaient à 1,10€ et les petits plants de blette et de salade, en mini-motte à 0,30€.
Question: Quel est l.âge de la technicienne de caisse ?

[Claude]

Madame Claude, mon épouse depuis 54 ans était installée au milieu de la volée de 8 marches d’un petit escalier fort étroit
qui mène plus haut, tellement étroit qu’elle ne pouvait être qu’au milieu de la marche. Je ne pouvais donc passer même en la contournant.

Je lui dis : « J’aimerais passer. C’est très étroit! » Aussi sec, elle me répond: «  Ça fait 16. « 

Qu?est-ce qui s’est passé dans sa tête ?

[ege]

ha ha! super, ça t'en bouche un coin!

[Claude]

Mes derniers achats, je les ai tout bien plantés en me disant profites-en pour décompacter la terre. D’autant plus que météo m’annonce de fortes pluies pour lundi, entre 30 et 60 mm avec 100% de certitude. Bien décompactée, la terre absorbe beaucoup plus d’eau et la garde. Quelques cm d’eau seront les bien venus. Ah ! Le beau débit de l’eau …

Avec mes deux plantoirs (!’un pour faire des trous de 12/15 cm, et l’autre bien plus fin descend à 20 cm), je me suis aperçu de façon très évidente que là où j’avais laissé un couvert épais (environ. 5 cm de paillis de foin), la terre était bien plus meuble ! C’est pour nous chose connue comme un compromis l’est … mais c’est bon de le rappeler. Là où n’y avait pas de couvert épais, la terre était bien dure sous mon plantoir.

[ege]

yes, constat partagé et depuis, je laisse l'herbe gaiement envahir le sol

[plumee]

ege

suis passé hier à jardin'envie, 18 plants de salades pour ce printemps = 12,60 €
ça a l'air de bien marcher, mais toujours de nouvelles têtes, je ne dais pas quelle gestion du pesconnel ils ont, j'espçère que ce ne sont pas que des stagiaires
de tout poil qu'on use puis qu'on jette, comme des klinekses!

Je ne sais plus comment se gère Jardin'enVie maintenant que j'ai quitté la région et n'ai plus de jardin, mais je sais qu'ils sont maintenant formateurs professionnels
et que les formations se font sous contrat. Ils ont mis des années à pouvoir se dégager un salaire.
J'ai rencontré ici, chez ma fille, un ami à elle, qui était enchanté d'être passé par chez eux et qui, à la suite, s'est installé comme maraîcher bio.
C'était il y a 8 ou 9 ans.

Ege, tu sembles avoir le même orthographieur dans ton portable que Claude!
Toi aussi, tu envoies sans relire ou si les fotes d'ortografe te son tégales?
Je sais bien que les langues évoluent mais ça me chiffonne, en tout cas, ça me pose question.
Faut dire que j'ai accroché à l'orthographe, dès que j'ai su écrire, si! si! ça existe!

[ege]

1: je n'ai pas de portable!
2: mon "orthographieur" a disparu! si qq'un sait ou ça se trouve!
3: c'est vrai que je ne relis pas toujours!
4: il y a des fautes que je réitère, toujours les mêmes, dont les accords!
5: je commets aussi des germanismes!
7: et des dysorthographies comme "bine" au lieu de "bien", que le correcteur ne détecte pas ou comme "j'espçère" ci-dessus
7: des fois, je fais exprès comme "klinekse" !

[Claude]

Dans la petite forêt de l’héritage de Mme, je continue à faire du ménage avec la tronçonneuse. J’y ai découvert la?existence d’un tilleul à grandes feuilles en forme et signe de longue vie couvert de lichens.

J’ai dû changer de chaîne après avoir essayé d’affÛter la précédente mais je ne dois pas savoir y faire.
Et qu’est-ce que c’est délicat d’installer ou réinstaller une chaîne, vin doux. Il faut bien suivre la rainure du guide-chaîne mais aussi bien lui faire prendre place dans le système d’entraînement. Pour cela j’ai découvert l’interêt d’utiliser une lame bien plate pour amener la chaîne à trouver sa place.

:oops:

Enfin, dans la dite forêt, j’ai planté 30 noisettes produites dans mon jardinet en 8 poquets creusés à la pioche.
Encore un essai ! Un pari sur l’avenir. Sur le mien.

[Claude]

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Une autre façon de broyer—composter quand on dispose de récipients assez grands.
Là une tour de 3 containers que je remplis de broyats que j’arrose copieusement. L’eau percole depuis le récipient du haut. Evidemment ils sont percés.
.

[Claude]

On vit une époque étonnante. L’ancien président de la République écope de cinq ans de prison ! C’est du jamais vu en France.
C’est la confirmation aussi que l’ état de droit fonctionne, lequel est un élément essentiel de la démocratie qu?il faut défendre.

La justice c’est comme l’indépendance de la presse. Un autre pilier de la démocratie. L’indépendance des journalistes est constamment menacée par qq milliardaires qui ont un projet politique extrême-droitier, et en plus les médias du service publique sont menacés de qq manières (cf la « trumpiste » Dati).

[Marc]

👍

[Claude]

D’ Sauf erreur, il y a eu un précédent …… pour le chef d’État emprisonné. Il s’appelait Louis XVI. Euh !?

[Claude]

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‘
Comme chaque année, l’artichaut réapparaît dans le jardin. Ses premières feuilles sortent au début de l’automne.
´
Juste derrière à gauche, l’herbe verte est une espèce de sorgho, et à droite il s’agit d’un pied de Belle-de-la-nuit, où Merveille du Pérou, Mirabilis jalapa. Ce pied-là développe des fleurs rouges qui restent fermées en journée.

[ege]

ah, ça ira!

[Marc]

D’ Sauf erreur, il y a eu un précédent …… pour le chef d’État emprisonné. Il s’appelait Louis XVI. Euh !?

ça, c'était du temps d'avant la République......Mais Sarkozy est le premier président de la République qui sera incarcéré....Paul Doumer a été assassiné en 1932.....Sur les 24 présidents de toutes les républiques...

[Marc]

Mais enfin, les commentaires sur cette condamnation sont explicites, la juge qui a prononcé la sentence est menacée !

La condamnation de Nicolas Sarkozy donne lieu aux propos les plus haineux et aux mensonges à l'égard des juges.

Conséquence : la juge qui a lu le jugement est menacée, elle reçoit des menaces de mort. Voilà où conduit l'irresponsabilité.

Sarkozy lui-même affirme dans un entretien au JDD, journal d'extrême droite appartenant à Vincent Bolloré, que "toutes les limites de l’État de droit ont été violées" et il prétend que c'est lui qui défend l'Etat de droit !

Et de s'en prendre quasi exclusivement à une copie d'un document libyen publié par Mediapart le 28 avril 2012 qu'il qualifie de faux. Or, le tribunal n'a pas affirmé qu'il était faux, il l'a écarté pour contestation sur la date indiquée et il a eu la prudence de le dire "probablement faux".

"Probablement" car ce n'était pas les conclusions antérieures de la justice en 2016 au sujet de ce document. En effet, quand Nicolas Sarkozy a porté plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux, il a été débouté trois fois par la justice après enquête approfondie et les tribunaux ont jugé qu'il n'était pas possible de prouver que c'était un faux et que le document était probablement authentique.

Voir mise au point sur Mediapart.

Les déclarations de certains politiques ou commentateurs dénoncent un déni de l'Etat de droit. En réalité, ils ne supportent pas que des politiques soient traités comme n'importe qui. Ils veulent des privilèges. Le mandat de dépôt est d'usage fréquent et immédiat, Nicolas Sarkozy bénéficie d'un délai et le recours à l'exécution provisoire est fréquent,

Bien au contraire, ce procès montre que les juges acquièrent de l'indépendance vis-à-vis du politique et qu'ils se prononcent dans le cadre de la loi. Si la loi est inadaptée, c'est au législateur qu'il appartient de la changer.

Pour Vincent Sizaire, juriste, l'égalité de traitement des citoyens et l'indépendance de la justice sont deux conditions de la démocratie.
__________
commentaires sur Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/la-redaction ... -mediapart

[Claude]

Mis à part, Marc, les 2 premiers mots de ton message « Mais enfin » que je ne comprends pas, c’est OK pour moi.

Oui, c’est devenu habituel chez des politiciens politiques populistes de réagir en s’attaquant aux juges.

[Claude]

La justice, «laxiste» avec les délinquants mais «sévère» contre Sarkozy… vraiment ?


Merci à Libé de publier aujourd’hui La « tribune » d’un avocat, M. Vettes,
qui, lui, sait de quoi il parle quand il parle de notre justice.
.

Accueil / Idées et Débats
TRIBUNE

La justice, «laxiste» avec les délinquants mais «sévère» contre Sarkozy… vraiment ?
…
Cet argumentaire, largement développé au lendemain du verdict visant l’ancien président, est un mythe qui ne résiste pas aux chiffres, explique l’avocat pénaliste Martin Vettes.


……

Une semaine aura suffi à cristalliser la schizophrénie ambiante : d’un laxisme indigne quand elle remet en liberté certains mis en cause dans l’affaire de Tourcoing, la justice se montrerait d’une intransigeance tout aussi indigne quand elle condamne Nicolas Sarkozy.

Cette opposition grandissante entre une justice taxée de laxisme envers les délinquants de droit commun et implacable avec ses prétendus ennemis idéologiques, accusés d’infractions perçues comme moins graves que les premiers, ne repose sur aucune base factuelle sérieuse. Cela relève même du mythe.

A lire aussi
Condamnation de Sarkozy : à droite et à l’extrême droite, un flot d’attaques contre la justice

Un mythe relayé en abondance par de nombreuses personnalités publiques, un mythe (presque) jamais questionné par les journalistes. Résultat, l’idée fausse d’une justice trop clémente est ancrée dans l’esprit du public, et ce «constat» erroné est partagé par les Français (certains sondages nous révèlent que 80 % d’entre eux la trouvent trop faible). C’est une calamité démocratique.


En effet, dire que la justice est laxiste n’est pas une petite accusation. Cela sous-entend qu’elle ne protège pas les Français en ne sanctionnant pas, ou pas assez, les personnes condamnées, voire qu’elle est la complice de ces derniers, ce qui revient à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire dans son entier. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Dictature de l’émotion

D’abord, parce que les politiques ont une approche irresponsable consistant à jouer la carte de l’émotion, légitime, suscitée par tel ou tel fait divers, pour avancer des propositions de réformes toujours plus répressives de la justice pénale.

Rarement il leur est demandé sur quoi ils se fondent pour affirmer qu’une nouvelle loi serait plus dissuasive que la précédente, alors que nous savons depuis environ deux cent cinquante ans et Cesare Beccaria (1738-1794) que même la peine de mort n’a pas cet effet sur les criminels – ce que toutes les études ont démontré depuis.

Mais qu’à cela ne tienne, toute remise en cause des propositions populistes est perçue comme une injure aux victimes («allez expliquer ça aux parents de la victime»), et la dictature de l’émotion rend impossible le débat d’idées fondé sur des faits et non sur la compassion, légitime, que l’on doit à celles-ci.

La justice est devenue la variable d’ajustement d’un personnel politique en manque d’autorité. Et puis il est bien commode de taper sur une institution aux procédures complexes et incomprises du grand public, dont les membres, les magistrats, sont soumis au devoir de réserve, ce qui les empêche de donner la réplique dans le procès qui leur est fait.

Slogans

Même leur ministre de tutelle les lâche, lequel s’est autorisé à critiquer la décision d’un juge de remettre en liberté deux mis en examen dans l’affaire du policier agressé à Tourcoing. Au double mépris de la Séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice. Avec à la clé une proposition réchauffée : le retour des peines planchers. Le sous-texte est limpide : puisque les juges sont laxistes, contraignons-les à prononcer des peines automatiques.

L’ancien Premier ministre et futur candidat à la présidentielle, Edouard Philippe, y va aussi de son attaque en déclarant que «le maillon faible de la chaîne sécuritaire, c’est la justice», paraphrasant presque la formule «le problème de la police, c’est la justice», scandée par des syndicats de police.

«Justice laxiste». A force d’être martelé lors d’interviews ou de débats télévisés, c’est devenu un slogan et presque une vérité révélée, rarement et pour ainsi dire jamais remise en cause. Beaucoup d’avocats, dont je suis, n’en peuvent plus de l’entendre.

D’abord, parce que cela ne correspond en rien à l’expérience du terrain que nous avons des tribunaux, mais aussi et surtout parce que toutes les statistiques le démentent. Il suffit de se pencher sur l’état des prisons pour entrevoir la réalité : environ 85 000 détenus pour 62 000 places de prison.

Mauvaise élève

D’après le rapport annuel 2024 sur les statistiques pénales du Conseil de l’Europe, nous sommes, parmi les Etats membres, le 3e plus mauvais élève en matière de surpopulation carcérale.

La faute notamment à des peines prononcées de plus en plus sévères et de plus en plus longues. Leur quantum a ainsi augmenté de 30 % depuis 2014.

La France se place parmi les pays européens qui a le plus fort taux d’incarcération : 112 détenus pour 100 000 habitants, pour une médiane européenne à 105, selon le même rapport.

C’est plus du double de la Norvège et de la Hollande (54 chacun) et très loin devant l’Allemagne (71). La France emprisonne deux fois plus qu’en 1982 - le taux d’incarcération était alors de 57 détenus pour 100 000 habitants.

La société est-elle plus sûre aujourd’hui qu’en 1982 ? Le discours du «c’était mieux avant» ne résiste pas non plus à la réalité factuelle : il y a environ deux fois moins de crimes aujourd’hui que dans les années 1980.

Fantasme

Car l’idée selon laquelle une société qui incarcère plus est une société plus sûre relève elle aussi du fantasme - sinon les Etats-Unis seraient un paradis sur Terre, avec leur record mondial de taux d’incarcération (541 détenus pour 100 000 habitants), ce qui n’est pas exactement le cas.

Contrairement enfin à l’idée reçue selon laquelle les peines ne seraient pas exécutées, 95 % des peines d’emprisonnement ferme le sont. La justice française est dure. Certains semblent l’avoir découvert jeudi.

Comment combler le décalage immense entre le sentiment des Français et la réalité factuelle ? C’est la responsabilité de chacun. Aux politiques, aux journalistes et aux professionnels de la justice, il appartient de mettre en avant les chiffres sourcés plutôt que les affirmations toutes faites. De miser sur l’intelligence de nos concitoyens plutôt que sur leurs bas instincts. Cela n’empêchera en rien le débat, celui-ci en serait au contraire enrichi.

A l’inverse, comme le soulignait Hannah Arendt : «La liberté d’opinion est une farce si l’information sur les faits n’est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l’objet du débat.»

[ege]

parmi les chefs d'état emprisonnés, vous oubliez pétain!

[Claude]

Voui
mais
était-ce encore la République ?

[ege]

woui, pisque ce sont les dépités, les "représentants du peuple", qui lui ont refilé le pouvoir!

[Claude]

Ma plate-bande Number 2 enrichie en compost
est occupée désormais par diverses variétés de choux.
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Encore un peu de maçonnerie
pour clôre la plate-bande Number 4.
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[ege]

as tu pensé aussi aux choux bi-doux-bi-doux?